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Le président Bouteflika appelle les journalistes à défendre l’Algérie et non le pouvoir

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  • Le président Bouteflika appelle les journalistes à défendre l’Algérie et non le pouvoir

    Le président Abdelaziz Bouteflika a appelé ce vendredi 21 octobre la presse nationale à transmettre « la vérité, rien que la vérité ». Il a appelé les journalistes à défendre les intérêts de l’Algérie et non le pouvoir ou un courant politique quel qu’il soit. « Je vous exhorte à ne jamais perdre de vue l’Algérie en tant que patrie, État et peuple. L’Algérie et ses intérêts, non pas le pouvoir ni un courant politique quel qu’il soit », a insisté le chef de l’État dans un message à la veille de la célébration de la Journée nationale de la presse, célébrée le 22 octobre de chaque année, publié via l’agence officielle APS.

    Pour le chef de l’État, « l’Algérie est confrontée aujourd’hui à plusieurs défis, tant pour la préservation de sa sécurité et sa stabilité dans un environnement marqué par les tensions que pour le parachèvement de son processus rénové sur la voie de la construction et de l’édification économique, sociale, culturelle et politique».


    M.Bouteflika estime que la presse nationale constitue « face à tous ces défis, un acteur influent dans le façonnage de l’opinion publique et la mobilisation des énergies et des volontés ».

    « Partant de ce principe et de ces règles et limites, vous me trouverez toujours à vos côtés, défenseur de vos droits et œuvrant à la promotion de votre profession», a assuré le président Bouteflika.

    Bouteflika attaque la presse électronique
    Pour la première fois, le président Abdelaziz Bouteflika a abordé, ce vendredi 21 octobre, la question de la presse électronique.

    « Je voudrais saisir cette opportunité pour aborder, pour la première fois, un sujet qui constitue un défi fondamental pour la corporation de la presse algérienne et pour l’Algérie tout entière, à savoir la presse électronique qui domine aujourd’hui le monde entier », écrit le président de la République dans un message adressé la veille de la célébration de la journée nationale de la presse.


    « C’est un défi pour l’Algérie tout entière du fait qu’elle (presse électronique) provient souvent de pays étrangers et permet de diffuser des insinuations calomnieuses et injurieuses, de semer les idées subversives voire de s’attaquer ouvertement et sans aucun scrupule, à notre peuple et à notre pays », a estimé le chef de l’État.

    Selon le président de la République, la presse électronique fait « désormais l’objet de réflexion pour sa régulation dans d’autres pays ». Il a souhaité « que l’on parvienne, journalistes, responsables de l’État et société civile, à réfléchir ensemble à cette question dans notre pays ».
    TSA
    Le président de la république a également exhorté la corporation de la presse écrite et les autorités publiques concernées à œuvrer ensemble pour accélérer la mise en place de l’Autorité de régulation de la presse écrite.

    « Je saisis cette heureuse occasion pour exhorter la corporation de la presse écrite et les autorités publiques concernées à œuvrer ensemble pour accélérer la mise en place de l’Autorité de régulation de la presse écrite, stipulée par la loi », a-t-il dit.

    Le Chef de l’État a émis le vœu que cet organe soit lui aussi « un espace pour établir davantage de compréhension entre le pouvoir et la presse écrite et aider la presse algérienne à améliorer sa performance, non seulement en termes de liberté d’opinion, de diversité d’idées et de convictions mais également pour la consécration de la certitude que nous sommes, aussi différentes que soient nos obédiences, un peuple uni et unique et que nous n’avons d’autre patrie que l’Algérie ».

    Il a rappelé que « l’Algérie s’est dotée d’une législation dont nous pouvons nous enorgueillir en ce sens qu’elle a permis à notre pays d’occuper une place importante en terme de reconnaissance et de consécration de la liberté de la presse».

    « Tous ces acquis, nouvellement instaurés ou formellement confirmés par l’amendement constitutionnel, visent à conforter les étapes positives que nous avons franchies dans la matérialisation sur le terrain du Code de l’information, notamment l’institution de l’Autorité de régulation de l’audio-visuel (Arav)», a-t-il ajouté.

    Par Riyad Hamadi
    TSA
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Faut-il rire ou pleurer, celui qui a détruit les fondations de l'état appelle les autres à la défendre .

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    • #3
      « C’est un défi pour l’Algérie tout entière du fait qu’elle (presse électronique) provient souvent de pays étrangers et permet de diffuser des insinuations calomnieuses et injurieuses, de semer les idées subversives voire de s’attaquer ouvertement et sans aucun scrupule, à notre peuple et à notre pays »
      Mais c'est vrai!C'est FA qui possèdent des appartements et des comptes a l’étranger,c'est FA qui ment au peuple algérien en lui disant que tout va bien dans le meilleur des mondes,c'est FA qui taxe la population tout en épargnant la nomenklatura etc...
      Bande d'abrutis.
      (j'ai FA,comme j'aurais pris un autre,mais comme j’écris ici!)

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      • #4
        Le premier fossoyeur de la republique algerienne

        Venant de celui qui s'assoie sur la constitution avec pour fonction premier majistrat du pays cela me rapelle " ya bon banania" du colonialisme; monsieur boutef ou plutot celui qui lui sert porte voix ne nous prenez pas pour des moins que rien

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        • #5
          @ Danube
          monsieur boutef ou plutot celui qui lui sert porte voix ne nous prenez pas pour des moins que rien

          je ne voudrais pas te contrarier, mais ils nous quantifie meme pas existentiellement , car moins que rien peut être quantifier de trace, de particule minime, de iota, on est à leur yeux la definition meme du rien de l'inexistant, du néant

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          • #6
            a qui ils veulent barrée la piste ?

            Hamid Grine: La pub, la crise et la liberté de la presse
            «Il y a une liberté de la presse totale» en Algérie. C'est ce qu'a affirmé hier samedi le ministre de la Communication, Hamid Grine, à l'occasion de la Journée nationale de la presse, célébrée le 22 octobre de chaque année. Le ministre est catégorique à la question de savoir s'il existe une réelle liberté d'expression dans notre pays. «Il y a une liberté (de la presse) totale en Algérie, c'est une presse libre, la plus libre du monde, consacrée par la Constitution», a-t-il souligné dans un entretien à la radio chaîne 3. La liberté de la presse est «consacrée par la loi et la Constitution», explique-t-il, avant de relever qu'«aucun journaliste n'est en prison, les journaux s'expriment en toute liberté et parfois même dépassent cette liberté, et donc, nous avons une presse totalement libre et des journalistes totalement libres, et j'aimerais bien que l'on cite des exemples où il y a eu atteinte à la liberté d'expression». Plus disert, il ajoute que «nous sommes dans un Etat de liberté d'expression totale. Certains ne partagent pas le même point de vue, c'est bien». Il relève ne pas «aimer l'unanimisme», avant de s'adresser à ceux qui en doutent : «Je leur dis de me donner des exemples de rétrécissement de la liberté. Tant qu'on ne touche pas à la liberté des personnes, vive la liberté d'expression». Avec en bandoulière ses «constantes» que sont «l'éthique, la déontologie et le professionnalisme», Hamid Grine estime que «la meilleure façon de protéger cette liberté d'expression est le professionnalisme.

            On ne doit pas toucher la vie privée des personnes, les moudjahidine et au président de la République. On peut critiquer, mais ne pas toucher ces personnes». Il ajoutera que les journalistes en Algérie sont protégés, parfois à leur insu. «L'Etat protège les journalistes, je suis intervenu pour protéger des journalistes qui ne le savent même pas. Ils travaillaient sans contrat social, et on a pris des mesures pour cela, beaucoup de mesures», et «même le chef du gouvernement est intervenu alors que la santé du journaliste méritait cette intervention». Sur la presse électronique, il a relevé qu'il faut «être prudent». «Il faut demeurer prudent et vérifier l'information. Et ne pas propager la rumeur, qui peut toucher des personnes dans leur dignité. Je suis contre la rumeur et la diffamation, l'atteinte aux personnes». Car pour le ministre de la Communication, «la liberté d'expression, c'est ne pas aller à l'insulte et la diffamation», avant de relever qu'il y a «une presse qui est dans les jugements de valeur». La publicité, l'autre grand souci actuel des éditeurs de journaux, a été également abordée par le ministre pour qui il y a «une crise mondiale, de grands journaux dans le monde sont passés en mode électronique. La crise était prévisible». Cependant, Hamid Grine nuance cette crise avec cette énigmatique phrase en relevant qu'«on ne peut pas laisser tomber le journal qui travaille pour l'Algérie». Et puis, il est catégorique: «Les journaux continueront à avoir des problèmes tant qu'ils ne développeront pas de nouveaux produits», et selon lui, «seuls les professionnels survivront, le tirage (de journaux) n'est pas important» pour lui. «Pour moi, le journal important est celui qui donne de la vraie information, indépendamment de la diffamation et l'insulte». Quant à l'argument selon lequel la publicité est un moyen de pression sur les journaux, la réponse est que «le problème des éditeurs, c'est que de tout temps, la majorité des journaux sont restés dans une posture d'attente de la publicité et de l'Etat», ajoutant qu'il y a des journalistes smicards et des patrons de presse milliardaires». «La crise touche tout le monde à l'échelle mondiale. La crise est générale, et c'est normal que les entreprises publiques veillent à leurs sous en réduisant le merchandising», indique-t-il par ailleurs. Et puis, il faut changer «la vision de compter sur la publicité de l'Etat», assure le ministre selon lequel «ce qui intéresse les éditeurs, ce n'est pas de développer l'entreprise, mais de capter les publicités». «Je leur ai dit de chercher d'autres sources de financements de leurs journaux», rappelle le ministre qui a ajouté que pour avoir accès au financement du Fonds de solidarité de la presse, «il faut que les éditeurs et les journalistes soient réunis. Je leur ai dit de s'organiser pour débloquer cet argent», avant de lancer: «Que la presse assume sa liberté, j'aimerais avoir des associations d'éditeurs et de journalistes crédibles, représentatives». Le ministre a également tenu à lever certains «quiproquos», en affirmant que «l'Etat subventionne toute la presse, publique et privée. Je ne fais pas de distinction entre les deux secteurs, le ministre est celui de toute la presse en Algérie».

            Sur le cas des transferts illicites de leurs dividendes à l'étranger de chaînes de télévision «offshore», Hamid Grine est resté prudent : «Il y a quelques soupçons, mais je n'ai pas les réponses, on agira dans le cadre de la loi». Sur la délivrance des agréments pour la création de radios privées, il a indiqué que ce dossier «n'est pas à l'ordre du jour». «Chaque chose en son temps», a-t-il dit, relevant qu'il faut d'abord régler le problème de chaînes de TV et leur accréditation selon le cahier des charges. «Ensuite, on passera à la radio. Je suis pour une avancée graduelle. On n'avance pas à l'aveuglette, et ce sera 2014-2017, comme je l'ai dit. C'est au comité de candidature de faire son travail». Quant à l'Autorité de régulation de l'audiovisuel, «elle fait ce qu'elle a à faire, elle est indépendante», a-t-il dit, avant de préciser que sur «la loi de la publicité, cela dépend de l'APN». Mais «cette loi ne sera pas un plan média, mais pour régler la publicité«. La Journée nationale de la presse a été instituée par le président Abdelaziz Bouteflika en hommage à la publication le 22 octobre 1955 du premier numéro du journal «El Moukawama El Djazaïria», organe du Front de libération nationale (FLN) et l'Armée de libération nationale (ALN).

            Par Mahdi Boukhalfa
            Quotidien d'Oran
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              Le président Bouteflika appelle les journalistes à défendre l’Algérie et non le pouvoir..
              Dans la bouche de Bouteflika, le vrai sens de son appel est le suivant :

              " Le président Bouteflika appelle les journalistes à défendre l’Algérie française et non le pouvoir ".

              P.

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              • #8
                voire de s’attaquer ouvertement et sans aucun scrupule, à notre peuple et à notre pays »
                A oublier le plus important ,au président et ceux qui gouvernent

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