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L’Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de Mossoul

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    L’Irak refuse que la Turquie participe à la bataille de Mossoul

    Le premier ministre irakien a refusé la proposition de la Turquie de prendre part à l’offensive. Washington avait pourtant fait état d’un accord de principe entre Bagdad et Ankara après une réunion avec le président turc.
    LE MONDE | 22.10.2016 à 10h09 • Mis à jour le 22.10.2016 à 16h02 | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
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    L’éventualité d’une intervention de la Turquie dans l’offensive des forces irakiennes contre l’organisation Etat islamique (EI) s’éloigne. Le premier ministre irakien Haïder Al-Abadi a annoncé samedi 22 octobre avoir refusé la proposition de la Turquie de prendre part à l’offensive contre l’organisation djihadiste à Mossoul.

    « Je sais que les Turcs veulent y participer, nous leur disons merci, mais c’est quelque chose que nous, Irakiens, allons gérer nous-mêmes », a déclaré M. Al-Abadi aux journalistes qui accompagnent le secrétaire à la défense américain, Ashton Carter, à Bagdad.
    « Si nous avons besoin d’aide, nous en demanderons à la Turquie ou à d’autres pays de la région. »
    M. Carter s’est pourtant rendu samedi 22 octobre à Bagdad pour une visite non annoncée, durant laquelle il devait faire un point sur l’offensive des forces irakiennes contre l’EI à Mossoul, dans le nord du pays. A cette occasion, le chef du Pentagone devait chercher à faciliter un accord entre les gouvernements turc et irakien sur la participation de troupes turques à la bataille de Mossoul. Mais ses efforts semblent vains.
    Interrogations sur la Syrie

    La veille, en visite à Ankara, M. Carter avait déjà tenté de rassurer l’allié turac, impatient de jouer un rôle dans cette offensive malgré les réticences des autorités irakiennes. En revanche, il est resté muet sur les combats entre forces kurdes et rebelles syriens parrainés par Ankara dans le nord de la Syrie, qui risquent d’entraver la guerre contre l’EI.
    En Irak, la présence de l’armée turque au nord-est de Mossoul, où près de 3 000 combattants arabes sunnites sont entraînés, irrite Bagdad, qui réclame son départ. « Nous voulons que la Turquie participe aux opérations contre Daech [acronyme arabe de l’EI]. Entre nous des divergences existent, mais sur le principe, nous sommes toujours d’accord. […] La Turquie doit prendre part aux opérations sur Mossoul », a tempéré M. Carter après s’être entretenu avec le président Recep Tayyip Erdogan. Selon l’Américain, « un accord de principe » a été conclu entre Ankara et Bagdad sur le rôle que pourrait jouer l’armée turque en Irak.
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