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Le champ pétrolier géant de Kashagan situé au Kazakhstan mais au milieu de la mer caspienne entre officiellement en activité dimanche après des années de retard et un surcout énorme.
Découvert dans les années 1990, le gisement géant de Kashagan se présentait comme la plus grande découverte pétrolière des trente dernières années. Il laissait espérer l'extraction d'environ 13 milliards de barils. Mais il s'est avéré l'un des plus difficiles à exploiter de la planète.
À 75 km de la côte et à 5000 mètres de profondeur dans une mer Caspienne gelée cinq mois par an, le gisement de Kashagan a failli virer au cauchemar. Il entre donc officiellement en activité avec dix ans de retard sur le programme initial et un coût de 50 milliards d'euros, cinq fois plus que prévu.
Pour supporter cet investissement, outre la société kazakhe, le consortium d'exploitation comprend Total, Eni, Exxonmobil et Shell ainsi que le chinois CNPC et le japonais Inpex. Comble de malchance, le gisement arrive en exploitation alors que le prix du baril a considérablement baissé, fragilisant sa rentabilité. Une chute des prix du pétrole qui risque d'être encore aggravée par les dizaines de milliers de barils par jour que Kashagan va déverser sur le marché.
RFI
Découvert dans les années 1990, le gisement géant de Kashagan se présentait comme la plus grande découverte pétrolière des trente dernières années. Il laissait espérer l'extraction d'environ 13 milliards de barils. Mais il s'est avéré l'un des plus difficiles à exploiter de la planète.
À 75 km de la côte et à 5000 mètres de profondeur dans une mer Caspienne gelée cinq mois par an, le gisement de Kashagan a failli virer au cauchemar. Il entre donc officiellement en activité avec dix ans de retard sur le programme initial et un coût de 50 milliards d'euros, cinq fois plus que prévu.
Pour supporter cet investissement, outre la société kazakhe, le consortium d'exploitation comprend Total, Eni, Exxonmobil et Shell ainsi que le chinois CNPC et le japonais Inpex. Comble de malchance, le gisement arrive en exploitation alors que le prix du baril a considérablement baissé, fragilisant sa rentabilité. Une chute des prix du pétrole qui risque d'être encore aggravée par les dizaines de milliers de barils par jour que Kashagan va déverser sur le marché.
RFI
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