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Maurice Papon, Enrico Macias et le 17 octobre

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  • Maurice Papon, Enrico Macias et le 17 octobre






    Le 17 octobre 1961 a été l'œuvre de l'Etat français, porteur du système colonial.
    Un homme s'y était illustré: Maurice Papon.
    Le même Maurice Papon avait officié auparavant à Constantine, où il avait été préfet.
    Maurice Papon a donc doublement sévi contre les Algériens. D'abord sur les berges du Rhummel, à Constantine, où il était le représentant de l'Etat français ; puis sur les berges de la Seine, à Paris, où il occupait les mêmes fonctions.
    A la fin de sa vie, Maurice Papon a été rattrapé pat l'histoire. Il a été jugé, mais pour d'autres faits, pas pour ses crimes contre les Algériens. Pourtant, ce qu'il a commis contre les algériens pouvait juridiquement être qualifié de crime de guerre. On retrouve dans ses décisions les éléments constitutifs du "crime de guerre" tel que défini par les conventions les plus connues.
    A Constantine, Maurice Papon, avait entres autres, un complice, un homme devenu tout aussi célèbre: Enrico Macias. Celui-ci, natif de Constantine, a toujours clamé un amour inconsidéré pour l'Algérie et pour "sa" ville Constantine.
    Pourtant, Enrico Macias était, durant la guerre d'Algérie, membre d'une milice locale, les "Unités territoriales". C'était une milice composée d'Européens, des supplétifs de l'armée française, un peu comme les harka. Mais dans le système de ségrégation de l'époque, on ne mélangeait pas "harki de souche" et harki indigène.


    Au sein des unités territoriales, Enrico Macias, pourchassait de l'arabe, aux côtés de l'armée coloniale, des harkis et de différents services de sécurité.
    Enrico Macias est un homme particulièrement passionné. On peut imaginer qu'il a fait preuve de beaucoup de zèle dans la chasse à l'arabe.
    Ce volet de sa carrière n'a jamais été évoqué. Lui-même n'en a jamais parlé.
    Plus troublant encore : à part de très rares témoins, la partie algérienne n'a jamais su exploiter ce côté trouble de la jeunesse d'Enrico Macias.


    le Huffpost Algérie
    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

  • #2
    enrico macias

    je dirai plutot chasse à l'Algerien.

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    • #3
      Risk!

      Ou sont les témoins qui auraient vu Enrico Macias au sein de ces milices, Enrico Macias était un petit instituteur très peureux, insignifiant!
      Il aimait faire de la musique et chanter avec son beau père (sauf erreur).
      Ce qu'il faut dire c'est que dans son entourage, il y avait des membres de l'OAS, je ne suis pas certain qu'il ai combattu aux cotés de ces sauvages.
      On a trop tendance d'accuser des gens sans preuve!
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

      Commentaire


      • #4

        Plus troublant encore : à part de très rares témoins, la partie algérienne n'a jamais su exploiter ce côté trouble de la jeunesse d'Enrico Macias.

        J 'ai vu Henri GHENASSIA en tenue kaki un fusil garand M1 sur l'épaule en patrouille à Souk El 3asser. Pas loin de l'endroit où sera assassiné son beau père Raymond.

        Son engagement m'avait surpris , les Constantinois vivaient en parfaite harmonie avec les familles juives . Ce n'est que plus tard que j'ai appris le rôle des agents israéliens dans la ville et leur mission de rendre la vie impossible aux juifs constantinois pour les forcer à émigrer en Israël. L'instituteur , jeune et naif pouvait se sentir menacé et penser faire de la prévention ...Aimer sa ville, nul n'en doute , tout comme les Constantinois aiment leur chanteur.
        Dernière modification par KHORE, 23 octobre 2016, 16h59.

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        • #5
          Chouan

          Mon petit doigt me dit que ton CV quand tu étais en Algérie ne doit pas être beau à voir !!

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          • #6
            Ou sont les témoins qui auraient vu Enrico Macias au sein de ces milices, Enrico Macias était un petit instituteur très peureux, insignifiant!
            Comme dit dans un post plus haut, j'ai vu MACIAS patrouiller dans le quartier juif . D'ordinaire il était loin d'être insignifiant. Instit à l'époque le classait dans l'élite de la ville. Sans sa tenue militaire , il était toujours tiré à quatre épingles.

            Peureux ? Porter un fusil et patrouiller dans un quartier arabe n'est pas du domaine des trouillards.

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            • #7
              à mon ami Chouan

              Enrico Macias et la guerre d’Algérie : Quand Gaston chassait du fellaga
              Enrico Macias est un homme redoutable. Militant sioniste déclaré, il a toujours entretenu des rapports ambigus avec l’Algérie, dont il a largement contribué à imposer cette image de pays de la douceur de vivre et de la kémia,une image qui a nourri tant de nostalgie chez les pieds-noirs.
              Ses tirades sur le pays du soleil et de la haine, de la joie de vivre et de la passion, ce pays perdu dont on ne se console jamais, ont arraché des larmes à de nombreuses générations de pieds- noirs. Mais Gaston Ghenaïssia, le vrai nom de Macias- n’a jamais abordé le volet le plus sombre de son histoire algérienne. Il n’a jamais dit comment il a lui-même contribué à mettre le feu à ce pays bien aimé. Il a, en fait, réussi à maintenir un voile pudique sur son militantisme de cette époque, un militantisme qui l’a mis dans la même tranchée que Maurice Papon !
              Enrico Macias évoque régulièrement sa volonté de revoir son « pays natal », et comment il en est empêché. Sa visite devait se faire en 2007, en compagnie de Nicolas Sarkozy. Auparavant, il avait affirmé que le président Abdelaziz Bouteflika lui-même l’avait invité, mais que des méchants, héritiers de la tendance obscurantiste du FLN, s’étaient opposés à son retour. Qu’en est-il au juste ?
              Pour cet homme, qui avoue avoir apprécié la musique de Enrico dans sa jeunesse, Enrico Macias ne reviendra pas en Algérie parce qu’il y a commis des crimes pendant la guerre de libération. Selon lui, Enrico faisait partie d’une milice locale, les « unités territoriales », composées de partisans de l’Algérie française, qui formaient des milices de supplétifs de l’armée coloniale. L’unité à laquelle appartenait Enrico Macias a commis de nombreuses exactions, et a participé à des ratonnades, affirme cet ancien haut fonctionnaire.
              A cette époque, Enrico Macias est un jeune artiste prometteur, qui joue dans la troupe du « Cheikh Raymond », le plus célèbre artiste juif de Constantine. Raymond Leyris est alors au faîte de sa gloire : notable de la communauté juive, ami des « arabes » de la ville, il est riche et célèbre. Sa musique est si appréciée qu’une jeune recrue FLN, en pleine guerre d’Algérie, rejoint le maquis ALN en wilaya II avec des disques de « Cheikh Raymond », nous raconte un ancien moudjahid qui a passé toute la guerre dans le Nord Constantinois !
              Raymond Leyris n’avait pas d’enfants. Il en a adopté deux, dont Enrico Macias. Celui-ci est donc à la fois l’enfant adoptif, le disciple et l’héritier de CheiKh Raymond. A-t-il été l’héritier en tout ? Seul Macias pourra le dire. En tous les cas, les réseaux FLN avaient alors une conviction. Pour eux, Raymond Leyris avait été contacté par les services spéciaux israéliens. Il organisait des collectes, montait des réseaux, et travaillait en sous-main avec les services spéciaux israéliens, qui avaient alors un objectif : organiser le transfert massif des juifs des pays arabes vers Israël. En Algérie, leur première cible était Constantine, avec ses 25.000 à 30.000 juifs : il y avait presque autant de juifs à Constantine que dans les grandes villes israéliennes.
              En mai 2005, le journal israélien Maariv citait un ancien officier du Mossad chargé de piloter l’opération. Cet officier affirme avoir recruté deux agents, Avraham Barzilaï et Shlomo Havilio, qui arrivent dans la région de Constantine début 1956, sous la couverture de modestes enseignants. Quatre mois plus tard, une grenade explose dans un café fréquenté par les Juifs de Constantine, rue de France. S’ensuit une opération de vendetta organisée par les cellules mises en place par le Mossad, selon l’officier en question. Les ratonnades font de nombreux morts. L’historien Gilbert Meynier, qui l’évoque dans une de ses études, et parle de « pogrom », est contraint à une longue mise au point. Quel est le rôle exact de Raymond Leyris ? Difficile à dire. Mais l’homme surfe déjà sur une vague de célébrité et de respectabilité. Artiste adulé, il a atteint une renommée qui va au-delà des communautés. Il est le notable juif par excellence. Il garde le contact avec les arabes qui veulent préserver la communauté juive ; il reste l’interlocuteur des autorités coloniales au sein de la communauté juive ; il poursuit une activité clandestine avec le Mossad. Mais peu à peu, les réseaux FLN acquièrent la certitude que Cheikh Raymond n’est plus un artiste aussi innocent. Il est partie prenante dans l’action de réseaux que le FLN n’arrive pas encore à identifier. Des témoins avaient vu des armes transportées à partir de chez lui, en pleine nuit.
              Au FLN, la prudence reste de mise. Des consignes strictes sont données pour tenter de conserver de bonnes relations avec la communauté juive. Des contacts réguliers sont établis. Début 1961, le FLN envoie de nouveau un émissaire auprès des notables de cette communauté. L’émissaire envoie un message à Raymond Leyris, et prend rendez-vous. L’organisation fonctionne alors selon un cloisonnement très strict.
              L’émissaire du FLN est tué alors qu’il gagnait le lieu du rendez-vous. Ce fait, troublant, intervient après d’autres évènements suspects. L’organisation du FLN en tire une conclusion : seul Raymond Leyris pouvait avoir organisé la fuite pour permettre aux autorités coloniales d’éliminer le responsable du FLN.
              Les anciens moudjahidine de la Wilaya II, qui étaient opérationnels à ce moment là, sont toutefois formels : aucune instance du FLN n’a prononcé un verdict clair contre Raymond Leyris. Aucun responsable n’a, formellement, ordonné une exécution. Mais le doute planait, et dans le Constantine de l’époque, ce n’est qu’une question de temps. Le 22 juin 1961, neuf mois avant le cessez-le-feu, Raymond Leyris croise Amar Benachour, dit M’Djaker, membre d’une cellule locale de fidayine, qui l’abat en plein marché, devant des dizaines de témoins. La personnalité de Amar Benachour, l’homme qui a abattu Raymond Leyris, posera aussi problème. Il s’agit en effet d’un personnage qui répond peu au profil traditionnel du moudjahid. Benachour est plutôt un marginal, plus branché sur le « milieu » que sur les réseaux nationalistes. Ce qui a d’ailleurs jeté une ombre sur l’affaire : Benachour a vécu jusqu’au début du nouveau siècle, mais l’opération qu’il a menée a toujours été entourée de suspicion, certains n’hésitant pas à parler de provocation ou de manipulation. Plusieurs moudjahidine qui étaient dans la région au moment des faits continuent d’ailleurs à soutenir l’idée d’une manipulation.
              La mort de Raymond Leyris accélère le départ massif des juifs de Constantine, un exode largement engagé auparavant par les catégories les plus aisées. Mais la mort de Raymond Leyris sonne également le début d’une opération de vengeance meurtrière, à laquelle Enrco Macias participe, selon des moudjahidine de la Wilaya II. Il est impossible d’établir exactement le bilan exact des expéditions punitives. En 1956, après l’attentat de la rue de Constantine, Gilbert Meynier n’écarte pas le chiffre de cent trente morts. En mai 1961, la même folie furieuse se déchaîne mais, curieusement, affirme un constantinois qui a vécu les évènements, les Juifs de Constantine étaient plus préoccupés par l’idée de départ que par la vengeance. A l’exception d’Enrico, qui garde un silence pudique sur cet période, se contenant d’évoquer la mémoire de Raymond Leyris, un homme innocent doublé d’un artiste qui aimait la vie, mais qui a été assassiné par le FLN, selon lui.
              Un ancien haut fonctionnaire affirme toutefois que Enrico n’avait aucune chance de revenir en Algérie. Les anciens pieds noirs étaient classés en plusieurs catégories, explique ce fonctionnaire. Enrico Macias fait partie d’une sorte de liste rouge officieuse, qui comporte les noms de militaires, colons et ultras ayant commis des exactions. Ceux-là ne peuvent pas entrer en Algérie, dit-il. Autre détail troublant dans l’histoire d’Enrico : quand il sévissait au sein des « unités territoriales », il collaborait avec un personnage célèbre, Maurice Papon ! Celui-ci a en effet exercé comme préfet à Constantine, où il a contribué à organiser de redoutables escadrons de la mort. Milices, unités paramilitaires, escadrons de la mort, tout ce monde collaborait joyeusement quand il s’agissait de réprimer. Des témoins sont encore vivants.

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              • #8
                quand on est jeune et beau on se croit fort , invisible et immortel on fait des choix dans sa vie, mais voila un jour on s'aperçoit quand on a plus vingt ans et on ose à peine admettre avoir fait le mauvais choix on s'obstine à se faire croire et faire croire aux autres qu'on avait raison qu'on sait tout et que c'était ce qu'il fallait faire, mais la réalité est tout autre ! on arrive pas a se faire entendre ni meme a se faire admettre et encore plus a se faire accepter ! que faire ? VENIR SUR UN FORUM DISCUTER VIRTUELLEMENT et apaiser cette nostalgie et cette lourde erreur qui pèse sur nos épaule et qu'avec l'âge des années on ne peut plus assumer

                Chouan tu est plus a plaindre qu'a montrer du doigt , le fardeau que tu porte a lui seul suffit à avoir pitié de toi et te pardonner les fresques de tes positions

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                • #9
                  Comme dit dans un post plus haut, j'ai vu MACIAS patrouiller dans le quartier juif . D'ordinaire il était loin d'être insignifiant. Instit à l'époque le classait dans l'élite de la ville. Sans sa tenue militaire , il était toujours tiré à quatre épingles
                  Ah si les archives suisses ou belges peuvent nous confirmer ou démentir cela , car ces pays on suivi les évènements d'Algérie pendant la guerre parce que la France (pays ennemi et colonisateur à l'époque ) ne voudra jamais nous révéler cela
                  Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                  (Paul Eluard)

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                  • #10
                    C'est du n'importe quoi , Macias n'a jamais pris les armes contre ses compatriotes Algériens , les Juifs de Constantine étaient beaucoup plus proche des arabes que des Européens .

                    L’assassinat de son beau père , Cheik Raymon , que Dieu est son âme , par les mèmes extrémistes surement les memes oposés à sa venue à l'invitation de Bouteflika ; sont connus de tout temps : ils sont les acharnés (e) d'une Algérie baathiste waahabite inféodée à l'arabisme des saoudiens NÉFASTES ...
                    Dernière modification par infinite1, 23 octobre 2016, 21h30.

                    Commentaire


                    • #11
                      Allah Yel3an waldih

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                      • #12
                        C'est du n'importe quoi , Macias n'a jamais pris les armes contre ses compatriotes Algériens , les Juifs de Constantine étaient beaucoup plus proche des arabes que des Européens .

                        L’assassinat de son beau père , Cheik Raymon , que Dieu est son âme , par les mèmes extrémistes surement les memes oposés à sa venue à l'invitation de Bouteflika ; sont connus de tout temps : ils sont les acharnés (e) d'une Algérie baathiste waahabite inféodée à l'arabisme des saoudiens NÉFASTES ...

                        Pour MACIAS prend note de ce que j'ai posté pour l'avoir vécu et bien connaître l'époque cité.
                        Juifs et arabes vivaient en se tolérant dans les relations connues sous le Turc puis sous le Français. Le décret Crémieux éloigna les Juifs de leurs compatriotes musulmans et la création de l'Etat d'Israël aggrava le fossé. Ce qui n'effaça pas la culture judéo musulmane et ne tari pas le malouf hérité des hispaniques.

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                        • #13
                          KHORE
                          Juifs et arabes vivaient en se tolérant dans les relations connues sous le Turc puis sous le Français. Le décret Crémieux éloigna les Juifs de leurs compatriotes musulmans et la création de l'Etat d'Israël aggrava le fossé.
                          Effectivement, les ottomans n'ont favorisé ni musulmans ni juifs, il n'ont offert la nationalité a aucun d'eux , donc , juifs et musulmans étaient des Algériens de religions différentes , par contre , les français , avec leur fameux décret Crémieux , les juifs sont devenus français , les autochtones sont restés des indigènes sans aucun droit . Les juifs n'ont pas hésité un instant pour accepter l'offre des français.

                          Macias se rappelle la France de sa jeunesse et pas l'Algérie , il se rappelle du bon vieux temps et d'une enfance de reve , les Algériens en général ne gardent pas de bons souvenirs du temps de la France coloniale .

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                          • #14
                            Ou sont les témoins qui auraient vu Enrico Macias au sein de ces milices, Enrico Macias était un petit instituteur très peureux, insignifiant!
                            Détrompez-vous. J'ai eu en cours préparatoire comme instituteur un membre de l'OAS qui arborait fièrement son pistolet. Il était d'une méchanceté sans commune mesure vis à vis de tout ce qui est "arabe". Il était, pour les petits bambins que nous étions, d'une violence indescriptible, il a été jusqu'à pousser une fillette de 6 ans contre le poile allumé volontairement, conséquence des brulures de 3ème degré. Il était craint même par les autres enseignants.
                            ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                            • #15
                              La grande majorité des membres de l'OAS étaient de véritables sauvages.
                              J'ai vu un sergent de la BA 140 de Blida membre de l'OAS faire avec son frère une expédition à bord d'un vespa et tirer au MAC 50 sur tous les Algériens qu'ils croisaient ceci début 1962.
                              Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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