Des documents secrets déclassifiés confirment que le gouvernement américain avait bel et bien un plan pour annihiler la population de l’URSS à l’époque de la guerre froide.
Selon le National Security Archive, une association à but non-lucratif basée à l’université George Washington (Washington, D.C.), le document qu’ils ont rendu public pour la première fois ce mois-ci ne se compare à aucune autre archive datant de la période où les deux super puissances étaient à couteaux tirés.
Intitulé SAC (Strategic Air Command) Atomic Requirements Study for 1959 (en français: Étude des exigeances atomiques pour 1959 du Commandement stratégique aérien), ce document produit en 1956 fournit la liste la plus complète et la plus détaillée des cibles nucléaires américaines de tous les documents secrets jamais dévoilés.
À donner la chair de poule
Selon les auteurs de l’étude, les endroits ciblés combinés aux techniques de bombardements nucléaires auraient exposé les civils et «les forces et les populations amicales» à des niveaux élevés de radioactivité mortelle.
De plus, ils avaient développé un plan pour mettre en oeuvre la «destruction systématique» de cibles urbaines et industrielles dans les pays du bloc de l’Est. On y mentionne spécifiquement et explicitement que la «population» serait touchée dans les villes suivantes: Beijing, Moscou, Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg), Berlin-Est et Varsovie.
Les États-Unis souhaitaient donc non seulement anéantir les installations militaires et industrielles de leur grand rival, mais également exterminer sciemment la population de l’URSS et de ses alliés.
Évidemment, cela va à l’encontre de toutes les normes internationales en matière de conflit armé.
4000 fois Hiroshima
Le document révèle également que le SAC souhaitait construire une arme de 60 mégatonnes pour, essentiellement, deux raisons. La première est l’effet dissuasif que celle-ci aurait eu sur l’Union soviétique dans l’éventualité où le pays communiste aurait songé à utiliser son arsenal nucléaire. La seconde est que la bombe de 60 mégatonnes aurait pu produire des «résultats significatifs» en cas d’attaque surprise des Soviétiques.
Rappelons que Little Boy, la bombe nucléaire larguée sur Hiroshima le 6 août 1945, avait une puissance estimées à 13 kilotonnes.
L’arme voulue par le SAC était donc 4000 fois plus puissante.
Frédéric Guindon
source JDM
Selon le National Security Archive, une association à but non-lucratif basée à l’université George Washington (Washington, D.C.), le document qu’ils ont rendu public pour la première fois ce mois-ci ne se compare à aucune autre archive datant de la période où les deux super puissances étaient à couteaux tirés.
Intitulé SAC (Strategic Air Command) Atomic Requirements Study for 1959 (en français: Étude des exigeances atomiques pour 1959 du Commandement stratégique aérien), ce document produit en 1956 fournit la liste la plus complète et la plus détaillée des cibles nucléaires américaines de tous les documents secrets jamais dévoilés.
À donner la chair de poule
Selon les auteurs de l’étude, les endroits ciblés combinés aux techniques de bombardements nucléaires auraient exposé les civils et «les forces et les populations amicales» à des niveaux élevés de radioactivité mortelle.
De plus, ils avaient développé un plan pour mettre en oeuvre la «destruction systématique» de cibles urbaines et industrielles dans les pays du bloc de l’Est. On y mentionne spécifiquement et explicitement que la «population» serait touchée dans les villes suivantes: Beijing, Moscou, Leningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg), Berlin-Est et Varsovie.
Les États-Unis souhaitaient donc non seulement anéantir les installations militaires et industrielles de leur grand rival, mais également exterminer sciemment la population de l’URSS et de ses alliés.
Évidemment, cela va à l’encontre de toutes les normes internationales en matière de conflit armé.
4000 fois Hiroshima
Le document révèle également que le SAC souhaitait construire une arme de 60 mégatonnes pour, essentiellement, deux raisons. La première est l’effet dissuasif que celle-ci aurait eu sur l’Union soviétique dans l’éventualité où le pays communiste aurait songé à utiliser son arsenal nucléaire. La seconde est que la bombe de 60 mégatonnes aurait pu produire des «résultats significatifs» en cas d’attaque surprise des Soviétiques.
Rappelons que Little Boy, la bombe nucléaire larguée sur Hiroshima le 6 août 1945, avait une puissance estimées à 13 kilotonnes.
L’arme voulue par le SAC était donc 4000 fois plus puissante.
Frédéric Guindon
source JDM
Commentaire