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Reuters porte un démenti aux suggestions des officiels américains : " l’attaque au missile contre le navire de guerre américain dans les eaux du Yémen n’a rien à voir avec l’Iran".
Dans un rapport, Reuters a écrit que la crise au Yémen s’était largement intensifiée :
" La marine américaine a tiré des missiles en direction des sites radars situés dans des zones contrôlées par les combattants Ansarallah et l’Iran a de son côté envoyé des navires dans les eaux yéménites. Cela pourrait élargir les risques d’une confrontation militaire directe entre l’Iran d'une part et les Etats-Unis et leur allié saoudien de l'autre".
Reuters se lance ensuite dans des spéculations et analyse la "différence du comportement qu'affiche l'Iran dans le golfe Persique et le golfe d'Aden : "l’Iran ne ménagerait aucun effort pour défier ses adversaires dans le Golfe (persique), tandis qu’il évite toute confrontation avec Washington à l'extérieur de ses frontières, surtout au Yémen".
Le rapport ne se garde pas toutefois d'aller dans le sens de la version de Washington pour justifier le pilonnage des sites radars d'Ansarallah :" le bombardement par les Etats-Unis de trois sites radars contrôlés par Ansarallah est intervenu après que deux navires avaient été pris pour cible, séparément, à proximité du détroit de Bab al-Mandeb ; pourtant ces deux missiles n’ont pas atteint leur cible et la troisième attaque rapportée à la fin de la semaine dernière est en cours d’examen".
Ce missile a été tiré depuis les régions septentrionales sous contrôle d’Ansarallah mais rien ne dit que c'est Ansarallah qui a procédé à ce tir de missile. Le mouvement a par ailleurs démenti tout tir de missiles contre le navire de guerre US".
Reuters revient ensuite sur la réaction des médias iraniens et écrit : "Quant aux médias iraniens, ils confirment le déploiement des navires iraniens dans la région, déploiement qui constituerait une riposte aux agissements des Etats-Unis. Les navires « Alvand » et « Bouchehr » ont été dépêchés pour patrouiller dans le golfe d’Aden. Ils se rendront également en Somalie et en Tanzanie pour lutter contre les pirates de mer".
Le rapport de Reuters s'attarde aussi sur le soutien de Washington à Riyad dans sa guerre contre le Yémen : "Après le bombardement par Riyad d’une cérémonie de deuil à Sanaa, les Etats-Unis ont décidé de réviser leur soutien à l’Arabie saoudite ; cela aboutira sans doute à ce que les Etats-Unis réduisent leur soutien à Riyad comme le souhaite l’Iran. L'Iran joue intelligemment sa présence au Yémen et veut éviter tout enlisement"
"Malgré de multiples trêves, la guerre se poursuit toujours au Yémen, mais l’Iran et les Etats-Unis ont tout fait pour éviter une confrontation. Les tirs de missiles ne devrait pas s’intensifier puisqu’ils peuvent compliquer la situation pour les deux pays ; chose que ne souhaitent ni l'Iran ni les Etats-Unis" !
PARS TODAY
Dans un rapport, Reuters a écrit que la crise au Yémen s’était largement intensifiée :
" La marine américaine a tiré des missiles en direction des sites radars situés dans des zones contrôlées par les combattants Ansarallah et l’Iran a de son côté envoyé des navires dans les eaux yéménites. Cela pourrait élargir les risques d’une confrontation militaire directe entre l’Iran d'une part et les Etats-Unis et leur allié saoudien de l'autre".
Reuters se lance ensuite dans des spéculations et analyse la "différence du comportement qu'affiche l'Iran dans le golfe Persique et le golfe d'Aden : "l’Iran ne ménagerait aucun effort pour défier ses adversaires dans le Golfe (persique), tandis qu’il évite toute confrontation avec Washington à l'extérieur de ses frontières, surtout au Yémen".
Le rapport ne se garde pas toutefois d'aller dans le sens de la version de Washington pour justifier le pilonnage des sites radars d'Ansarallah :" le bombardement par les Etats-Unis de trois sites radars contrôlés par Ansarallah est intervenu après que deux navires avaient été pris pour cible, séparément, à proximité du détroit de Bab al-Mandeb ; pourtant ces deux missiles n’ont pas atteint leur cible et la troisième attaque rapportée à la fin de la semaine dernière est en cours d’examen".
Ce missile a été tiré depuis les régions septentrionales sous contrôle d’Ansarallah mais rien ne dit que c'est Ansarallah qui a procédé à ce tir de missile. Le mouvement a par ailleurs démenti tout tir de missiles contre le navire de guerre US".
Reuters revient ensuite sur la réaction des médias iraniens et écrit : "Quant aux médias iraniens, ils confirment le déploiement des navires iraniens dans la région, déploiement qui constituerait une riposte aux agissements des Etats-Unis. Les navires « Alvand » et « Bouchehr » ont été dépêchés pour patrouiller dans le golfe d’Aden. Ils se rendront également en Somalie et en Tanzanie pour lutter contre les pirates de mer".
Le rapport de Reuters s'attarde aussi sur le soutien de Washington à Riyad dans sa guerre contre le Yémen : "Après le bombardement par Riyad d’une cérémonie de deuil à Sanaa, les Etats-Unis ont décidé de réviser leur soutien à l’Arabie saoudite ; cela aboutira sans doute à ce que les Etats-Unis réduisent leur soutien à Riyad comme le souhaite l’Iran. L'Iran joue intelligemment sa présence au Yémen et veut éviter tout enlisement"
"Malgré de multiples trêves, la guerre se poursuit toujours au Yémen, mais l’Iran et les Etats-Unis ont tout fait pour éviter une confrontation. Les tirs de missiles ne devrait pas s’intensifier puisqu’ils peuvent compliquer la situation pour les deux pays ; chose que ne souhaitent ni l'Iran ni les Etats-Unis" !
PARS TODAY