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Arnaud Montebourg, candidat à l’Elysée parle de la coopération algéro-française

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  • Arnaud Montebourg, candidat à l’Elysée parle de la coopération algéro-française

    : «Il faut engager la coproduction industrielle et technologique»
    Écrit par Mohamed Adel HADJI et Jacky Naidja

    Arnaud Montebourg, candidat à l’Elysée parle de la coopération algéro-française : «Il faut engager la coproduction industrielle et technologique»
    L’ancien ministre de l’Economie et du Budget et candidat à l’élection présidentielle 2017 en France, Arnaud Montebourg, affirme dans cet entretien accordé à Reporters que le rapprochement France/Maghreb est plus que jamais nécessaire pour le développement de l’économie des deux parties. L’avocat socialiste de 54 ans évoque également la co-production entre les sociétés algériennes et françaises.

    Reporters : Vous avez toujours plaidé pour un rapprochement France/Maghreb. Tenez-vous toujours à ce rapprochement ?

    Arnaud Montebourg : Je tiens plus que jamais à ce rapprochement. D’abord notre histoire et notre géographie font que notre travail de la complémentarité économique de partage est plus que jamais d’actualité. J’ai défendu lorsque j’étais au gouvernement le partage du travail entre le Nord et le Sud et pas forcément entre la Chine et l’Europe, et donc faire en sorte que l’Afrique y participe. Le Nord se développe à partir de technologies européennes, mais également du marché africain qui est en plein essor. Il ne s’agit plus seulement maintenant de faire du commerce, mais d’engager la coopération et la coproduction industrielle et technologique. J’avais d’ailleurs mandaté à l’époque Jean-Louis Levet, haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, pour travailler concrètement sur des projets de co-production et je me félicite de la progression connue. Mais cette politique doit s’amplifier encore et les autorités algériennes et françaises doivent avoir à cœur de maintenir toujours une relation stratégique des plus importantes.

    Vous avez longtemps défendu la co-production. Y a-t-il des secteurs plus éligibles que d’autres ?

    Il y a un certain nombre de secteurs qui fonctionnent merveilleusement bien tel que l’automobile. D’ailleurs, l’implantation de l’usine Renault à Oran a été l’occasion du développement de la sous-traitance. Il y a le domaine de l’énergie également, mais aussi les matières premières et le raffinage. Pour ma part, j’ai toujours défendu l’idée de la facilitation de l’investissement français en Algérie, mais également de l’investissement algérien en France de manière à créer un flux d’affaires entre les deux pays.

    En dépit des efforts de rapprochement entre la France et l’Algérie, la question de la libre circulation et de la délivrance de visas est toujours d’actualité. Un commentaire ?

    Cette question a toujours été au cœur de la relation entre les deux pays puisqu’il y avait un régime spécial après les accords d’Evian qui a été constitué et sur lequel nous vivons encore. Il est normal que les deux gouvernements français et algérien aient une vision spéciale de la relation en raison de notre histoire, mais il ne faut pas traiter cette question au plus haut niveau. Il faut organiser en quelque sorte la bonne fluidité entre les deux pays.

    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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