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Le Syndicat national autonome des travailleurs d'électricité et du gaz (SNATEGS) a dénoncé ce dimanche 23 octobre l'harcèlement sexuel dont sont victimes les employées de Sonelgaz. Dans un communiqué de presse, le syndicat a condamné des "actes immoraux" de la part de "hauts cadres" contre les "femmes travailleuses" du groupe, après l'harcèlement d'une employée de la Société de prévention et d'action en sécurité à Annaba par son directeur.
Ce dernier a été poursuivi par le juge du tribunal de Annaba pour harcèlement sexuel sur une employée, suite à une plainte de celle-ci.
Les membres du SNATEGS demeurent surtout remontés contre les responsables du groupe Sonelgaz qui étaient non seulement restés indifférents aux plaintes de la victime mais avaient par la suite tenté de la faire chanter en lui exigeant de retirer sa plainte auprès du tribunal Annaba.
Refusant de céder à ces menaces, elle a été traduite en conseil de discipline avant d'être démise de ses fonctions, selon la même source.
Dans le même communiqué, le syndicat, après avoir dénoncé ces pratiques "immorales" tout en soulignant l'inertie des responsables, s'est interrogé sur la non application des lois contre ces atteintes à la personne.
La même organisation a exprimé son intention "la plus ferme" de continuer à combattre ces "pratiques immorales" de la part de "hauts cadres" du groupe, affirmant que ses membres feront tout pour que cette victime du harcèlement sexuel à Annaba soit rétablie dans ses droits et réintégrée à son poste.
Le syndicat a affirmé que ses membres ont toujours dénoncé des actes de harcèlements sexuels auprès des responsables du groupe Sonelgaz. Ils regrettent que leurs dénonciations sont restées sans réponses, prenant cette fois-ci l'opinion publique à témoin de cette énième dénonciation.
