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Parce qu’il s’appelle “Khalil”/ Un homme d’affaires Algero- britannique emprisonné en Algérie

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  • Parce qu’il s’appelle “Khalil”/ Un homme d’affaires Algero- britannique emprisonné en Algérie

    Le gouvernement algérien est accusé d’avoir entraîné injustement un homme d’affaire Britannique dans le procès dit “Kafka-esque” de Sonatrach, depuis plus de trois ans, sans qu’aucun chef d’accusation n’ait été retenu à son contre, rapporte le Daily Telegraph dans son Edition de ce Dimanche. Amine Khalil, un ingénieur en mécanique résidant dans le quartier Londonien de Streatham, affirme avoir fait l’objet d’énormes pressions émanant des services de sécurités Algériens, pour qu’il rentre au pays, afin qu’il soit entendu dans une affaire de corruption liée à la compagnie étatique pétrolière Algérienne Sonatrach.
    Craignant pour la sécurité de sa famille, qui vit en Algérie, et qui aurait, semble-t-il, reçu des menaces de la part d’une brigade de police locale, Amine Khalil décide alors de se rendre à la hâte en Algérie pour se mettre à la disposition des enquêteurs. Khalil a travaillé brièvement pour Sonatrach en 2007, pour le compte de sa compagnie LPR basée à Londres dans le cadre d’un de ses contrats en Algérie. Ce père de famille de deux enfants qui s’est confié au quotidien Britannique « The Daily Telegraph » a tenu à préciser qu’en qualité d’homme d’affaires expérimenté portant la citoyenneté britannique, il pensait qu’il serait en sécurité en Algérie. Aujourd’hui, il admet qu’il était trop naïf de prendre un tel risque.
    Et pour reprendre le fil des événements liés a l’affaire de l’ingénieure Algéro-Britannique, aussitôt débarqué à Alger, il a été immédiatement interpellé et embarquer dans un car de détenus sous une avalanche de menace, avec 30 autres “suspects” et conduit directement vers un bâtiment rural désaffecté, présenté par ses ravisseurs comme étant un palais de justice. Il a ensuite été présenté devant un juge, ce dernier a prononcé de vagues accusations au sujet de faits de «népotisme», sans pour autant préciser qu’il s’agissait d’accusations formelles à son encontre. Un détail a, en revanche, capté l’attention du mise en cause, il s’agit d’une bizarre confusion d’identité du juge, qui semblait penser qu’Amine Khalil était lié à Chakib Khelil, l’ancien ministre Algérien de l’énergie. Après l’audience, Amine a été effectivement dépouillé de son passeport et forcé de rester dans le pays pour assister à d’innombrables interviews et d’audiences judiciaires au cours des trois prochaines années, alors qu’il n’était pas en mesure de comprendre clairement l’ensemble des démarches, étant donné que toute les interventions se déroulaient exclusivement en langue Arabe.
    Khallil Amine est depuis bloqué en Algérie, alors que les autorités refusaient toujours de procéder à lever son interdiction de Voyage, bien que l’enquête ait été bouclée en Décembre à 2015. En attendant un dénouement par voie légal de ce cauchemar pour ce cadre de haut niveau, des propositions lui ont été, cependant, faites en vue, semble-t-il, d’accélérer le processus de sa mise en liberté. Le détenu évoque une proposition consistant a payé un grand-pot de-vin en contrepartie de sa libération, chose qu’il refuse à faire, une question de principe. Chakib Khalil a déjà manqué la naissance de son deuxième enfant, Libby Annabelle, âgée aujourd’hui de six mois, alors que sa santé s’était sérieusement détériorée en prison.
    Ses avocats qui ont qualifié cette affaire de «pure cauchemar kafkaïen » ont exhorté le Foreign Office Britannique de soulever le cas d’Amine avec ses homologues algériens car la vie de l’homme est en danger, Cependant, le Foreign Office a clairement laissé entendre qu’il ne serait pas en mesure de fournir une quelconque assistance consulaire à M. Khalil, étant donné qu’il a la double nationalité Algéro-Britannique, soulignant au passage que son cas ne constitue pas un danger immédiat.
    L’équipe rédactionnelle du Daily Telegraph qui tente de comprendre les dessous de cette affaire a essayé, maintes fois d’obtenir des explications auprès des autorités algériennes à travers notamment leur ambassade à Londres et son ministère de l’Intérieur à Alger, mais aucune explications ne lui a été fournie au sujet des allégations, et les raisons pour lesquelles Khalil Amine est toujours bloqué à Alger alors que son état de santé se détériore de jour en jour. En tous cas sa femme, Dorota ne compte pas baisser les bras. Elle envisage de saisir d’autres juridictions Internationales, y compris la Cour Européenne des droits de l’homme.
    M. A
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