Depuis maintenant plus d’un an, l’Algérie fait face à de grandes difficultés financières. Déjà déficitaire à hauteur de 25 milliards de dollars en 2015, l’État devrait enregistrer un déficit de près de 30 milliards de dollars en 2016. Mais le pire est à venir. En effet, la situation ne devrait pas s’améliorer d’ici l’année prochaine. Bien au contraire, tout semble indiquer qu’elle risque d’empirer en 2017, lorsque les effets de la crise se feront véritablement ressentir. Dans tous les cas, l’Algérie restera déficitaire jusqu’en 2020, selon le FMI.
Le contre-choc pétrolier se fera durement ressentir en 2017. Avec la possibilité d’un second choc prévu par un groupe de professeurs et économistes algériens, les recettes fiscales tirées de la production de pétrole vont se réduire en 2016, voire en 2017. Du côté des recettes fiscales ordinaires, soit hors hydrocarbures, l’impact de la crise se fait souvent ressentir avec un ou deux ans de décalage. En effet, les conséquences interviennent lorsque les recettes des impôts, notamment sur les sociétés, se réduisent. Les entreprises ne paient leurs impôts que l’année qui suit l’activité. Par exemple, les impôts de 2015 sont perçus par l’État en 2016.
C’est ce qui a permis d’atténuer le choc. Sauf que l’année 2015 était marquée par une activité encore robuste, contrairement à l’année 2016 qui a vu notamment les premiers gels effectifs de projets par le gouvernement. Ainsi, avec une activité économique en baisse en 2016, les recettes fiscales de l’État seront particulièrement faibles en 2017. En parallèle, la faiblesse des prix du pétrole ne permet pas de compenser ce vide. Le budget de l’État, déjà dépendant à 60% des recettes fiscales pétrolières, s’en verra lourdement handicapé. Avec une moyenne des prix du baril extrêmement faible lors des 6 premiers mois de l’année – sous la barre de 50 dollars – l’Algérie est bien loin du minimum de 100 dollars/baril nécessaire à équilibrer son budget.
Source: decryptnewsonline.com
Le contre-choc pétrolier se fera durement ressentir en 2017. Avec la possibilité d’un second choc prévu par un groupe de professeurs et économistes algériens, les recettes fiscales tirées de la production de pétrole vont se réduire en 2016, voire en 2017. Du côté des recettes fiscales ordinaires, soit hors hydrocarbures, l’impact de la crise se fait souvent ressentir avec un ou deux ans de décalage. En effet, les conséquences interviennent lorsque les recettes des impôts, notamment sur les sociétés, se réduisent. Les entreprises ne paient leurs impôts que l’année qui suit l’activité. Par exemple, les impôts de 2015 sont perçus par l’État en 2016.
C’est ce qui a permis d’atténuer le choc. Sauf que l’année 2015 était marquée par une activité encore robuste, contrairement à l’année 2016 qui a vu notamment les premiers gels effectifs de projets par le gouvernement. Ainsi, avec une activité économique en baisse en 2016, les recettes fiscales de l’État seront particulièrement faibles en 2017. En parallèle, la faiblesse des prix du pétrole ne permet pas de compenser ce vide. Le budget de l’État, déjà dépendant à 60% des recettes fiscales pétrolières, s’en verra lourdement handicapé. Avec une moyenne des prix du baril extrêmement faible lors des 6 premiers mois de l’année – sous la barre de 50 dollars – l’Algérie est bien loin du minimum de 100 dollars/baril nécessaire à équilibrer son budget.
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