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Égypte : Al-Sissi objet de menaces saoudiennes

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  • Égypte : Al-Sissi objet de menaces saoudiennes

    Égypte : Al-Sissi objet de menaces saoudiennes

    20 octobre 2016

    Le président Abdel Fattah Al-Sissi est menacé par le prince héritier en second et ministre saoudien de la Défense, Mohammed Ben Salmane, de connaître le même sort que l’ex-président Hosni Mubarak, en cas de refus de céder les deux îles de Tiran et Sanafir à l’Arabie Saoudite en vertu d’un accord signé entre les deux pays.


    Selon Mashreq News, après que le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi, a tenté de nier devant la presse les divergences entre Riyad et le Caire, Mohkarem Mohammad Ahmad, célèbre journaliste et écrivain égyptien a révélé lors d’une émission télévisée qu’Israël devrait prendre la responsabilité d’assurer la sécurité de ces deux îles stratégiques de la mer Rouge.
    Ce journaliste a révélé aussi l’arrêt à plusieurs reprises par Riyad des importations du gaz vers l’Égypte. L’Arabie Saoudite avait même conditionné, l’atterrissage de l’avion de Salman Ben Abdelaziz sur le sol égyptien, à la reconnaissance de la souveraineté saoudienne sur deux îles.
    Selon un rapport d’Asharq al–Awsat, ce message de menace, dont la teneur n’avait pas été jusqu’à présent publiée, a été envoyé par le prince héritier en second, Mohammad Ben Salmane, à l’adresse du président égyptien.
    De même, une source saoudienne proche du journal, a affirmé que dans un récent message à l’adresse d’Al-Sissi, le vice-prince héritier, revient sur un fichier audio, dans lequel le président égyptien avait déclaré que l’argent est abondant « comme les grains du riz » pour les pays du golfe Persique. Le prince saoudien a ensuite menacé Al-Sissi de lui infliger le même sort que Mubarak s’il n’écoute pas les diktats de Riyad.
    Toujours selon cette nouvelle, Ben Salman a menacé que si l’Égypte ne remet pas immédiatement les deux îles de Tiran et Sanafir à l’Arabie, et si elle ne renonce pas à l’embellie de ses relations avec l’Iran, et enfin si elle ne cesse pas son soutien au gouvernement syrien, Riyad suspendra tous ses investissements en Égypte afin de pousser al-Sissi à connaître le même sort que l’ex-président Hosni Mubarak.

    Réseau International

  • #2
    L'Egypte pourrait répondre à Riyad

    13.10.2016

    La perspective d'un rapprochement du Caire avec Téhéran continue à faire des remous en Arabie saoudite.


    Après avoir été privé de livraison du pétrole saoudien, l'Egypte fait face à des critiques saoudiennes pour sa décision de projeter dans plusieurs salles de cinéma au Caire et en Alexandrie un film iranien baptisé "Bodyguard". Cette projection met en scène la vie du commandant en chef de la force Qods, du CGRI, le général Soleymani.
    Après l'annonce par l'Arabie saoudite de l'arrêt des livraisons du pétrole saoudien à l'Egypte, un journaliste égyptien rappelle que son pays pourrait s'alimenter auprès du fournisseur iranien et vénézuélien d'autant plus que l'Iran et le Venezuela s'y sont déjà portés candidats.
    Le journaliste de Al Watan, Abdellah Al Sanaoui fait remarquer qu"en Syrie, la position de l'Egypte est plus proche de celle de l'Iran et de la Russie que de celle que suivent l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie et les Etats-Unis : " Ceci dit, ce n'est pas en boycottant Le Caire que l'Arabie saoudite pourrait nous décider à ce que nous nous changions de positions"
    " L'Iran et le Venezuela se sont déclarés prêts à nous apporter leur soutien énergétique. Le fait que l'Egypte tourne le dos à l'Arabie saoudite pour faire appel à l'aide de l'Iran et du Venezuela aggravera les crises que traverse Riyad dans la région. et les coûts en deviendront si lourds que Riyad finira par capituler"
    L'auteur critique vertement les saoudiens pour leur comportement outrageant à l'encontre de l'Egypte : " Aucun pays ne peut traiter de la sorte l'Egypte et l'Arabie devra payer le prix fort de son attitude".
    Le "oui" de l'Egypte au Conseil de sécurité de l'ONU à la résolution proposée par Moscou sur une trêve à Alep a provoqué l'ire de Riyad qui a ordonné à Aramco, géant pétrolier saoudien, de fermer ses vannes sur l'Egypte. Selon une toute dernière information, l'ambassadeur saoudien au Caire vient d'être rappelé pour des consultations à Riyad.

    presstv.ir/

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    • #3
      Ils sont entrain de perdre la tete les ben saouds.

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      • #4
        Salam,

        Ce sissi est malin.. connaissant la haine des Al-Saoud contre les frères musulmans, il a utilisé leur soutien médiatique pour son coup d’Etat.. il a exploité leur soutien financier jusqu’à ce que les Al-Saoud ne soient plus utiles.. Il (Sissi) se tourne naturellement vers l’axe russo-chiite pour trouver un soutien contre la menace fantôme des réseaux terroristes (ou pas) qui menacent son pouvoir.. et l’action des russo-chiites en Syrie le conforte dans son choix. Une défaite de Bachar impliquerait une démocratie dans un pays arabe.. et une démocratie est naturellement contre un régime de dictature. Ce qui explique aussi son action en Libye aux côtés de Haftar.

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        • #5
          Une défaite de Bachar impliquerait une démocratie dans un pays arabe..
          Le plus probable dans ce cas, c'est un pays gouverné par l'EI.
          donc, à moins que EI = Démocratie, je comprends mal vos propos.

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          • #6
            Ce sissi est malin
            tellement malin,qu'il s'alligne volontiers sur les sionistes americains en massacrant les opposants ou en les mettant dans des geôles et après organiser les élections.

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            • #7
              Envoyé par Carthage
              Le plus probable dans ce cas, c'est un pays gouverné par l'EI.
              donc, à moins que EI = Démocratie, je comprends mal vos propos.
              Effectivement tu n’as pas compris mes propos.. relis un peu, sans préjugés, et tu liras que je n’ai pas cité l’EI. D’ailleurs l’EI, en tant qu’organisation, a de très faibles chances de survivre.. mais en tant qu’idée.. un Etat géré par une législation musulmane restera tjrs d’actualité.. mais ce n’est pas le sujet. L’Iran est un Etat Islamique (EI) et en même temps, c’est un pays apparemment démocratique.
              Pour résumer.. j’ai voulu juste dire que le rapprochement entre Sissi et les iraniens se fait sur des bases d’intérêts communs..

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              • #8
                Il y a de trés braves gens qui combattent le régime et n'ont rien avec l'EI.

                Ce sont peut être de bon musulmans c'est tout , mais USA ne laissera aucun régime démocratique s'installe en Syrie, surtout si hillary s'installe à washington
                La haine aveugle

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                • #9
                  L'InterView, sur les tensions entre l'Égypte et l'Arabie Saoudite. Le 19.10.16

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                  • #10
                    Le conflit entre l’Egypte et l’Arabie saoudite sur la résolution de la crise syrienne exposé au grand jour

                    Par N. Mozes *

                    Ces dernières semaines, les désaccords sur la crise syrienne entre l’Egypte et l’Arabie saoudite ont atteint de nouveaux sommets. Ces différends de longue date se sont récemment aggravés et ont éclaté au grand jour, notamment depuis le vote de l’Egypte, le 8 octobre 2016 au Conseil de sécurité des Nations unies, en faveur d’un projet de résolution russe sur la situation à Alep, projet auquel l’Arabie saoudite s’est opposée.

                    Le soutien de l’Egypte au projet de résolution russe a révélé de façon flagrante l’existence d’un conflit avec l’Arabie saoudite sur la crise syrienne, et résulte d’une démarche égyptienne indépendante qui a placé le pays résolument en dehors du camp saoudien. En fait, la position de l’Egypte sur la résolution de la crise syrienne est clairement plus proche de celle de la Russie, alliée de Bachar Al-Assad, que de la position saoudienne.

                    Au cours des semaines qui ont précédé le vote aux Nations unies, de hauts-représentants égyptiens, menés par le président Abd Al-Fattah Al-Sissi et le ministre des Affaires étrangères Sameh Shukri, ont exprimé publiquement leur position sur la crise syrienne et clarifié les points de désaccord avec l’Arabie saoudite sur ce sujet. Leurs déclarations, ainsi que les articles publiés dans la presse égyptienne, présentent l’Arabie saoudite comme favorable à une solution militaire en Syrie et soutenant les factions armées, contrairement à l’Egypte, qui défend une solution politique, cherche à mettre fin au bain de sang dans le pays et à préserver son unité et sa stabilité, et à mettre fin à l’expansion du terrorisme depuis la Syrie vers d’autres pays. Ils ont ajouté qu’alors que l’Arabie saoudite insiste sur la mise à l’écart de Bachar Al-Assad comme condition d’une solution en Syrie, l’Egypte ne partage pas ce point de vue. Certains articles ont souligné l’importance de la Syrie pour l’Egypte et les liens sécuritaires et stratégiques entre les deux pays, affirmant que la position de l’Egypte en Syrie est conforme aux intérêts égyptiens qui ont préséance sur les intérêts arabes.

                    L’Arabie saoudite, de son côté, a été exaspérée par le soutien de l’Egypte au projet de résolution russe. Le représentant saoudien à l’ONU, Abdallah Yahya Al-Mouallimi, a demandé comment il était possible que certains pays non arabes soient plus proches des positions arabes que l’Egypte. En outre, l’ambassadeur saoudien en Egypte, Ahmed Al-Kattan, a été rappelé à Riyad pour concertation.

                    L’Arabie saoudite a également commencé à prendre des mesures économiques, apparemment en réaction aux divergences significatives entre les positions égyptienne et saoudienne. Ainsi, deux jours après le vote au Conseil de sécurité des Nations unies, il a été signalé que la plus importante compagnie pétrolière saoudienne, Saudi Aramco, a suspendu la fourniture de pétrole à l’Egypte, et que Saudia Airlines, compagnie aérienne nationale saoudienne, n’a pas approuvé les vols d’EgyptAir vers l’Arabie saoudite. Ces décisions ont été considérées en Egypte comme des sanctions économiques de la part de l’Arabie saoudite.

                    La colère saoudienne contre l’Egypte s’est exprimée dans de nombreux articles de presse saoudiens décrivant le régime d’Al-Sissi comme ingrat, au regard du soutien matériel et politique significatif que l’Arabie saoudite lui a octroyé. Dans le même temps, d’autres articles ont appelé à comprendre le point de vue de l’Egypte, en particulier au vu de sa situation politique complexe.

                    Notons que les relations égypto-saoudiennes depuis l’accession au pouvoir d’Al-Sissi ont connu des hauts et des bas. Les deux pays ont tenté de préserver un front uni et des relations étroites. L’Arabie saoudite a soutenu Al-Sissi et sa mise hors-la-loi du régime des Frères musulmans (FM) dirigés par Mohamed Morsi. Le soutien saoudien au régime égyptien actuel s’est également manifesté par une aide économique significative à l’Egypte. Le président égyptien Al-Sissi, pour sa part, a déclaré à plusieurs occasions que l’armée égyptienne était en alerte maximale, prête à défendre les pays-frères de l’Egypte dans le Golfe, s’ils étaient directement menacés. En avril 2016, le monarque saoudien Salman a effectué une visite historique en Egypte, au cours de laquelle il a reconnu la souveraineté saoudienne sur les îles de la Mer rouge de Tiran et de Sanafir, qui étaient sous souveraineté égyptienne depuis des années, et accepté de les restituer au Royaume. Une série d’accords économiques ont également été conclus au cours de cette visite.

                    Toutefois, malgré leurs efforts pour préserver une unité apparente, des désaccords significatifs sont apparus entre les deux pays sur différentes questions – principalement l’ouverture de l’Arabie saoudite envers la Turquie et les FM, que l’Egypte considère comme des ennemis, et dans le sens inverse, des indications d’un possible rapprochement entre l’Egypte et l’Iran, ainsi que la position de l’Egypte sur la Syrie. L’Arabie saoudite est également très déçue par l’étendue limitée de la coopération égyptienne avec elle dans sa guerre contre les Houthis au Yémen, et par l’incapacité de l’Egypte à mettre en œuvre à ce jour l’accord sur le transfert des deux îles.

                    La colère saoudienne a également été déclenchée par la participation d’une importante délégation égyptienne, dirigée par le mufti égyptien Shawki Allam, le cheikh d’Al-Azhar Ahmad Al-Tayeb, et le conseiller d’Al-Sissi Ossama Al-Azhari, lors d’une conférence de religieux musulmans à Grozny fin août 2016, sous le titre « Qui sont les sunnites ? ». Les religieux saoudiens n’étaient pas invités à cette conférence, et sa déclaration finale, qui définissait le terme sunnite, ne faisait pas mention du wahhabisme et du salafisme. L’Arabie saoudite a considéré cette conférence comme un complot contre son statut de dirigeant du monde sunnite et adressé de vives critiques à l’Egypte pour sa participation à cet événement.

                    * N. Mozes est chargée de recherche à MEMRI

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