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•126 nouveaux projets à participation étrangère en 2006, contre 95 en 2005, soit +32%
•Parmi les 126 projets réalisés, il y a 71 nouvelles implantations
•En termes de valeur, les montants mobilisés dans le domaine textile sont passés de 61.6MD en 2005 à 71.3 MD en 2006, soit +16%. Ces investissements ont permis de créer 7.400 emplois
Après deux ans de démantèlement des accords multifibres, le secteur textile a dissipé toutes les craintes, en affichant, fin 2006, une situation pratiquement stationnaire des exportations (-0,68%), mais en nette augmentation quant aux investissements. En effet, les chiffres disponibles au ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME font état de 126 nouveaux projets à participation étrangère en 2006, contre 95 en 2005, soit +32%. Parmi les 126 projets réalisés, il y a 71 nouvelles implantations.
En termes de valeur, les montants mobilisés dans le domaine textile sont passés de 61,6MD en 2005 à 71,3 MD en 2006, soit +16%. Ces investissements ont permis de créer 7.400 emplois.
En conséquence, « Il n’y a donc pas eu de choc dû au démantèlement des AMF », constate M. Larbi Youssef, directeur général du textile et de l’habillement, précisant que la Tunisie est maintenant le sixième habilleur de l’Union européenne avec une part de marché de 4,3%.
Sur le plan intérieur, le secteur continue d’occuper une bonne place dans le tissu économique avec 40% des emplois dans l’industrie manufacturière, 43% des exportations et 2.000 unités de production, dont 83% sont totalement exportatrices.
Le responsable du ministère précise par ailleurs que les fermetures ont touché uniquement les petits ateliers qui n’ont pas adhéré au programme de la mise à niveau et qui opèrent en sous-traitance. Et au fait, le secteur textile-habillement est celui qui utilise le plus ce mécanisme avec l’adhésion de 1.452 entreprises, dont 1.036 ont vu leur programme de mise à niveau approuvé.
Selon M. Larbi Youssef, la résistance du secteur textile tunisien est due à deux facteurs majeurs. «Il y a d’abord le savoir-faire des hommes d’affaires tunisiens, mais aussi de la main-d’œuvre.» Aujourd’hui, les patrons du secteur ont suffisamment d’expérience, selon notre interlocuteur, pour se défendre comme il se doit sur le marché, par la qualité, mais aussi par la réactivité, favorisée entre autres par la proximité. Au niveau de la main-d’œuvre, le secteur est suffisamment mature en Tunisie. La filière compte actuellement 21 centres de formation, 8 centres pour les agents de maîtrise, deux instituts supérieurs spécialisés, l’un dans le textile, l’autre dans la mode, et une filière à part entière dans l’Ecole nationale des ingénieurs de Monastir (Enim).
«Il y a ensuite l’attention particulière accordée au secteur par le gouvernement», souligne le directeur général du textile, en expliquant que «deux conseils ministériels ont été consacrés au secteur, le 2 mars 2005 et le 31 mars 2006. Et une stratégie en 4 axes a été arrêtée.»
Pour dynamiser la compétitivité, il a été convenu d’accorder une triple assistance, financière, technique et commerciale.
Pour développer l’activité de finissage, activité à valeur ajoutée élevée (30%), il a été décidé de créer une zone industrielle spécialisée à El Fejja. Il y aura d’ici 2008 une dizaine d’entreprises dans cette zone pour produire 150 millions de mètres de tissu. La Tunisie importe actuellement 400 millions de mètres.
Un programme de promotion du secteur à l’étranger, dont le coût s’élève à 4,5MD, et enfin, le développement des ressources humaines et l’amélioration de l’environnement du secteur sont aussi ciblés. Cela étant, «l’on s’attend à ce que le secteur réalise des améliorations au niveau de l’exportation en 2007», projette enfin le responsable du ministère de l’Industrie.
L.B.A.
•Parmi les 126 projets réalisés, il y a 71 nouvelles implantations
•En termes de valeur, les montants mobilisés dans le domaine textile sont passés de 61.6MD en 2005 à 71.3 MD en 2006, soit +16%. Ces investissements ont permis de créer 7.400 emplois
Après deux ans de démantèlement des accords multifibres, le secteur textile a dissipé toutes les craintes, en affichant, fin 2006, une situation pratiquement stationnaire des exportations (-0,68%), mais en nette augmentation quant aux investissements. En effet, les chiffres disponibles au ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME font état de 126 nouveaux projets à participation étrangère en 2006, contre 95 en 2005, soit +32%. Parmi les 126 projets réalisés, il y a 71 nouvelles implantations.
En termes de valeur, les montants mobilisés dans le domaine textile sont passés de 61,6MD en 2005 à 71,3 MD en 2006, soit +16%. Ces investissements ont permis de créer 7.400 emplois.
En conséquence, « Il n’y a donc pas eu de choc dû au démantèlement des AMF », constate M. Larbi Youssef, directeur général du textile et de l’habillement, précisant que la Tunisie est maintenant le sixième habilleur de l’Union européenne avec une part de marché de 4,3%.
Sur le plan intérieur, le secteur continue d’occuper une bonne place dans le tissu économique avec 40% des emplois dans l’industrie manufacturière, 43% des exportations et 2.000 unités de production, dont 83% sont totalement exportatrices.
Le responsable du ministère précise par ailleurs que les fermetures ont touché uniquement les petits ateliers qui n’ont pas adhéré au programme de la mise à niveau et qui opèrent en sous-traitance. Et au fait, le secteur textile-habillement est celui qui utilise le plus ce mécanisme avec l’adhésion de 1.452 entreprises, dont 1.036 ont vu leur programme de mise à niveau approuvé.
Selon M. Larbi Youssef, la résistance du secteur textile tunisien est due à deux facteurs majeurs. «Il y a d’abord le savoir-faire des hommes d’affaires tunisiens, mais aussi de la main-d’œuvre.» Aujourd’hui, les patrons du secteur ont suffisamment d’expérience, selon notre interlocuteur, pour se défendre comme il se doit sur le marché, par la qualité, mais aussi par la réactivité, favorisée entre autres par la proximité. Au niveau de la main-d’œuvre, le secteur est suffisamment mature en Tunisie. La filière compte actuellement 21 centres de formation, 8 centres pour les agents de maîtrise, deux instituts supérieurs spécialisés, l’un dans le textile, l’autre dans la mode, et une filière à part entière dans l’Ecole nationale des ingénieurs de Monastir (Enim).
«Il y a ensuite l’attention particulière accordée au secteur par le gouvernement», souligne le directeur général du textile, en expliquant que «deux conseils ministériels ont été consacrés au secteur, le 2 mars 2005 et le 31 mars 2006. Et une stratégie en 4 axes a été arrêtée.»
Pour dynamiser la compétitivité, il a été convenu d’accorder une triple assistance, financière, technique et commerciale.
Pour développer l’activité de finissage, activité à valeur ajoutée élevée (30%), il a été décidé de créer une zone industrielle spécialisée à El Fejja. Il y aura d’ici 2008 une dizaine d’entreprises dans cette zone pour produire 150 millions de mètres de tissu. La Tunisie importe actuellement 400 millions de mètres.
Un programme de promotion du secteur à l’étranger, dont le coût s’élève à 4,5MD, et enfin, le développement des ressources humaines et l’amélioration de l’environnement du secteur sont aussi ciblés. Cela étant, «l’on s’attend à ce que le secteur réalise des améliorations au niveau de l’exportation en 2007», projette enfin le responsable du ministère de l’Industrie.
L.B.A.