Al Hoceïma/Mort de Mohcine Fikri: 5 personnes placées en garde à vue
Cinq personnes présentes sur la scène du drame ont été placées en garde à vue, apprend Médias24 de source sûre. Premiers détails.
L’enquête sur le décès tragique de Mohcine Fikri s’est focalisée sur le camion-benne et la mise en marche du mécanisme de compactage.
Comme nous l’annoncions dans un précédent article, l’étude de la scène du drame et le visionnage des photos et des vidéos aboutissent à une question: qui a actionné la manette fatidique, qui met en marche la pelle de compactage?
Cette manette est située sur les deux côtés arrières du camion. Le chauffeur n’y a pas accès de sa cabine. Les conditions de sécurité dans le monde entier ne donnent cet accès au chauffeur que si le camion est doté de caméras arrières, ce qui n’était pas le cas.
Sur la scène du drame, dans les instants fatidiques qui ont précédé la mort de Mohcine Fikri, il y avait notamment les personnes suivantes:
-le défunt
-deux amis ou connaissances du défunt Mohcine, que l’on voit l’accompagner en sautant dans la benne;
-le chauffeur du camion accompagné de deux aides appelés en renfort pour l’aider à transporter le poisson destiné à être détruit, ainsi qu'un superviseur.
Cinq personnes ont été placées hier dimanche en garde à vue dans le cadre de l’enquête: le chauffeur, le superviseur, les deux hommes de peine et l'un des amis du défunt.
Selon nos sources, aucune d’entre elles n’a confirmé avoir entendu l’expression (Than mmou: broie-le) qui a fait l’objet d’un hashtag qui a enflammé la toile.
Médias24 a également demandé à des témoins oculaires et a écouté les bandes enregistrées qui circulent sur le net: cette expression ni aucune autre similaire n’est entendue. Notre journal est disposé à diffuser tout enregistrement ou témoignage qui prouverait l’existence d’un ordre ou d’une expression similaire.
Dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 octobre, ainsi que dans la journée du samedi, deux mots clés ont enflammé les esprits: le hashtag #broie-le, et la qualité de marchand ambulant que l’on a collée d’emblée à la victime, alors qu’il s’agit d’un marchand de gros.
Les gens qui sont sortis samedi ou dimanche pour manifester, exprimer leur tristesse, leur indignation ou leur colère, étaient sincères.
A côté de cela, il ne faut pas perdre de vue l'instrumentalisation de ce décès par des groupes, pour des motifs politiques, pour alimenter un séparatisme rifain ou pour déclencher l'instabilité.
Selon nos sources, une enquête administrative a été également ouverte au sujet du déroulement des événements et la manière dont elles ont été gérées par les agents d'autorité et les représentants des pouvoirs publics: en particulier, si les procédures légales ont été correctement appliquées? si la marchandise pouvait être détruite de la sorte sur la place publique dans un camion appartenant à la commune?...
media24
Cinq personnes présentes sur la scène du drame ont été placées en garde à vue, apprend Médias24 de source sûre. Premiers détails.
L’enquête sur le décès tragique de Mohcine Fikri s’est focalisée sur le camion-benne et la mise en marche du mécanisme de compactage.
Comme nous l’annoncions dans un précédent article, l’étude de la scène du drame et le visionnage des photos et des vidéos aboutissent à une question: qui a actionné la manette fatidique, qui met en marche la pelle de compactage?
Cette manette est située sur les deux côtés arrières du camion. Le chauffeur n’y a pas accès de sa cabine. Les conditions de sécurité dans le monde entier ne donnent cet accès au chauffeur que si le camion est doté de caméras arrières, ce qui n’était pas le cas.
Sur la scène du drame, dans les instants fatidiques qui ont précédé la mort de Mohcine Fikri, il y avait notamment les personnes suivantes:
-le défunt
-deux amis ou connaissances du défunt Mohcine, que l’on voit l’accompagner en sautant dans la benne;
-le chauffeur du camion accompagné de deux aides appelés en renfort pour l’aider à transporter le poisson destiné à être détruit, ainsi qu'un superviseur.
Cinq personnes ont été placées hier dimanche en garde à vue dans le cadre de l’enquête: le chauffeur, le superviseur, les deux hommes de peine et l'un des amis du défunt.
Selon nos sources, aucune d’entre elles n’a confirmé avoir entendu l’expression (Than mmou: broie-le) qui a fait l’objet d’un hashtag qui a enflammé la toile.
Médias24 a également demandé à des témoins oculaires et a écouté les bandes enregistrées qui circulent sur le net: cette expression ni aucune autre similaire n’est entendue. Notre journal est disposé à diffuser tout enregistrement ou témoignage qui prouverait l’existence d’un ordre ou d’une expression similaire.
Dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 octobre, ainsi que dans la journée du samedi, deux mots clés ont enflammé les esprits: le hashtag #broie-le, et la qualité de marchand ambulant que l’on a collée d’emblée à la victime, alors qu’il s’agit d’un marchand de gros.
Les gens qui sont sortis samedi ou dimanche pour manifester, exprimer leur tristesse, leur indignation ou leur colère, étaient sincères.
A côté de cela, il ne faut pas perdre de vue l'instrumentalisation de ce décès par des groupes, pour des motifs politiques, pour alimenter un séparatisme rifain ou pour déclencher l'instabilité.
Selon nos sources, une enquête administrative a été également ouverte au sujet du déroulement des événements et la manière dont elles ont été gérées par les agents d'autorité et les représentants des pouvoirs publics: en particulier, si les procédures légales ont été correctement appliquées? si la marchandise pouvait être détruite de la sorte sur la place publique dans un camion appartenant à la commune?...
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