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Message a mustapha benboulaid

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  • Message a mustapha benboulaid

    LE 29 OCTOBRE 2009, J'AVAIS ADRESSÉ UN MESSAGE A MUSTAPHA BENBOULAID (artcile publié par le Soir d'Algérie), APRES L'AVOIR RENCONTRÉ A SAIDA (lors de la première projection du Film d'Ahmed Rachedi "BENBOULAID" à l'occasion des journées cinématographiques à Saida):
    Bonne lecture:

    MUSTAPHA BENBOULAID RESSUSCITE À SAIDA !

    Nous vivrons comme des aigles, aux sommets du Djurdjura, des Aurès, Elouancharis et Fellaoucen…

    B Khelfaoui Publié dans Le Soir d'Algérie le 29 - 10 - 2009

    En dépoussiérant son grand écran, ce merveilleux univers virtuel dans lequel planèrent - évasion sans frontières - les générations pré-haraga, Saïda, qui fut heureuse par son carrefour des cultures, vient d'insuffler l'oxygène du 7e art à son théâtre régional, récemment rénové et habillé d'un nouveau look. En effet, les journées cinématographiques de Saïda organisées du 20 au 23 octobre 2009 sont venues, telle une brise de printemps, régénérer des esprits jusque-là emprisonnés dans la ténébreuse toile d'araignée du vide culturel.
    Ainsi, des projections de films, suivies de débat en présence des réalisateurs et d'un groupe d'intellectuels invités pour la circonstance, font revivre les fidèles cinéphiles le bon vieux temps du cinéclub d'Ahmed Bedjaoui… La première projection du classique et nostalgique 35 mm fut réservée à Ahmed Rachedi, le réalisateur de l'emblématique et historique l'Opium et le Bâton, pour son film Benboulaïd. Nul ne se doutait, avant l'extinction des feux, que dès les premiers coups de feu de la première séquence qui relatait la participation de notre héros aux meurtrières batailles de la Seconde Guerre mondiale, qu' «on» allait retrouver cet aigle des Aurès, dessiner ses traits, suivre ses pas, le côtoyer de près, de vie à trépas… La majorité des insoucieux téléspectateurs, métamorphosés comme par enchantement en témoins oculaires, tout en s'efforçant de ne pas s'effondrer en pleurs, découvrirent, vécurent l'histoire d'un homme légendaire. Un argaz qui a tenu à paraître toujours modeste, en joignant le geste à la parole, il sacrifia, avant sa personne, dans une tragédie funeste, tant sa fortune que sa famille, et en ne vivant que pour un peuple révolté et une Algérie secouée du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest, il ne se souciait guère du reste… ! On aurait voulu le toucher, le saluer, tentés - que nous fûmes - par cette rencontre d'outre-tombe. Que dis-je ! Par ces retrouvailles d'outre cieux ! Car force était de constater que c'est le type des braves algériens, ces valeureux aïeux qu'en face de qui tout un chacun de nous est envahi de fierté, d'honneur et de dignité quand il évoque leur histoire, leurs exploits vêtus de vertus et de piété… Benboulaïd ! Permettez à l'humble Cheayeb Lekhdim que je suis de vous tutoyer ! Je voudrais me sentir comme quelqu'un qui prétend avoir une part légitime de l'héritage sacré que tu as légué. Je ne parle pas - loin de moi l'idée d'un insignifiant partage pétrolé éphémère - des biens matériels que tu as volontairement négligés voire mis à la disposition de la Révolution qui était à tes yeux un engagement de priorité, tout ce qu'il y avait de plus noble, mais de ce message ayant une charge sémantique que seuls les Ben M'hidi, Zabana et tant d'autres inconnus, pouvaient décoder sans grands bavardages. Qu'avons-nous donné à l'Algérie et quelle Algérie lèguerions-nous à nos héritiers !? Et pour te prouver, distingué et respectueux «père» que tu l'es pour nous tous, que ton message est reçu - n'en déplaise aux fiches communales -, de là-haut où tu es, ne sois pas déçu par ces chahuts de gamins qui nous animent, nous réussirons bien, à notre tour, à résoudre l'équation des vingt-deux et des six…En attendant, et sans oser jouer avec une aussi légendaire personnalité que tu es, à la Fontaine, ou comme tu dis Ibn-Moukafa 3, je récite devant toi, cette légende que j'ai, en apprenant assidu et animé d'un grand intéressement, assimilée : «Une vielle légende indienne raconte qu'un brave trouva un jour un œuf d'aigle et le déposa dans le nid d'une ‘‘poule de prairie''.» L'aiglon vit le jour au milieu d'une portée de poussins de prairie et grandit avec eux. Toute sa vie l'aigle fit ce qu'une poule de prairie fait normalement. Il chercha dans la terre des insectes et de la nourriture. Il caqueta de la même façon qu'une poule de prairie. Et lorsqu'il volait, c'était dans un nuage de plumes et sur quelques mètres à peine. Après tout, c'est ainsi que les poules de prairie sont censées voler. Les années passèrent. Et l'aigle devint très vieux. Un jour, il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage. S'élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants, faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées. ‘‘Quel oiseau splendide !'' dit notre aigle à ses voisins. ‘‘Qu'est ce que c'est ?'' ‘‘C'est un aigle, le roi des oiseaux,'' acquêta sa voisine. ‘‘Mais il ne sert à rien d'y penser à deux fois. Tu ne sera jamais un aigle.'' Ainsi l'aigle n'y pensa jamais à deux fois. Il mourut en pensant qu'il était une poule de prairie.» Au demeurant, sache ô vénérée idole ! que nous n'accepterons jamais de vivre couvés dans le coton des poulaillers, nous vivrons comme des aigles, défiant les cieux, aux sommets du Djurdjura, des Aurès, Elouancharis et Fellaoucen… Mes respectueuses et chaleureuses salutations à tous les compagnons qui t'entourent là-haut dans le ciel. Celui qui a eu le privilège et l'honneur de te rencontrer à Saïda !

    http://www.lesoird************/artic...d=90522&cid=34
    Dernière modification par B.KHELFAOUI, 31 octobre 2016, 22h49.

  • #2
    « …il était une fois un homme qui dans le froid de la montagne… » …Ainsi devait commencer l’histoire d’un lion...

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