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Cela se passe au salon du livre II
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Bonsoir ACAPULCO
Il est le fruit d’un travail collectif d'intellectuels algériens pour la cause berbère
“Algérie arabe, en finir avec l'imposture” présenté au 21e SILA
Algérie arabe, en finir avec l'imposture (Éditions Koukou), est un ouvrage collectif de 247 pages qui a été présenté jeudi, lors d'une vente-dédicace, à la première journée du Salon international du livre d'Alger (Sila) par Hend Sadi, un des auteurs de ce livre. L’auteur est ainsi revenu sur l'une des questions les plus complexes de l'Algérie contemporaine : l'identité nationale.
Hend Sadi, écrivain, universitaire et militant de la cause berbérophone et kabyle, dresse avec Rabah Aït Messaoud et Hand Baïri dans Algérie Arabe, en finir avec l'imposture (éditions Koukou), un amer constat sur l'identité algérienne, la place réservée à la langue amazighe, et le combat des intellectuels et autres militants qui ont de tout temps défendu cette cause. Ce collectif d'écrivains a tenu à réunir, pour les besoins du livre, de nombreux auteurs qui ont participé à l'élaboration de ce travail, et dans lequel ils expriment leurs réflexions et leurs opinions, comme Amin Zaoui, Arezki Metref, ou encore l’artiste Lounis Aït Menguellet. Ces personnalités ont tenu à apporter, par leurs mots, leur militantisme et leur courage, des réponses à quelques questions qui revêtent une importance considérable dans notre société : le problème de l'identité nationale, ses composantes, la marginalisation du tamazight et ses causes. Outre ces écrivains et artistes, les auteurs de ce livre ont voulu “donner la parole aux auteurs vivants ou ceux disparus dont nous avons repris quelques textes qui traitent de la thématique de l'identité, de la culture, de l'histoire (...) parce que l'Algérie est un pays qui a une histoire très singulière, le mouvement de libération nationale a été extraordinaire, mais nous n'avons pas réglé la question de l'identité nationale”, a regretté M. Sadi. Un grand hommage est aussi rendu à l'auteur de Nedjma, Kateb Yacine, qui a, durant toute sa vie, milité pour une identité algérienne authentique, celle de la diversité langagière, culturelle, et religieuse. “Dans les dernières années de sa vie, Kateb Yacine a passé sa vie à défendre tamazight”, a déclaré notre interlocuteur. D’ailleurs, les initiateurs de cet ouvrage ont repris l’une des déclarations les plus retentissantes du poète Kateb, qui annonça, dans le journal Le Monde en 1985 : “Je ne suis ni Arabe, ni musulman. Je suis Algérien”.
Quant aux causes de ce déni, ou du moins de la marginalisation de l'identité amazighe, elles seraient dues, entre autres, à la brèche ouverte après l'indépendance et qui a laissé le champ libre aux mouvements religieux : “Un texte comme la plateforme de la Soummam, qui a été un moment d'ouverture sur la modernité, a mis de côté la question de l'identité amazighe” a souligné Sadi. Et d'ajouter: “Il n'y a certes, pas eu la négation traditionnelle du fait amazigh, mais on a fait comme si cela n'existait pas. Cela a engendré un vide, un vide qui a été occupé par le mouvement religieux, notamment les oulémas”. Mais c'est justement pour contrer les ravages de cette politique qui a voulu, des décennies durant, effacer une composante essentielle de l'identité algérienne que ces intellectuels se sont réunis dans le cadre de cet ouvrage. “Ce genre de démarches porte ses fruits, la preuve, on en parle encore quoique cette question n'est pas encore réglée. Il faut prendre en compte aussi le fait que le rapport de forces est déséquilibré, d'un côté il y a des moyens gigantesques en termes de lobbys et de moyens financiers portés par les états pétroliers. Ces moyens ont été pour beaucoup dans leurs succès”, a conclu M. Sadi.
Liberté.
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Maximo , wallah toujours pas compris, de quoi il parle ce livre
La fuite de ce bédouin dont la gandoura prise , et fichée dans le sigle ancestral signifie aussi la peur d'une fin d'une identité fallacieuse ! ...Dernière modification par infinite1, 03 novembre 2016, 19h21.
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@Prenpalatete
et en filigrane celle du royaume koukou et sa résistance face à l'envahisseur...quoi de plus normal?..."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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