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DJAMEL OULD ABBÈS AUX REDRESSEURS : «Nous n'accepterons aucune condition»

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  • DJAMEL OULD ABBÈS AUX REDRESSEURS : «Nous n'accepterons aucune condition»

    Le nouveau secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès, entame son règne à la tête du parti par quelques initiatives à portée symbolique. Jeudi dernier, il a été question de baptiser le siège national du FLN, à Hydra, du nom des «Six historiques du 23 octobre 1954».

    Pour rappel, ce sont les historiques (Boudiaf, Ben Boulaïd, Krim, Bitat, Ben M’hidi et Didouche) qui avaient décidé, le 23 octobre 1954, du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre en même temps que de la création du FLN.
    L'ex-parti unique a d'ailleurs toujours bâti sa légitimité sur ce socle et sa relation avec la «famille révolutionnaire» est quasiment organique.
    Il fallait donc à tout prix reprendre cet héritage que le passage de Ammar Saâdani a failli faire voler en éclats. Entre autres invités à la cérémonie de jeudi dernier, des figures historiques que l'ex-SG malmenait publiquement, comme Lakhdar Bouregaâ ou Yacef Saâdi.
    Y étaient présents, également, l'actuel et l'ex-ministre des Moudjahidine, les familles des «Six», des membres de l'ONM et des Organisations des enfants de chahids, ainsi qu'une pléiade de personnalités comme Belaïd Abdesselam, Mustapha Cherchali, mais pas seulement. La présence de quelques leaders du mouvement de redressement ou de contestation n’est pas passée inaperçue. Il s'agit notamment de Salah Goudjil, Abdelkrim Abada, Mohamed Seghir Kara, Abdelaziz Ziari et bien d'autres dissidents sous Ammar Saâdani et Abdelaziz Belkhadem. «Les portes du parti sont grandes ouvertes à tous ses enfants. Ils peuvent tous revenir sans condition mais nous n'accepterons aucune condition en plus», répétait, encore une fois, jeudi Djamel Ould Abbès.
    Un message certainement destiné à l'adresse de Abderrahmane Belayet et surtout à Abdelaziz Belkhadem.
    Concernant ce dernier, un premier contact avait eu lieu la semaine dernière, mais à en croire une source proche de la direction du parti, «ce premier contact entre le secrétaire général et Belkhadem n’aura pas de suite. Les dernières déclarations de Belkhadem sur CNN ont fortement déplu en haut lieu», plus précisément à Abdelaziz Bouteflika.

    Kamel Amarni

    - Alger (Le Soir
    dz(0000/1111)dz
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