Une ville tordue sous le poids d’un ciel lourd de malheurs et des pires menaces. Ses murs sales sont abandonnés à l’inexorable destin qui est le leur. Plongés dans une grisaille saturée des gémissements des pierres et de l’avenir trahi.
L’amertume de l’air est tenace. Les inconsciences en sont soûles de certitudes. Les regards suivent des index qui pointent haut au-delà du visible vers la source de l’ineffable qui se veut exprimé. Les hommes refusent de se laisser guider par le scintillement des étoiles et par la lumière des jours.
Des pâtres aveugles les somment de laisser la route se dérouler sous leurs pieds. Ils bénissent par le khôl sur les cœurs les ronces qui tailladent les jambes et les torses des hommes. Ils bénissent ces souffrances et les chantent comme prix d’une inaccessible félicité.
Les chemins vantés vers les paradis passent tous par une éternelle perdition en enfer.
Des hommes, coupables de leurs propres douleurs osent à peine rêver que rien n’est encore joué. Leurs pas hasardeux pour avancer les font retourner vers des ruines qu’ils imaginent somptueux palais. Les nostalgies qui ont la prétention se redonner vie ne sont rien d’autre que pires déceptions.
Mais espoir de paix, de retrouvailles et de juillets ensoleillés et mielleux, les survivants regardent leurs blessures sans bien les voir. De leur déraison et lassitude, ils appellent le rédempteur qui, d’au-delà des espaces et cieux malveillants, vient laver leurs mémoires et purifier la source de leurs disgrâces.
Artifices et mensonges mendiés et acceptés pour que la douleur quitte les plaies qui restent purulentes sans être bien visibles.
Ayant achevé sa prétendue œuvre et s’être accaparé d’un trésor de puissance dont il a dépouillé ses solliciteurs, le sauveur ne les laisse pas renier leurs informulées promesses. Il réclame, pour une factice protection, ce qu’ils n’osent ni ne peuvent plus lui refuser : leur asservissement!
L’amertume de l’air est tenace. Les inconsciences en sont soûles de certitudes. Les regards suivent des index qui pointent haut au-delà du visible vers la source de l’ineffable qui se veut exprimé. Les hommes refusent de se laisser guider par le scintillement des étoiles et par la lumière des jours.
Des pâtres aveugles les somment de laisser la route se dérouler sous leurs pieds. Ils bénissent par le khôl sur les cœurs les ronces qui tailladent les jambes et les torses des hommes. Ils bénissent ces souffrances et les chantent comme prix d’une inaccessible félicité.
Les chemins vantés vers les paradis passent tous par une éternelle perdition en enfer.
Des hommes, coupables de leurs propres douleurs osent à peine rêver que rien n’est encore joué. Leurs pas hasardeux pour avancer les font retourner vers des ruines qu’ils imaginent somptueux palais. Les nostalgies qui ont la prétention se redonner vie ne sont rien d’autre que pires déceptions.
Mais espoir de paix, de retrouvailles et de juillets ensoleillés et mielleux, les survivants regardent leurs blessures sans bien les voir. De leur déraison et lassitude, ils appellent le rédempteur qui, d’au-delà des espaces et cieux malveillants, vient laver leurs mémoires et purifier la source de leurs disgrâces.
Artifices et mensonges mendiés et acceptés pour que la douleur quitte les plaies qui restent purulentes sans être bien visibles.
Ayant achevé sa prétendue œuvre et s’être accaparé d’un trésor de puissance dont il a dépouillé ses solliciteurs, le sauveur ne les laisse pas renier leurs informulées promesses. Il réclame, pour une factice protection, ce qu’ils n’osent ni ne peuvent plus lui refuser : leur asservissement!
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