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Le Calife Othman finit dans un cimetière juif

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  • Le Calife Othman finit dans un cimetière juif

    — Debut de la traduction —

    109 – Nous avons été informés par Amrou bin Abi Al-Taher Bin Sar’h al-Massri que

    Abd al Rahman ibn Abdallah bin Abdalhakam [1] a dit que
    Abd al Malik Almaajichoun [2] a dit que
    Il a entendu Malik [3] dire :
    « Othman a été tué et il est resté jeté pendant trois jours sur la poubelle de Beni Untel [4]. Douze hommes sont arrivés parmi eux mon grand-père Malik Bin Abi Amer [5], Houwaytab bin Abd al Azi [6], Hakim bin Hazam [7], Abdallah bin al-Zoubayr [8] et Aicha Bint Othman [9]. Ils avaient une lampe. Ils ont transporté le corps sur l’huis d’une porte. En chemin, sa tête frappait sur la porte en faisant « toc toc » jusqu’à ce qu’ils soient arrivés au cimetière du Baqia [10].
    Ils ont eu un différend au sujet de la prière des morts. Seuls Hakim bin Hazam ou Houwaytab bin Abd al Azi (peut-etre aussi Abd al Rahman) ont fait la prière des morts pour lui.

    Quand ils ont voulu l’enterrer, un homme de Beni Mazen s’est opposé en disait : je jure au nom d’Allah que si vous l’enterrez parmi les musulmans, j’en informerais les gens !

    Ils l’ont porté encore jusqu’à ce qu’ils atteignent Houch Kawkab. Quand ils l’ont descendu dans la tombe Aicha Bint Othmane s’est mise à crier. Bin al-Zoubayr lui a alors dit : « Tais-toi ! Je te jure au nom d’Allah que si tu recommences, je te frappe sur la tete ! »

    Quand ils l’ont fini de l’enterrer et d’aplanir la terre sur sa tombe, Bin al-Zoubayr lui a dit : « Tu peux crier autant que tu veux maintenant ».

    Malik a dit : avant cela, Othman avait l’habitude de passer devant Houch Kawkab et dire « ici sera enterré homme de bien ».

    — Fin de la traduction —

    MK-page-78

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    MK-page-79

    Cliquez pour agrandir (page 79)

    Notes de traduction :

    [1] : Historien important « Ibn ‘Abd al-Hakam » (803 – 871). Né au Caire. [wiki: fr, ar, en]

    [2] : C’est Abd al Malik bin Abdalaziz Almaajichoun [wiki: ar]. Son pere Abdalaziz Almaajichoun était un eleve et un proche de l’imam Malik bin Anass le fondateur de l’école Malékite (une des 4 écoles principales de l’islam sunnites).

    [3] : L’imam Malik bin Anass dans ce cas. [wiki: fr, ar, en]

    [4] : Beni Untel (Beni Foulane) dans le texte original parce que l’auteur ne veut pas dire de quelle tribu il s’agit. En Arabe « Beni » veut dire « Les fils de ». Souvent il précède le nom de la tribu. Parfois il est possible de reconstituer ce genre de « cachoteries » en croisant plusieurs textes racontant le même évènement. Les différents auteurs ne taisent pas toujours la même chose.

    [5] : Malik Bin Abi Amer al Asbahi est le grand-père de l’imam Malik bin Anass. Ceci confirme que sous le chiffre 3, c’est bien de l’imam Malik dont il s’agit. Le nom arabe complet de l’imam Malik contient une partie de sa généalogie et donc le nom de ce grand-père :

    أبو عبد الله مالك بن أنس بن مالك بن أبي عامر الأصبحي الحميري المدني

    [6] : un des compagnons du prophète. Est cité une fois dans Sahih Boukhari. [wiki: ar]

    [7] : un des compagnons du prophète de la famille de sa première femme [wiki: ar, an]

    [8] : Petit fils du premier calife Abu Bakr [wiki: ar, fr, an]

    [9] : C’est la fille de Othman ; le mort.

    [10] : C’est le cimetière de Médine. Existe jusqu’à nos jours

    [11] : Houch Kawkab était la partie juive du cimetière du Baqia. Un mur le séparait la zone musulmane et la zone juive. Depuis, le mur a été détruit et tout le cimetière est devenu musulman. Par contre, les visiteurs sont toujours surpris de voir que la tombe du calife Othman se trouve à l’écart loin des tombes des musulmans morts à la même époque que lui. C’est seulement la lecture des livres d’Histoire qui permet de comprendre qu’il a été enterré parmi les juifs parce que les gens de Médine n’auraient pas permis qu’il soit enterré en tant que musulman parmi les musulmans.

    baqia-medine-2 baqia-medine-1

    Baqia-Cimetiere-Plan

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    Source :

    Al Moujjam al Kabir

    De: Al Tabarani (821 – 918)

    Volume 1, pages 78 et 79



    Analyse :

    Les sociétés musulmanes vouent une idolâtrie sans bornes aux anciens hommes de pouvoir. Contrôlant le clergé, ces derniers n’ont pas eu de problèmes à se hisser au-dessus de la justice divine. Le troisième calife, Othman Ibn Affan al-Oumawi, fait partie des « moubacharine bil janah ». Ceci le place de facto au-dessus de la justice divine. Très officiellement, même Allah n’osera pas le juger. Allah semble toujours très limité quand il s’agit d’hommes politiques importants.

    Les sources sunnites montrent que son règne fut conduit sous le signe de la spoliation. Lui et sa famille s’enrichissaient sur le dos des masses comme le font les dirigeants arabes jusqu’à aujourd’hui (Voir clan Benali en Tunisie). Au bout d’un moment, Othman ne contrôlait plus rien et se contentait de valider les désirs des membres de sa famille.

    En plus de cela, Othman a fait plusieurs erreurs psychologiques qui ont retourné le public contre lui. Il a exclu Abu Dhar al Ghiffari. Le condamnant à mourir seul dans un exil infamant alors qu’il était l’un des premiers musulmans et proches du prophète.

    Par une démarche parallèle, il va mettre deux de ses proches particulièrement détestables à des postes de pouvoir. En Koufa (Irak), il va mettre Al Walid Ibn Oukba [wiki: ar, an]. Ce dernier est décrit comme « fassiq » ou pervers dans le Coran [voir exégètes du verset 49 :6].



    q-49-6

    Cliquez pour agrandir

    En tant que Wali et imam, cet homme guide la prière complètement ivre. Un jour, il était si ivre qu’il ne se rappelait plus la longueur de la prière du matin (soub’h). Othman finit par l’exclure mais il avait déjà perdu la confiance des habitants de la région.

    En Egypte, il va faire une erreur similaire en mettant un autre de ses proches au pouvoir : Abdallah bin Saad bin Abi Sarh [wiki: ar, fr, en] ; son demi-frère (ils ont été chez la même nourrice). Ce dernier est également évoqué en de très mauvais termes dans le Coran verset 6:49 [voir Tafssir Tabari de ce verset].



    q-6-93

    Cliquez pour agrandir

    Il travaillait comme scribe chez le prophète [on apprend au passage que le prophète dictait le Coran à des scribes à son époque déjà !] et souvent il falsifiait l’écriture. Il a ensuite quitté l’islam fui à la Mecque quand le prophète vivait à Médine. Par la suite, Othman lui obtient un pardon à l’arraché (il était condamné à mort) mais sa réputation restera très mauvaise. Les musulmans d’Egypte ont pris très mal qu’il devienne leur Wali. Le fait qu’il pille leurs récoltes pour lui ses proches alors que la sècheresse avait causé la famine n’a pas amélioré sa cote de popularité.

    C’est donc d’Egypte et d’Irak que sont venus un millier de musulmans assiéger Othman. Au départ, ils ne voulaient pas le tuer mais qu’il retire ses proches qu’il a mis au pouvoir mais devant une tentative de celui-ci de les tromper, ils ont fini par exiger sa peau. Les habitants de Médine auraient pu le défendre mais ont choisi de le laisser se faire tuer.

    Ces histoires dorment dans les livres les plus reconnus de l’islam mais les écoles, les télévisions et les familles continuent à brosser un portrait mensonger et idyllique de l’époque des califes. C’est pour cette raison que lorsqu’un groupe terroriste se réclama de l’héritage des califes (ISIS, EI ou Daesh), il eut le succès fulgurant qu’on lui connait. Beaucoup de jeunes musulmans apprennent dès l’enfance que les califes étaient des sortes de « père Noël » qui apportaient la paix, la justice, le développement et passaient la nuit à pleurer en pensant à leurs administrés. Le clergé musulman, toujours au service du pouvoir, a rendu tabou le partage de ces histoires. Pourtant, nous sommes à une époque où il faut qu’elles sortent des livres et soient portées à la connaissance des masses.

    PS: Ibn Taymiyya utilise le fait que l’homme de pouvoir Al Walid Ibn Oukba guidait la prière ivre et les gens priaient derrière pour dire que les gens doivent suivre et obéir aux dirigeants et guides religieux les plus pourris.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ton analyse est complètement inversée , tu raisonnes a l'envers.
    Pour toi quelqu'un qui est "moubachir bil jannah" c'est qu'Allah "n'osera pas le juger" ?
    Non ! S'il est moubachir bil jannah c'est justement de par ses vertus ,sa sincérité et son maintien sur l'orthodoxie islamique, et les erreurs politiques que tu mentionnes sont des choses secondaires Allah ne condamne pas un homme pour des efforts d'interprétation (ijtihad ) erronés ce sont des erreurs pardonnables et cela ne concerne pas uniquement ceux qui incarnent une position d'autorité mais cela concerne aussi par exemples les théologiens qui fournissent des efforts d'interprétations erronés leurs erreurs ne sont pas pénalisantes (a condition de ne pas aller volontairement a l'encontre d'un consensus et remettre en question des principes religieux déjà établis)


    « Certes, Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne des associés. A part cela, Il pardonne à qui Il veut. Quiconque donne des associés à Allah s’égare, très loin dans l’égarement. »
    Sourate An-Nissa ; verset 116.
    Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
    Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

    Commentaire


    • #3
      Des copies/collers d'un site islamophobe. Voici une étude détaillée sur cette histoire d'enterrement du Calife Othman dans un cimetière juif.

      شبهة أن عثمان دفن في حش كوكب اليهودي

      حدثنا عمرو بن أبي الطاهر بن السرح المصري ثنا عبد الرحمن بن عبد الله بن عبد الحكم ثنا عبد الملك الماجشون قال سمعت مالكاً يقول: "قتل عثمان فأقام مطروحاً على كناسة بني فلان ثلاثاً فأتاه اثنا عشر رجلاً فيهم جدي مالك بن أبي عامر وحويطب بن عبد العزى وحكيم بن حزام وعبد الله بن الزبير وعائشة بنت عثمان معهم مصباح في حق فحملوه على باب وإن رأسه يقول على الباب طق طق، حتى أتوا به البقيع فاختلفوا في الصلاة عليه، فصلى عليه حكيم بن حزام أو حويطب بن عبد العزى - شك عبد الرحمن - ثم أرادوا دفنه، فقام رجل من بني مازن فقال: والله لئن دفنتموه مع المسلمين لأخبرن الناس، فحملوه حتى أتوا به إلى حش كوكب، فلما دلوه في قبره صاحت عائشة بنت عثمان، فقال لها ابن الزبير: اسكتي فوالله لئن عدت لأضربن الذي فيه عيناك. فلما دفنوه وسووا عليه التراب قال لها ابن الزبير: صيحي ما بدا لك أن تصيحي، قال مالك: وكان عثمان بن عفان قبل ذلك يمر بحش كوكب فيقول: ليدفنن ههنا رجل صالح" - المعجم الكبير 1/78

      أما الرواية ففيها علتان

      ضعف عبد الملك بن الماجشون فقد كان يروي المناكير عن الإمام مالك

      الإرسال. فإن الإمام مالكاً لم يدرك مقتل عثمان ولم يولد إلا سنة 93ه

      النكارة في الرواية تؤكد كذب الرواية. وهو قول ابن الزبير لعائشة أم المؤمنين: اسكتي فوالله لئن عدت لأضربن الذي فيه عيناك ... صيحي ما بدا لك

      زعم الرافضة في موقع الميزان أن الطبراني قال عن الرواية (سندها حسن) ولم أجد ذلك

      وأما حش كوكب الذي دفن فيه عثمان. فهو بستان اشتراه من كوكب وهو رجل من الأنصار. لكن الرافضة زعموا أن معاوية اشتراه من يهودي بعد مقتل عثمان. وهذا هذيان وحماقة

      قال الرافضي التيجاني: وتحقق لدي ما قاله المؤرخون من أنه دفن بحش كوكب وهي أرض يهودية؛ لأن المسلمين منعوا دفنه في بقيع رسول الله، ولمّا استولى معاوية بن أبي سفيان على الخلافة اشترى تلك الأرض من اليهود وأدخلها في البقيع ليدخل بذلك قبر ابن عمه عثمان فيها، والذي يزور البقيع حتى اليوم سيرى هذه الحقيقة بأجلى ما تكون

      الجواب: بالطبع سوف يتجلى له أنك كذاب

      فإن حش كوكب بستان اشتراه عثمان من رجل من الأنصار اسمه كوكب

      قال الحافظ ابن عبد البر: كوكب: رجل من الأنصار والحش: البستان. وكان عثمان رضي الله عنه قد اشتراه وزاده في البقيع، فكان أول من دفن فيه وحمل على لوح سراً - الاستيعاب1/322 وانظر الاصابة في معرفة الصحابة5/626 ترجمة7474 تجريد أسماء الصحابة2/36 للذهبي ترجمة388 -

      وليس المسلمون هم الذين رفضوا دفنه كما يدعي الرافضة، وإنما الغلاة الذين بلغ غلوهم استعدادهم لاستخرج جثة عثمان إن هم عرفوا بمكان دفنه

      وقد زعم هذا الرافضي أن معاوية اشترى هذه الأرض من يهودي، وهذا من كذبه، وهل بقي يهود أصلاً في خلافة معاوية وقد أجلاهم عمر بن الخطاب؟!

      فأي تحقيق يستفاد من هذا الجاهل؟

      تعليق ابن حزم على روايات دفن عثمان في بستان يهودي

      "وأما قول من قال أنه رضي الله عنه أقام مطروحاً على مزبلة ثلاثة أيام فكذب بحت، وإفك موضوع، وتوليد من لا حياء في وجهه؛ بل قتل عشية ودفن من ليلته رضي الله عنه، شهد دفنه طائفة من الصحابة وهم جبير بن مطعم وأبو الجهم بن حيفة وعبد الله بن الزبير ومكرم بن نيار وجماعة غيرهم. هذا ما لا يتمارى فيه أحد ممن له علم بالأخبار، ولقد أمر رسول الله صلى الله عليه وسلم برمي أجساد قتلى الكفار من قريش يوم بدر في القليب، وألقى التراب عليهم وهم شر خلق الله تعالى، وأمر عليه السلام أن يحفر أخاديد لقتلى يهود قريظة وهم شر من وارته الأرض، فمواراة المؤمن والكافر فرض على المسلمين؛ فكيف يجوز لذي حياء في وجهه أن ينسب إلى علي وهو الإمام ومن بالمدينة من الصحابة أنهم تركوا رجلاً ميتاً ملقى بين أظهرهم على مزبلة لا يوارونه ولا يبالى مؤمناً كان أو كافراً. ولكن الله يأبى إلا أن يفضح الكذابين بألسنتهم، ولو فعل هذا علي لكانت جرحة فيه؛ لأنه لا يخلوا أن يكون عثمان كافراً أو فاسقاً أو مؤمناً؛ فإن كان كافراً أو فاسقاً عنده فقد كان فرضاً على علي أن يفسخ أحكامه في المسلمين فإذا لم يفعل فقد صح أنه كان مؤمناً عنده؛ فكيف يجوز أن ينسب ذو حياء إلى علي أنه ترك مؤمناً مطروحاً ميتاً على مزبلة لا يأمر بمواراته" - الفصل في الملل والنحل2/240

      طرق أخرى للرواية

      حدثنا أبو محمد بن حيان ثنا محمد بن سليمان ثنا المسروقي ثنا عبيد بن الصباح، ثنا حفص بن غياث عن هشام بن عروة عن أبيه قال: "مكث عثمان في حش كوكب مطروحاً ثلاثاً لا يصلى عليه حتى هتف بهم هاتف: ادفنوه ولا تصلوا عليه فإن الله عز وجل قد صلى عليه" [معجم الصحابة ص284 لأبي نعيم الإصبهاني]

      التخريج

      عبيد بن الصباح ضعيف - الجرح والتعديل5/408

      حفص بن غياث: تغير حفظه ولا يقبل ما يتفرد به. قال الذهبي: وقد يسمي جماعة من الحفاظ الحديث الذي يتفرد به مثل هشيم وحفص بن غياث منكراً - الموقظة ص77

      قال أخبرنا أبو بكر بن عبد الله بن أبي أويس المدني قال حدثني عم جدتي الربيع بن مالك بن أبي عامر عن أبيه قال: كنت أحد حملة عثمان بن عفان حين توفي حملناه على باب، وإن رأسه ليقرع الباب لإسراعنا به، وإن بنا من الخوف لأمراً عظيماً حتى واريناه في قبره في حش كوكب - الطبقات الكبرى3/79 تاريخ دمشق39/532

      منكر. الربيع بن مالك منكر الحديث جداً. كما قال ابن حبان. قال البخاري: لا يعرف حديثه -ميزان الاعتدال2/42

      أبو بكر هو إسماعيل بن عبد الله بن أبي أويس. صدوق يخطئ

      رواية أخرى

      حدثني علي بن دابه عن شرحبيل بن سعد قال: قال عبد الرحمن بن أزهر: لم أدخل في شيء من أمر عثمان؛ فإني لفي بيتي إذ أتاني المنذر بن الزبير فقال: عبد الله يدعوك، فأتيته وهو قاعد إلى جنب غرارة حنطة فقال: "هل لك إلى دفن عثمان؟ فقلت: ما دخلت في شيء من أمره وما أريد ذاك، فاحتملوه معهم معبد بن معمر فانتهوا به إلى البقيع فمنعهم من دفنه جبلة بن عمرو الساعدي، فانطلقوا إلى حش كوكب ومعهم عائشة بنت عثمان معها مصباح في حق، فصلى عليه مسور بن مخرمة، ثم حفروا له، فلما دلوه صاحت بنته فلم يضعوا على لحده لبناً، وأهالوا عليه التراب وانصرفوا - تاريخ المدينة لابن شبة1/112

      باطلة. علي بن دابة لم أجد له وجوداً فضلاً عن ترجمة

      عمر بن شبة صاحب كتاب المدينة ابن شبة (173-262) ؛ فأين الرواة بينه وبين شرحبيل بن سعد الذي توفي سنة 23 هجرية عن عمر ناهز المئة

      شرحبيل بن سعد "صدوق اختلط بآخرة" - تقريب التهذيب 2764

      وفي رواية

      عن علي عن ابن وهب عن شرحبيل بن سعد عن بعض أهل المدينة

      وهذا يزيد في كشف بطلان الرواية الأولى. وتنتهي إلى مجاهيل (بعض أهل المدينة): من هم؟

      حدثنا علي عن أبي دينار أحد بني دينار بن النجار عن مخلد بن خفاف عن عروة بن الزبير قال: منعهم من دفن عثمان بالبقيع أسلم بن أوس بن بحرة الساعدي قال فانطلقوا به إلى حش كوكب، فصلى عليه حكيم بن حزام، وأدخل بنو أمية حش كوكب في البقيع - تاريخ المدينة ص113

      باطل. لجهالة علي الذي روى عنه ابن شبه. فإن كان علي بن دابة فلا يعرف

      وأبو دينار من دار بن النجار لا يعرف، وهناك الكثير من دينار بني النجار، ولكن لم أجد صاحب هذه الكنية (أبو دينار) ينتسب لدينار بن النجار

      وأما أسلم بن أوس الساعدي فلم تثبت صحبته

      رواية أخرى

      حدثني جعفر بن عبدالله المحمدي قال حدثنا عمرو بن حماد وعلي بن حسين قالا حدثنا حسين بن عيسى عن أبيه عن أبي ميمونة عن أبي بشير العابدي قال: "نبذ عثمان ثلاثة أيام لا يدفن، ثم إن حكيم بن حزام القرشي ثم أحد بني أسد بن عبد العزى وجبير بن مطعم بن عدي بن نوفل بن عبد مناف كلما علياً في دفنه وطلبا إليه أن يأذن لأهله في ذلك ففعل وأذن لهم علي: فلما سمع بذلك قعدوا له في الطريق بالحجارة وخرج به ناس يسير من أهله وهم يريدون به حائطاً بالمدينة يقال له: حش كوكب كانت اليهود تدفن فيه موتاهم، فلما خرج على الناس رجموا سريره وهموا بطرحه فبلغ ذلك علياً فأرسل إليهم يعزم عليهم ليكفن عنه ففعلوا، فانطلق حتى دفن في حش كوكب، فلما ظهر معاوية بن أبي سفيان على الناس أمر بهدم ذلك الحائط حتى أفضى به إلى البقيع فأمر الناس أن يدفنوا موتاهم حول قبره حتى اتصل ذلك بمقابر المسلمين"

      هذه الرواية كلها مجاهيل ومنهم من هو مرمي بالرفض بل وبالكذب

      عمرو بن حماد بن طلحة القناد. متهم بأنه رافضي [تقريب التهريب ترجمة5014]. وقيل: إنه صدوق. ولو سلمنا بصدقه فإن الرفض بدعة ولا يقبل من مبتدع ما يؤيد بدعته فيما يرويه

      وسرد محقق تاريخ الطبري حال رواة هذه الرواية فقال

      "جعفر عبد الله المحمدي: لم أجد له ترجمة، ولم ينقل عن الطبري إلا في ثلاثة عشر موضعاً كلها في فتنة مقتل عثمان رضي الله عنه وشيوخه فيها هم عمرو وعلي

      علي بن حسين بن عيسى بن زيد بن علي بن حسين بن علي بن أبي طالب رضي الله عنه لم أجد له ترجمة

      حسين بن عيسى بن زيد بن علي بن حسين بن أبي طالب رضي الله عنه سكت عنه ابن أبي حاتم - الجرح 3/60

      عيسى بن زيد بن علي بن حسين بن علي بن أبي طالب رضي الله عنه سكت عنه ابن أبي حاتم - الجرح 6/276

      محمد بن السائب بن بشر الكلبي، الكوفي النسابة، المفسر، متهم بالكذب، ورمي بالرفض، من السادسة، مات سنة ست وأربعين، ت فق (ت سنة 146هـ) - التقريب/ 5901

      رواية أخرى

      وحدثني محمد عن عبدالله بن يزيد الهذلي عن عبد الله بن ساعدة قال: لبث عثمان بعد ما قتل ليلتين لا يستطيعون دفنه ثم حمله أربعة حكيم ابن حزام وجبير بن مطعم ونيار بن مكرم وأبو جهم بن حذيفة، فلما وضع ليصلى عليه جاء نفر من الأنصار يمنعونهم الصلاة عليه فيهم أسلم بن أوس بن بجرة الساعدي وأبو حية المازني في عدة ومنعوهم أن يدفن بالبقيع، فقال أبو جهم: ادفنوه فقد صلى الله عليه وملائكته فقالوا: لا والله لا يدفن في مقابر المسلمين أبداً فدفنوه في حش كوكب فلما ملكت بنو أمية ادخلوا ذلك الحش في البقيع فهو اليوم مقبرة بني أمية

      رواه الطبري في تاريخه2/688

      موضوع. محمد وهو ابن عمر الواقدي كذاب

      وعبد الله بن يزيد الهذلي رماه البخاري بالزندقة - لسان الميزان3/377 ترجمة ترجمة1508 وانظر التاريخ الكبير5/227 ترجمة741

      هذا ما يسر الله من جمع هذا البحث حول روايات دفن عثمان. أسأل الله السداد والثبات إلى يوم ألقاه

      عبد الرحمن محمد سعيد دمشقية
      Dernière modification par shadok, 06 novembre 2016, 00h09.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Quelle malhonnêteté ces laïcards ..
        Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
        Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

        Commentaire


        • #5
          Aucune honnêteté intellectuelle avec ces islamophobes. Ils puisent dans les livres d’histoires islamiques (Tabari, Ibn Ishaq …) qui sont remplis de récits faibles et faux et ils te présentent ça comme des vérités historiques. Mais dès que les spécialistes musulmans se penchent sur leurs suspicions, elles fondent comme neige au soleil.
          Dernière modification par shadok, 06 novembre 2016, 01h15.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Mais dès que les spécialistes musulmans se penchent sur leurs suspicions, elles fondent comme neige au soleil.
            Cher Shadok,
            Il ne faut même pas être un spécialiste en la matière pour découvrir toutes leurs manœuvres. En fait cela saute aux yeux a la première lecture de leurs récits. Au contraire la grandeur des califes de l'Islam apparaît dans toute sa teneur. C'est grâce a ce valeureux compagnon et sous sa bonne direction que la patience et la foi des Musulmans a réussi à surmonter la puissance des Romains et des Perses, et Allah était toujours avec lui du côté des soldats Musulmans pour mener l’Islam vers la victoire finale. Il était le premier à utiliser la Flotte Navale la vingt-huitième année d’Al Hijra. C’était un grand modèle de générosité et de pudeur. En réalité les années de son règne furent une bénédiction pour la communauté musulmane. De fait, sous son califat, l'expansion de l'Islam fut foudroyante. En peu de temps, la foi islamique s'implanta dans des contrées aussi reculées que le Sind en Inde, l'Est de la Chine, l'Andalousie et certaines régions de l'Afrique de l'Est sur la mer rouge.

            Une telle grandeur pour l'Islam ne pouvait laisser les ennemis intérieurs indifférents. Le complot tissé par certains conspirateurs qui en voulait au Calife se mettait donc en marche. Un certain jour usant de revendications sociales des conjurés déchaînés assiégèrent la maison dans laquelle s'était retiré le calife Othman. Personne ne pouvait imaginer que ces révoltes allaient être menées jusqu'à la mort du Calife, car rien ne justifiait son assassinat, absolument rien. Il avait commis peut-être des erreurs d'appréciation et de prévision mais cela ne justifiait pas pour autant une telle révolte. En réalité, tout le monde le sait a présent, la haine des haïssables n’était du qu'à l'égard de son passé d'ancien parmi les anciens compagnons du Prophète, paix et salut sur lui, et son engagement total pour l'Islam'. Certains pourraient se demander pourquoi les compagnons n'ont pas pris les armes pour le défendre, la réponse est que ce calife lui même leur interdisait formellement de brandir des sabres ou de combattre pour cette cause. La non-violence avait atteint son apogée. Ainsi mourut tragiquement et injustement 'Uthmân Ibn 'Affân, le troisième Calife dont le seul tort est d'avoir voulu préserver l'unité des musulmans et d'éviter que leur sang ne coule dans les affrontements fratricides. La prière pour son âme fut célébrée par Jubayr Ibn Mut'im, Hakîm Ibn Harâm et Abû Jahm Ibn Hudayfa dans le cimetière du Baqui'..

            Que peut-on devant la grandeur de tels hommes. Le jour ou il fut tué, il avait observé la veille, un jeûne. Au moment de rompre son jeûne, il demanda un peu d'eau douce, mais les insurgés la lui refusèrent. Il dut s'endormir sans rompre son jeûne. En fin de nuit, les voisins lui donnèrent une cruche d'eau. Nâ'ilah Bint Al Farâfisah, l'épouse de Uthmân (qu'Allah soit satisfait d'elle) rapporte : "Je lui dis : " Voici de l'eau douce ". Il leva la tête et regarda l'aube. Il dit : " Je jeûne, car le Messager d'Allah (paix et salut sur lui) m'est apparu depuis ce toit, il portait de l'eau douce et me dit : " Encore ! " J'ai bu jusqu'à être parfaitement désaltérée, puis il m'a dit : " Les gens vont te désavouer. Si tu les combats, tu triompheras et si tu les laisses, tu rompras ton jeûne avec nous ".
            A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
            Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

            Commentaire


            • #7
              Envoyé par ابن حزم
              وأما قول من قال أنه رضي الله عنه أقام مطروحاً على مزبلة ثلاثة أيام فكذب بحت، وإفك موضوع، وتوليد من لا حياء في وجهه؛
              Quand Ibn Hazm parle il faut l’écouter attentivement.

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              • #8
                Révisionnisme

                Il ne manquerait plus maintenant qu'on nous dise que Tabari et Ibn Is7aq sont des "islamophobes" ou des "laïcards", et la boucle sera bouclée. La propagande wahhabite pétrodollarisée aura alors réussi la gageure de formater l'Histoire et la réécrire à sa sauce hanbalito-dhahirite, saupoudrée d'un brin de "jarh oua ta3dil", d'un zeste de "3ilm errijal" et d'une flopée d'autres ingrédients empruntés aux pseudo-sciences du hadith.
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  Tant que Imam Malik et Al Bukhari sont devenu des agents saoudiens aux yeux des laicards, alors pourquoi pas?

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                  • #10
                    Il ne manquerait plus maintenant qu'on nous dise que Tabari et Ibn Is7aq sont des "islamophobes" ou des "laïcards", et la boucle sera bouclée.
                    Les livres d’histoire islamique n’ont pas reçu le même effort d’authentification que les livres de Hadith. Tabari avait prévenu dans l’introduction de son livre, Tarikh Al Tabari, que ce qu’il rapportait n’était qu’une transmission sans vérification :

                    “Si je mentionne dans ce livre un rapport au sujet de certains hommes du passé, que le lecteur trouve inadmissible ou digne de censure parce qu'il ne voit aucun aspect de vérité, ni aucune substance factuelle à cet égard, qu'il sache que cela ne doit pas nous être attribué, mais à ceux qui nous l'ont transmis et nous avons simplement reçu ce qu'il nous a été transmis.”

                    Néanmoins, il est essentiel de souligner qu'Al Tabari a présenté de façon systématique les chaînes de transmission des différents récits qu'il a cité. Et comme le rappellent les Oulémas "Man Asnadaka Faqad Ahalaka", c'est-à-dire que "celui qui t'a fourni sa chaîne de transmission de ce qu'il t'a rapporté, alors il t'a confié la responsabilité de vérifier le bien-fondé de l'information communiquée.

                    Le Tahqiq (vérification) de l'œuvre d'Al Tabari a été fait par des spécialistes du Hadith dont l'Imam Mohammad B.Tahir Al Barzanji dans son livre “As-Sahih wa Da’if Al Tabari” qui contient 8 tomes sur 13 de récits faibles ou inventés, soit les 2/3 !

                    Quelle crédibilité donner aux sources historiques que les islamophobes emploient contre le Prophète (sws) ?
                    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=373153
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                    • #11
                      Il ne manquerait plus maintenant qu'on nous dise que Tabari et Ibn Is7aq sont des "islamophobes"
                      J'ai mieux que cela. A ne pas être surpris si un jour, un musulman te dit que le prophète ne représente pas l'Islam!

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                      • #12
                        A ne pas être surpris si un jour, un musulman te dit que le prophète ne représente pas l'Islam!
                        pourquoi l'être, puisque brother veniziano l'a déjà fait ?!

                        peut-être voulais-tu dire qu'il dirait que le Prophète n'était pas moderne ?!

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                        • #13
                          Il ne manquerait plus maintenant qu'on nous dise que Tabari et Ibn Is7aq sont des "islamophobes" ou des "laïcards",
                          Chère fortuna,
                          Au contraire on reconnait facilement les islamophobes quand ils ne prennent de Tabari ou d'Ibn Ishaq que ce qui les intéressent pour donner du ton a leurs avis déficients. Les islamophobes utilisent souvent comme argument-phare les Sira d’Ibn Ishaq ou de Tabari pour seulement appuyer leurs fausses affirmations, c’est bien d’elles qu’ils tirent toutes leurs histoires pour seulement charger l'islam et son prophète, paix et salut sur lui. Autrement dit, tout ce que ces chroniqueurs rapportent constitue pour eux un argument d’autorité que ne peut remettre en question aucun musulman, alors que d'un autre coté toute la Sunna authentifiée est remise en cause. Par la grâce divine absolument tous ces arguments, une fois leurs étude réalisée, penchent eux-aussi radicalement du coté musulman. La marginalisation intentionnelle ou par mégarde, de plusieurs critères établis par les chroniqueurs, fait automatiquement perdre aux analyses islamophobes toute crédibilité et apparaissent tout simplement comme une vaste tentative de manipulation qui ne peut mener a rien a part de s"exposer a la risée de tout le monde.

                          Les islamophobes savent très bien que le système interprétatif biaisé de la Sira qu’ils proposent à leurs lecteurs n’auront aucune chance de résister à l’esprit critique si jamais ces derniers ont l’occasion de l’exercer. Ils en sont parfaitement conscients. Alors puisqu'ils le veulent, entre les accusateurs du prophète bien-aimé et les musulmans, la Sira. Qu'ils présentent donc leurs preuves et les musulmans les leurs. En fait tout le monde comprendra a la première lecture que les crimes des juifs répétés sont claires et la clémence de notre prophète infinie encore plus. Il apparaît clairement que chaque moment de la vie de notre cher prophète, paix et salut sur lui, forme l’exemple pratique de la parole divine a suivre a la lettre, car il est le modèle parfait sur chaque fait et acte. Tout cela est démontré a chaque fois par les aspects sublimes de sa personnalité et sa clémence infinie à l'égard même de ceux qui étaient malveillants envers lui quand la vie des femmes et des enfants était préservée. Effectivement en dépit de toutes les persécutions dont il a fait l’objet, il n’en a jamais tenu rigueur personnellement à ses ennemis.
                          A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                          Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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                          • #14
                            Au contraire on reconnait facilement les islamophobes quand ils ne prennent de Tabari ou d'Ibn Ishaq que ce qui les intéressent pour donner du ton a leurs avis déficients.
                            A nos jours ils prennent directement ce qui les intéressent des actes du prophètes comme les massacres, esclavage, sabye des femmes et prendre le 20% du butin. Je me demande pourquoi tu utilises le terme islamophobe au lieu de dénoncer d'abord ce qu'a pu faire le prophète de la miséricorde comme crimes contre l'humanité.

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                            • #15
                              A nos jours ils prennent directement ce qui les intéressent des actes du prophètes comme les massacres, esclavage, sabye des femmes et prendre le 20% du butin. Je me demande pourquoi tu utilises le terme islamophobe au lieu de dénoncer d'abord ce qu'a pu faire le prophète de la miséricorde comme crimes contre l'humanité.
                              Cher veniziano,
                              Une chose est plus que sure, la lecture parfaite de la Sira fait ressortir dans chacune de ses lignes la grandeur infinie du glorieux prophète vénéré, sur absolument tous les plans. En vérité cela ne peut échapper a quiconque qui se pencherait a une vraie étude en ce sens loin de toutes ses passions venimeuses. Le mensonge effronté, le sous-entendu répugnant, le transfert, la simplification exagérée, le stéréotype, la calomnie etc.. etc.. sont des ingrédients qui ne peuvent absolument rien faire contre la vérité qui les ridiculisent a l’extrême. Les arguments de cadrage qui consistent à présenter le réel d’un certain point de vue, en amplifiant certains aspects négatifs et en minorant d’autres, afin de faire ressortir la légitimité de certaines affirmations apparaissent au grand jour. D'autres techniques de manipulation sont activées par les islamophobes pour mener en bateau des innocents ignorants, comme les glissements sémantiques. Cette technique consiste à remplacer une expression par une autre afin de la décharger de tout contenu émotionnel et de la vider de son sens, l’objectif étant bien sûr de garder intacte la force expressive négative développée au détriment de la vérité dans la vie du prophète de l'Islam, paix et salut éternel sur lui.

                              Ainsi a titre d'exemple, les islamophobes au lieu de qualifier de «traîtres, d’assassins et de vermines les Banû Qouraydha» ou de «traître, d’assassin et de vermine, Kinana» qui méritent pleinement leurs sort comme il se doit, puisque la même Sira et sa synthèse les dénomme ainsi sans aucune ambiguïté, en bons manipulateurs qu’ils sont, ils les qualifient plutôt respectivement de «malheureux Banû Qouraydha » et de « malheureux Kinâna »... Attention, leurs méfaits ne s’arrêtent pas là, ils utilisent une autre technique de manipulation à savoir «l’imprécision intentionnelle ». Il s’agit dans de pareils cas de rapporter des faits en les déformant ou de les citer sans les insérer dans leur vrai contexte. L’intention est de donner à leurs discours un contenu d’apparence objectif, sans permettre aux lecteurs d’avoir une vision globale des faits qu’ils rapportent. L’affaire des Banû Qouraydha se résume finalement en un simple «égorgement » et rien de plus, l’affaire de Kinana en « sa torture » et rien de plus. Vous comprenez surement toute cette logique maléfique de vouloir présenter les choses autrement. Absolument rien de leur jalousie de lui, rien de leur hostilité continuelle envers lui continuelle, rien de leurs tentatives de le tuer n'est mise en exergue par nos amis islamophobes. En adoptant un tri criminel cachant toute la vérité, ils choisissent les «conséquences» qui les arrangent et font le silence radio sur toute leur «causalité».

                              Pour les vrais musulmans, les jeux sont déjà faits et rien ne va plus. Ils savent que les islamophobes usent de tous les moyens pour entretenir sans cesse la paresse intellectuelle des lecteurs par une suite de « tableaux d’horreurs » en continuant leurs grands travaux de simplification des crimes des juifs, du détournement pernicieux des vérité de la Sira et surtout du phagocytage des lois causales qui ont mené a tout cela et que nous avons déjà montrées. Vous m'avez compris, chacun des réflexes des diffamateurs possède une inimitié venimeuse infinie a l'encontre de notre valeureux prophète vénéré.. Cela est pratiquement démontré dans nos réponses a leurs subjectifs exposé des faits. Que le salut éternel soit sur notre prophète, sa famille et tous ses compagnons.
                              A chaque instant la vérité nous interpelle, y sommes nous attentifs.
                              Rien n'est de moi, Je vous irrigue des écrits et de la connaissance des grands.

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