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La trahison du regard, la naïveté de la rose…..

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  • La trahison du regard, la naïveté de la rose…..

    Sensib, voici le poème que j'ai justement écrit en écoutant la chanson de Kamel Messaoudi: "El wakt aghedar..."

    La trahison du regard, la naïveté de la rose…..

    Le son du violon appelle dans la nuit

    A la lumière vacillante des flammes

    La mélancolie de l’oud au rythme du bendir.

    Et c’est là que la femme danse langoureusement

    Et que le passionné chante l’amour infini qui le fuit.

    D’une voix plaintive il conte tristement

    Les sentiments qui pour elle se déchirent en son âme

    Et sa main caresse tout doucement son bel instrument

    Il se souvient du sourire de sa belle amie.

    Tous l’écoutent émus, touchés et compatissants.

    Et la danseuse souligne de ses arabesques sensuelles

    La plainte de celui qui fut déchu du paradis.

    Les auditeurs acquiescent tout doucement.

    Sous le soleil, sous une basse balconelle

    A l’abri des regards, dans une impasse ruelle

    Il venait la retrouver monté sur sa jument

    Il savait que des fleurs, elle en aimait l’odeur respirer

    C’est alors emporté par son amour, qui le lui en chantait.

    Moqueuse, interloquée elle se plaisait à le fronder.

    Lui ne voulant du plus profond de soi que la courtiser

    Et souvient de la rose qu’il lui a envoyée

    Que le jour d’après, amusée, elle l’a joyeusement porté.

    Il se remémore tout aussi de la dureté

    De son regard quelques fois aussi luisant qu’une lame.

    Mais abandonné qu’il était à ses sens éperdument

    Il venait chaque jour la retrouver sous le balconnet

    Sous le bâtiment couverts de fleurs embaumées

    Les milles et une versions de son amour conter.

    Mais la belle n’en avait que faire car mariée elle était.

    C’est un jour quand, s’étant lassée, que la vérité

    De ses mots cristallins sont sortis de sa bouche désabusée.

    Depuis comme une âme en peine, en errant

    Il revit sa passion en chantant avec son instrument

    Aux bonnes gens sensibles à son jugement :

    « Sachez mes amis que l’amour est ravissement,

    Joie, enchantement mais souffrance revirement

    Aussi un jour seulement de passion et d’emportement

    En vaut au moins cent d’épouvantables égarements ! »

    Et c’est le grillon qui prend alors le relais nonchalamment

    Au moment où la foule s’en va rentrer en s’éparpillant et oubliant,

    Et que le malheureux se confond en larmes balbutiant

    Remarquant que sa main devient hésitante face à l’instrument….



    Le 14/02/2005

  • #2
    coucou sisouh

    je te remerci beaucoup pour ce poeme et d'avoir le partager avec nous ,

    Je laisse de côté le barème de notation , évaluer un écrit me semble illusoire ,, pour moi ,, c'est une oeuvre qui mérite réflexion, état d'âme,, ,,, Ton écriture nous fais sentir la franchise et la sincérité ,, applaudissement pour toi sissouh et merci pour ce poéme original ,,

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    • #3
      Sensib c'est la musique qui m'a ainsi inspirée. Les mots me sont donc venus tout naturellement. Il faut en remercier le Maître Allah Yarhemou.

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      • #4
        .................................................. ...................
        Dernière modification par absente, 17 juin 2007, 22h55.

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