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Maroc, Tunisie, Arabie saoudite, Qatar, Égypte…les pays arabes malmenés par la crise économique

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  • Maroc, Tunisie, Arabie saoudite, Qatar, Égypte…les pays arabes malmenés par la crise économique

    TSA:

    L’Algérie n’est pas le seul pays de la Ligue arabe à vivre des moments difficiles sur le plan économique. En effet, la majorité des pays arabes, si ce n’est pas tous, qu’ils soient pétroliers ou pas, présente des similitudes avec l’Algérie : baisse des revenus, austérité, déficit budgétaire, récession… Cinq ans après le début du printemps arabe, des pays comme la Tunisie et l’Égypte n’arrivent toujours pas à voir le bout du tunnel. D’autres réputés plus solides financièrement et moins peuplés à l’instar des pays du Golfe, commencent à voir le voyant clignoter au rouge. Tour d’horizon.

    Le Qatar, déficitaire, veut mettre fin au gaspillage

    Affecté par la baisse des prix du pétrole et du gaz, le richissime émirat du Qatar table pour la première fois depuis 15 ans sur un déficit budgétaire de 12 milliards de dollars. Une situation qui a poussé son émir, cheikh Tamim Bin-Hamad Al Thani, à exhorter ses concitoyens à mettre un terme aux « dépenses extravagantes et au gaspillage » lors de son dernier discours devant le Conseil de la choura (Parlement qatari).

    "Il y a des défis à relever relatifs aux motivations de la jeunesse et de ses valeurs, mais aussi de l’impact de la culture de la consommation sur ces motivations et valeurs. Sans cela nous ne pouvons pas avancer car la richesse, par elle-même, ne suffit pas », a déclaré Cheikh Tamim. Pour pallier à d’éventuels problèmes économiques futurs, le Qatar envisage des mesures d’austérité et l’introduction de la TVA. Le déficit devrait persister en 2017 et 2018.

    Le Koweït va s’endetter pour financer son déficit

    Même contexte au Koweit. Cet autre petit émirat du Golfe vit à l’heure du déficit budgétaire, le premier depuis seize ans. Un déficit de 15,3 milliards de dollars qui a obligé le gouvernement koweïtien à augmenter de 80% le prix de l’essence, selon La Croix.

    Grand producteur du brut, le Koweït a vu ses recettes pétrolières (90% des revenus de l’État) dégringoler de 45% durant l’exercice 2015/2016, s’établissant à 45,2 milliards de dollars, selon les précisions du ministre des Finances, Anas Al-Saleh, cité par Le Point.

    Le déficit devrait atteindre 28,9 milliards de dollars durant l’exercice actuel, toujours d’après le Point. Pour combler ce déficit, le Koweït envisage d’emprunter jusqu’à 10 milliards de dollars sur le marché financier international et 6,6 milliards de dollars sur le marché intérieur.

    Un emprunt record et des limogeages pour l’Arabie saoudite

    L’Arabie saoudite n’est pas en reste de ses voisins koweïtiens et qataris. Frappé de plein fouet par la baisse des prix du brut, le pays a du mal à boucler son budget. Le récent emprunt record d’un montant de 17,5 milliards de dollars l’atteste. Pour faire face à ce déséquilibre budgétaire estimé à 98 milliards de dollars, selon France24, le royaume wahhabite a procédé à la mise en place de réformes et de mesures d’austérité pour la réorganisation de l’économie.

    L’on cite à titre d’exemple, la dernière réduction de 20% des salaires des ministres décidée par le roi Salman ainsi que l’abandon du calendrier musulman pour la première fois depuis la création du royaume. En effet, l’Arabie saoudite a troqué au mois d’octobre le calendrier hégirien contre le calendrier grégorien pour faire baisser automatiquement les salaires annuels des fonctionnaires de l’État, qui représentent une large part de la population active saoudienne. Outre ces mesures, l’Arabie saoudite a dévoilé fin avril un plan titanesque baptisé « vision 2030 » qui consiste à investir 2000 milliards de dollars pour diversifier l’économie.

    Ainsi, pour mener à bien ses réformes, le royaume s’attaque à l’équipe gouvernementale en mettant fin aux fonctions des caciques du gouvernement. Dernier limogeage en date : celui du ministre des Finances, Ibrahim Ibn Abdelaziz-Al Assaf, limogé par un décret royal publié via l’agence officielle saoudienne Saudi Press Agency (SPA). Le ministre, qui occupait ce poste depuis 20 ans, a été remplacé par Mohamed Aljadaan, directeur de l’autorité qui régule les places boursières.

    L’Égypte sous les fourches caudines du FMI

    Le gouvernement égyptien, confronté à une crise économique et financière majeure, a annoncé jeudi une série de mesures spectaculaires dictées par le FMI : dévaluation de 48% de la livre, hausse entre 30% et 47% des prix des carburants, augmentation de 87% de ceux du gaz…

    En manque de liquidités en raison de la baisse de l’affluence touristique après les dernières attaques terroristes, le gouvernement égyptien, qui vit déjà sous perfusion des emprunts et des aides financières, a également augmenté une nouvelle fois le prix du sucre subventionné de 0,8 dollars le kilo, soit une hausse de 40% en un mois, selon Al Jazeera.

    Le gouvernement égyptien a demandé un prêt de 12 milliards de dollars au FMI.

    Déficit commercial et hausse du chômage au Maroc

    Le Maroc est aussi déficitaire. En effet, selon les derniers chiffres publiés au mois d’août par l’Office des changes (ODF), le déficit de la balance commerciale du royaume a atteint 10,5 milliards de dollars durant les sept premiers mois de l’année. Ce déficit est accompagné d’une hausse du chômage, touchant désormais 10% de la population active. Malgré les forts investissements réalisés ces dernières années, l’économie marocaine n’arrive toujours pas à créer suffisamment d’emplois. Pire, elle en a détruit des milliers, notamment dans le secteur du textile qui représente 40% des emplois industriels du pays.

    Chômage et croissance atone en Tunisie

    En Tunisie, la situation économique est très dure. Cinq ans après le début de la révolution du jasmin qui a conduit à la chute du président Benali, l’économie du pays peine à remonter la pente, notamment à cause des mauvais chiffres du secteur touristique dont dépend fortement l’économie du pays. Ce dernier a été gravement impacté par les derniers attentats qui ont secoué le pays en 2015.

    Dans ce contexte, la croissance économique n’a pas dépassé les 0,8% en 2015, selon la Banque mondiale. Quant au chômage, il a atteint 15,4% de la population active au premier trimestre 2016, d’après les chiffres communiqués par l’Institut national tunisien des statistiques (INS).

  • #2
    la crise mondiale me fait penser au prémisses d'une guerre mondiale ( la crise de 1929).

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    • #3
      L algerie vous la mettez au même rang que l'egypte.

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      • #4
        En effet.... par degré gravité..

        Egypte : stage 1

        Tunisie, Algerie : stage 2

        Petro-monarchies du golf : stage 3

        Maroc : stage 4

        TSA ont juste voulu incruster le Maroc dans leur article pour se sentir mieux.

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        • #5
          En effet.... par degré gravité..

          Egypte : stage 1

          Tunisie, Algerie : stage 2

          Petro-monarchies du golf : stage 3

          Maroc : stage 4

          TSA ont juste voulu incruster le Maroc dans leur article pour se sentir mieux.
          d'aprés votre classement c'est les Petro-monarchies du golf qui recoivent les dons du maroc!?

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          • #6
            quelle bande de cons c'est tout les pays du monde qui sont touchée bande de tocard de journaliste

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            • #7
              L algerie vous la mettez au même rang que l'egypte.
              au meme rang que les monarchie du golf.

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              • #8
                L egypte à connu cette semaine :

                dévaluation de 48% de la livre, hausse entre 30% et 47% des prix des carburants... Pénuries de sucre, riz, disparition d un millier de médicaments des pharmacies...

                Vendredi prochain il y aura des manifs en Egypte.

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                • #9
                  d'aprés votre classement c'est les Petro-monarchies du golf qui recoivent les dons du maroc!?
                  Aucun de ces pays, ou des pays du globe, ne doit sa survie aux dons....

                  Il y'en a cependant qui survivent au prix du baril à la bourse.

                  Et au cas où tu ne l'aurais pas bien compris, l'article que tu as toi meme posté parle de "crise économique".

                  Commentaire


                  • #10
                    En effet.... par degré gravité..

                    Egypte : stage 1

                    Tunisie, Algerie : stage 2

                    Petro-monarchies du golf : stage 3

                    Maroc : stage 4

                    TSA ont juste voulu incruster le Maroc dans leur article pour se sentir mieux.
                    Quand je pense qu'un machin note que l’Algérie est 111e concernant la prospérité sur 140 je crois,et que le pays le plus prospère était la Tunisie(région mena),me fait rire quand j'ai vu certains voisins prendre au sérieux ce truc,.
                    Voir que certains voisin trouvent que les pays du golf ont un degré de gravité plus important que le Maroc qui reçoit encore des aides de ces pays avec des paramètres économiques (dette,déficit etc...)encore plus graves que ceux des pays du golf car possédant des matelas de devises énormes,me fait penser a:

                    "Faire de l'humour est-il a la portée de tout le monde?je dis non".

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                    • #11
                      Annabi,

                      Il suffit d une petite lecture.

                      Egypte :


                      Export 19 billions $
                      crude oil and petroleum products, fruits and vegetables, cotton, textiles, metal products, chemicals, processed food.
                      Export 36 billions $

                      Algerie :

                      export 36 billions $
                      petroleum, natural gas, and petroleum products 97% (2009 est.)

                      Commentaire


                      • #12
                        Et au cas où tu ne l'aurais pas bien compris, l'article que tu as toi meme posté parle de "crise économique".
                        oui et tu a classer la situation des pays du golf plus alarmante que celle du maroc tandis que ces même pays offres des dons au maroc!!!oeilfermé

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                        • #13
                          Annabi,

                          Il suffit d une petite lecture.

                          Egypte :


                          Export 19 billions $
                          crude oil and petroleum products, fruits and vegetables, cotton, textiles, metal products, chemicals, processed food.
                          Export 36 billions $

                          Algerie :

                          export 36 billions $
                          petroleum, natural gas, and petroleum products 97% (2009 est.)
                          upup;
                          D'habitude tu es plus concret dans tes reponse,la tu fait diverion.Dans quel but ?

                          Mon poste ne concernait pas l'Egypte,mais la réaction qui consistait a faire croire que les pays du Golf ont un degré de gravité plus fort que le Maroc

                          Egypte : stage 1

                          Tunisie, Algerie : stage 2

                          Petro-monarchies du golf : stage 3

                          Maroc : stage 4

                          TSA ont juste voulu incruster le Maroc dans leur article pour se sentir mieux.

                          Tu en pense quoi?les pays du golf doivent êtres mentionnés et pas le Maroc?
                          Dernière modification par annabideparis, 06 novembre 2016, 18h18.

                          Commentaire


                          • #14
                            les pays du golf ont un degré de gravité plus important que le Maroc qui reçoit encore des aides de ces pays avec des paramètres économiques (dette,déficit etc...)encore plus graves que ceux des pays du golf car possédant des matelas de devises énormes
                            oui et tu a classer la situation des pays du golf plus alarmante que celle du maroc tandis que ces même pays offres des dons au maroc!!!
                            Pour moi oui, les petro-monarchies et encore je les met pas tous au meme sac (les UAE sont de plus prospères que le KSA), bien que possédant des matelas de devises, certains d'entre eux dependent beaucoup du petrole et par ricochet souffrent plus actuellement que le Maroc.

                            Ca n'a rien à voir avec des aides, ou pas aides, qui eux dépendent plus d'un agenda "politique" (Maroc -CCG)


                            .
                            Dernière modification par Faceless, 06 novembre 2016, 19h15.

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                            • #15
                              ....suite
                              Dernière modification par upup, 06 novembre 2016, 20h08.

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