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Ould Abbès répond à Belkhadem : «Le patron, c’est moi !»

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  • Ould Abbès répond à Belkhadem : «Le patron, c’est moi !»

    Le nouveau secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès, a présidé, hier samedi, à l’hôtel El-Aurassi, à Alger, sa première grande manifestation ponctuée par sa première conférence de presse. L’occasion pour lui de dévoiler sa véritable «prise en main» et de faire quelques grandes annonces qui marquent le début effectif de son règne sur le premier parti du pays. «Le patron au FLN, c’est moi !» lancera-t-il d’emblée à l’adresse de Abdelaziz Belkhadem.

    A une question relative au statut de l’ancien chef de gouvernement au sein du FLN, Ould Abbès répondra, en effet, comme suit : «Avec Abdelaziz Belkhadem, j’ai eu un entretien téléphonique il y a quelques jours de cela. Nous avons convenu de nous voir après son retour d’un voyage, me disait-il. Mais entre-temps, j’ai été surpris par ses déclarations, notamment ses propos malveillants. On ne fait pas du neuf avec un tissu râpé, affirmait-il. S’il faisait allusion à l’âge, je lui réponds qu’à 74 ans lui, aussi, il n’est pas vraiment loin (…)»
    Pour Djamel Ould Abbès, il n’y a pas de «super-dissident» et Belkhadem ne sera pas traité comme tel. «Le Président Bouteflika l’avait honoré par une nomination au gouvernement comme moi je l’étais en décembre 1999. Il l’a même glorifié par d’autres nominations à d’autres fonctions par la suite (…) Moi, j’ai un principe. Les décisions du président de la République ne se discutent pas», ajoutera encore Ould Abbès en allusion au fameux décret présidentiel «bannissant» Belkhadem de toutes les institutions ainsi que du parti, le FLN.
    Plus explicite, Ould Abbès poursuivra encore. «Il n’y a pas de front entre moi et Belkhadem. Mais le débat entre lui est moi est définitivement clos. Nous nous sommes entendus sur une chose, et j’ai entendu autre chose par la suite. Soyons sérieux ! Vous voulez que j’avale des couleuvres ? Eh bien , c’est mal me connaître. Je ne vais avaler ni couleuvres, ni boas, ni même de petits serpents. Je le dis sans l’insulter mais il faut qu’il sache définitivement que le patron, c’est moi.» On ne peut être plus clair : les contacts avec Abdelaziz Belkhadem appartiennent désormais au passé, et ce, contrairement à d’autres figures emblématiques du mouvement des «redresseurs».
    Le SG du FLN l’affirme même : «Pourquoi focaliser uniquement sur Belkhadem ? Et Abdelaziz Ziari, ce n’est pas un militant ?» Il citera également d’autres personnalités avec qui il a eu des contacts et des réponses favorables, comme Salah Goudjil, Abdelkrim Abada, Mohamed Bourzam, Mohamed Séghir Kara, ou encore Kassa Aïssa et Boualem Djafar, tous deux délégués par Abderrahmane Belayat. Hier samedi, à l’hôtel El-Aurassi, Ould Abbès réunissait toute l’élite du parti. En l’occurrence, l’ensemble des ministres en exercice, une quinzaine, en plus du secrétaire général de la présidence, Heba El Okbi, et le conseiller Benameur Zerhouni, les deux groupes parlementaires au Sénat et à l’APN, dont son président, Larbi Ould Khelifa, les membres de la commission «études et prospective» présidée par le ministre de l’Agriculture, Abdesselam Chelghoum, ainsi que les 120 mouhafedhs du parti. A l’ordre du jour, deux points essentiels : le prochain passage au Parlement de la loi de finances 2017 et les prochaines élections législatives.
    La consigne était claire, s’agissant de la loi de finances et des autres lois d’ailleurs : «Vous êtes des parlementaires. Le débat est libre mais, s’agissant du vote, vous ne devez jamais oublier que ce projet de loi est celui du Président Bouteflika. La discipline partisane doit primer sur toute autre considération.» Devant les cadres du parti réunis, puis, par la suite, en conférence de presse, Ould Abbès insistera longuement sur un fléau qui a pollué la classe politique et les élections en Algérie ces dernières années : «l’argent sale».

    «J’ai des dossiers et je prendrai des mesures très sévères dans les prochains jours »
    Le nouveau patron du FLN jettera un gros pavé dans la mare : «L’argent sale, ce qu’on appelle la chkara, est devenu un véritable fléau. Ils ont sali le parti et le drapeau ! Même du temps du parti unique cela n’existait pas.» Il ajoutera que ce phénomène a pris de l’ampleur lors des élections de 2012 mais il surprendra encore par cette annonce : «J’ai eu des informations très graves à ce sujet et, très prochainement, je prendrai des mesures très sévères. Que tous sachent qu’avec Ould Abbès, la chkara, c’est fini ! Les listes parallèles aussi, d’ailleurs.» Le parton du FLN affirmera, également, qu’il saisira les services compétents à ce sujet.

    Kamel Amarni -
    Alger (Le Soir)
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Les déclarations de DOA confirment que nous entrons dans une nouvelle ère..
    Une ère de nouvelles mœurs et méthodes politiques !!.. Heureux qui prétendrait comprendre le système..ou déchiffrer les déclarations de DOA, Haddad, Tliba, ou Saidani

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    • #3
      ooops.. j'oublie de dire !
      Le vieux est réellement de retour..
      On reconnait "sa touche" à des centaines de km
      La preuve.. Ouyahia n'ose pas souffler un mot depuis 2-3 semaines

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      • #4
        Ouyahia n'ose pas souffler un mot depuis 2-3 semaines
        il suffit de voire comment il se comporte avec son opposition du RND pour mieux conclure
        dz(0000/1111)dz

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        • #5
          Saha Capo,

          Ses références a Debaghine, a son amendement concernant la proportionnelle et Mehri, sont en effet annonciateurs d'une phase mémorielle qui est la bienvenue en plus de messages politiques très cibles... Et très explicites concernant la discipline qu'il exige. Son message ensuite concernant Mabtoul, un critique économique assez indépendant, augure d'un appel d'air aux compétences que veut opérer le PFLN. On ne peut reprocher au FLN de continuer a jouer sur un passé historique, même s'il est a mon sens déplorable qu'on ne soit pas capable de renouveler sur la base de l'avenir, la configuration politique, et non du passé...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            selon moi

            ce vieux sénile dixit PJ, il faudra désormais l'écouter attentivement.
            il dit des choses d'une extrême gravité.

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            • #7
              Saha Ott

              une phase mémorielle qui est la bienvenue en plus de messages politiques très cibles
              Tu parles d'exigence..
              Une phase d'auto-neutralisation dirais-je plutôt..
              Quant aux sous-entendus de DOA.. tu noteras qu'à travers son vocabulaire, il invite tout un monde à rejoindre la salle d'attente.. dans l'espoir d'une désignation

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              • #8
                Saha Capo,

                J'ai déjà fait part ici de l'impetueuse nécessité d'une refondation historique car l'histoire officielle est trop clivante, et trop éloignée des réalités historiques et d'une politisation outrancière. Elle ne résistera pas aux déballages qui se feront dans l'avenir. Dans ce sens, cette génération veut faire un autre leg, qu'une histoire officielle rédigée dans les années 70. Le timing n'est pas mauvais, même si certains mythes vont être juste remodeles, le FLN ne peut aller trop loin... Je continue a penser que cette consolidation, qu'avait déjà tenté d'opérer Saadani, avec ce que ses capacités intellectuelles lui permettent, a pour but de se placer en force dans la refondation d'un consensus national tel qu'appellé par le FFS...
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Ott

                  Je continue a penser que cette consolidation ... a pour but de se placer en force dans la refondation d'un consensus national tel qu'appellé par le FFS
                  Je suis peut-être candide.. mais il me semble que ce consensus en question va prendre une tournure strictement économique...

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                  • #10
                    C'est le souhait des gardiens du temple et de la garde pretorienne. Elle prendra la forme que la responsabilite des acteurs politiques exigeront. Le Cap est aux élections et a l'évaluation des forces que certains vont essayer de parasiter, car ils préfèrent naviguer en eaux troubles...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Bien comprendre :

                      le Représentant de BOUTEFLIKA au FLN c'est moi.

                      DOA légaliste et expert en tekharbiche juridico-organique met sa longue expérience au service d'un homme pour lequel il a toujours témoigné de l'estime .

                      BELKHADEM a de quoi s'inquiéter. DOA , sera si BOUTEF le veut , impitoyable.

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