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Raffinerie d’Alger : les mauvais calculs de Sonatrach

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  • Raffinerie d’Alger : les mauvais calculs de Sonatrach

    Le groupe Sonatrach a annoncé ce dimanche 6 novembre avoir confié au groupe chinois CPECC la reprise des travaux de réhabilitation de la raffinerie d’Alger pour 45 milliards de dinars (410 millions de dollars), confirmant nos informations du 31 octobre.

    Les travaux de réhabilitation de cette raffinerie ont été interrompus en juin 2015 suite à la décision de Technip de se retirer du projet, après avoir réclamé en vain une rallonge de 300 millions de dollars pour achever les travaux de réhabilitation.

    Le groupe français d’ingénierie avait obtenu ce contrat clé en main en 2010 pour 963 millions de dollars. Les travaux, dont la durée était fixée à 21 mois, devaient être achevés initialement en 2013, mais le projet a connu un premier retard de 24 mois. Il devait être livré par Technip en 2016.

    Selon nos sources, Technip a achevé 70% des travaux. Le groupe chinois CPECC devrait relancer les travaux en 2017 . La raffinerie d’Alger ne sera pas opérationnelle avant 2019, soit un retard total de cinq ans sur le délai initial.

    Dans ce contexte, le groupe Sonatrach se retrouve doublement perdant. Il doit débourser 45 milliards de dinars pour achever les 30% restants du projet de réhabilitation, soit près de la moitié du coût total initial, et attendre deux ans supplémentaires pour l’achèvement des travaux. En plus, il doit affronter le groupe français en arbitrage international, avec un risque de perdre. Les deux parties ont décidé en effet de porter leur différend devant une juridiction internationale.

    « Si Sonatrach avait bien négocié avec Technip, elle aurait gagné du temps et éviter de perdre de l’argent. La raffinerie aurait été achevée fin 2016 et on aurait gagné plus d’une année de production de carburants », estime un proche du dossier.

    L’Algérie a besoin de renforcer ses capacités de raffinage pour réduire ses importations de carburants qui avoisine les 4 milliards de dollars par an.

    Le projet de réhabilitation de la raffinerie d’Alger, devrait permettre, une fois réceptionné, d’augmenter de 35% les capacités de raffinage de cette unité.
    TSA

  • #2
    TSA toujours aussi proche des sociétés françaises.... oeilfermé
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      tsa c afp...


      le retard bénéficie à total qui fournit l'excédent de carburant...

      ce que dit tsa est un lamentable mensonge....

      qd une entreprise se retire d'un projet elle n'est pas payée pour ce qu'elle n'a pas fait pis, elle encourt des pénalités.

      Commentaire

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