Le FMI exige de l’Egypte une série de réformes afin de débloquer un prêt de 12 milliards de dollars, susceptible de réanimer l’économie d’un pays en pleine crise.
La Banque Centrale Égyptienne vient alors d’officialiser, la semaine dernière, la dévaluation de la livre égyptienne, une mesure économique réclamée par le FMI. Première conséquence directe : la chute de la livre face aux devises. En effet, elle est passée d’un taux de change de 8.80 à 15.43 livres pour un seul dollar. Les réserves de change poursuivent quant à elles leur chute, elles ont passé de 36 milliards de dollars vers la fin de 2010 à 19.6 en septembre 2016, ce chiffre correspond à moins de 4 mois d’importations.
Les égyptiens doivent en souffrir au quotidien puisque le pays dépend pour beaucoup de produits de l’importation. L’inflation atteint déjà les 14% et l’on considère que près de 30% de la population vit sous le seuil de la pauvreté. Par ailleurs, la situation contraint les autorités à prendre des mesures plutôt mal perçues à l’instar de la baisse des subventions accordées au carburant et à l’électricité.
Notons que le chef de mission FMI en Egypte Chris Jarvis s’attend à ce que ces mesures boostent « les exportations et le tourisme… et attire l’investissement étranger ». De son côté, l’économiste Jean-Paul Pigat a indiqué que « c’est un premier pas important mais ne pourra évaluer qu’après quelques jours à quel point l’Egypte est déterminée à faire ce qu’il faut pour que ça fonctionne.
Tunisie Numerique
La Banque Centrale Égyptienne vient alors d’officialiser, la semaine dernière, la dévaluation de la livre égyptienne, une mesure économique réclamée par le FMI. Première conséquence directe : la chute de la livre face aux devises. En effet, elle est passée d’un taux de change de 8.80 à 15.43 livres pour un seul dollar. Les réserves de change poursuivent quant à elles leur chute, elles ont passé de 36 milliards de dollars vers la fin de 2010 à 19.6 en septembre 2016, ce chiffre correspond à moins de 4 mois d’importations.
Les égyptiens doivent en souffrir au quotidien puisque le pays dépend pour beaucoup de produits de l’importation. L’inflation atteint déjà les 14% et l’on considère que près de 30% de la population vit sous le seuil de la pauvreté. Par ailleurs, la situation contraint les autorités à prendre des mesures plutôt mal perçues à l’instar de la baisse des subventions accordées au carburant et à l’électricité.
Notons que le chef de mission FMI en Egypte Chris Jarvis s’attend à ce que ces mesures boostent « les exportations et le tourisme… et attire l’investissement étranger ». De son côté, l’économiste Jean-Paul Pigat a indiqué que « c’est un premier pas important mais ne pourra évaluer qu’après quelques jours à quel point l’Egypte est déterminée à faire ce qu’il faut pour que ça fonctionne.
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