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Mohammed VI, roi africain

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  • Mohammed VI, roi africain



    En mai 2015, le Roi Mohammed VI et le Président Macky Sall lancent un projet de construction d'un point de débarquement de pêche artisanale à Dakar (Photo MAP)
    La stratégie marocaine en Afrique renforce la position du Royaume dans le dossier du Sahara. Mais ce n’est pas son objectif premier. C’est une conséquence. Et c’est ce qui fait sa force.
    Cette politique a été entamée en l’an 2000, par un geste purement symbolique: l’annulation par le Maroc de toutes les dettes des pays africains à son égard.
    Ce n’est que 16 ans plus tard, en 2016, que le Royaume a demandé son retour dans les cénacles panafricains. Entretemps, il a construit patiemment et pas à pas, une stratégie à long terme et pas de simples alliances de circonstance. La demande d’adhésion à l’UA a été déposée après cette patiente construction.
    La stratégie marocaine a été portée par le Roi lui-même. C’est lui qui l’a voulue, qui l’a promue et qui l’a coachée.
    Elle s’est orientée au départ vers une région qui apparaît comme son partenaire naturel: l’Afrique de l’ouest. Ensuite, l’Afrique centrale (Gabon, Guinée Equatoriale). Maintenant, elle se dirige vers l’Afrique de l’Est (Rwanda, Tanzanie, Ethiopie, Kenya) puis vers l’Afrique lusophone, l’Afrique anglophone et l’Afrique australe.
    L’Afrique, une priorité pour le Maroc
    Dans son message au sommet africain de Kigali en juillet dernier, le Roi a souligné: “Jamais l’Afrique n’a été autant au cœur de la politique étrangère et de l’action internationale du Maroc.
    "Il a ainsi développé un modèle unique, authentique et tangible de coopération Sud-Sud, qui a permis, non seulement de consolider les domaines traditionnels de la formation et de l’assistance technique, mais également d’investir de nouveaux secteurs stratégiques, comme la sécurité alimentaire et le développement des infrastructures.
    "Ce processus n’est pas prêt de s’arrêter. Il est irréversible“.
    Les atouts marocains
    Le Maroc a utilisé tous ses atouts et les a maximisés:
    -l’économie, entre autres en mettant en avant les champions nationaux, en particulier dans la finance (banque et assurance), l’habitat, les télécoms. Mais pas seulement. Ainsi que les projets à caractère stratégique (transfert de savoir-faire pour réaliser le plan Gabon Vert) et social (adduction et distribution d’eau potable et d’électricité).
    De 2004 à 2014, le Maroc a plus que quadruplé ses échanges commerciaux avec les pays du continent, passant de 1 MMDH à 4,4 MMDH.
    Il est également devenu le deuxième investisseur en Afrique et a pour objectif de devenir le premier.
    -OCP: la sécurité alimentaire africaine a besoin des phosphates du Maroc et de l’expertise d’OCP. Des projets et des JV ont été lancés et d’autres seront annoncés, parfois gigantesques.
    -la sécurité: ce n’est pas un hasard si Abdellatif Hammouchi (DGSN, DGST) et Yassine Mansouri (DGED) effectuent des voyages en Afrique. L’objectif est la coopération sécuritaire, domaine dans lequel par les temps qui courent, l’expertise marocaine est recherchée.
    -le champ religieux, la formation des imams.
    Des relations Sud-Sud et un hub
    L’une des options stratégiques intéressantes consiste à faire du Maroc un hub pour les relations économiques et les investissements des économies avancées sur le continent africain. Cette idée de hub est visible à travers le positionnement de la RAM, l’action d’OCP, le concept même de Tanger Med ou de Casablanca Finance City.
    En 2016, on s’est rendu compte que cela peut aller beaucoup plus loin. Par exemple, les investissements chinois ou japonais.
    Des relations humaines, des intérêts économiques, des idées
    A partir de 2013, une idée forte est exprimée par le Roi: “L’Afrique doit faire confiance aux Africains“. El Moussaoui El Ajlaoui, professeur à l’Institut des études africaines (Université Mohammed V, Rabat), y voit une forme de continuité avec le discours du Roi Mohammed VI en 1961 à Casablanca. Mohammed V avait dit: “L’Afrique aux Africains“.
    Brahim Fassi Fihri, président du think tank Amadeus, explique que l’on constate sur le continent un réel désir d’émancipation des anciennes puissances coloniales et de l’Occident en général. Le discours sur la coopération Sud-Sud, les critiques exprimées par le Roi au sujet des comportements et des politiques de puissances mondiales, trouvent donc écho.
    Mohammed VI l’Africain
    “Le Maroc est devenu un acteur continental. Cela est le fruit d’un long travail et d’une stratégie multidimensionnelle. L’action royale dans ce positionnement est décisive“, estime El Moussaoui El Ajlaoui.
    “Le Roi Mohammed VI a développé la marque Maroc en Afrique et c’est une marque très demandée aujourd’hui“, ajoute B. Fassi Fihri.
    "Je connais l’Afrique et ses cultures mieux que ne peuvent le prétendre beaucoup d’autres. De par mes multiples visites, je connais aussi la réalité du terrain et l’affirme en mesurant mes mots. Une réalité faite de défis quotidiens importants, de manque de ressources, mais également de dignité, d’histoires réussies et d’engagement citoyen.
    "C’est pourquoi tous ceux qui dénigrent le Maroc font du tort, en fait, aux Africains eux-mêmes. La popularité du Royaume et sa dimension en Afrique, n’étant plus à démontrer, ni à prouver.
    “Le Maroc sort de sa zone de confort“
    Brahim Fassi Fihri analyse la récente tournée africaine du Chef de l’Etat: “En allant en Afrique de l’Est, c’est la première fois que le Maroc sort de cette zone de confort traditionnelle des pays amis de toujours en Afrique centrale et en Afrique de l‘Ouest“.
    “La première partie de la tournée africaine (Rwanda et Tanzanie) a été un réel succès. Les deux déclarations conjointes apportent un soutien franc et direct au Maroc pour ce qui concerne la cause nationale.
    “L’approche de ces pays est totalement différente par rapport à celle des partenaires traditionnels. Ils sont extrêmement pragmatiques, sont attentifs et ont sollicité le Maroc en matière de développement humain et de coopération économique.
    “Dans les deux pays, une trentaine d’accords économiques ont été signés. Au Rwanda, plus de 150 millions de dollars d’investissements marocains sont annoncés. Les liens politiques s’intensifient, des ouvertures d’ambassades et de lignes aériennes ont été décidées“.
    Nouvelle tournée africaine après la COP22
    Le Roi doit reprendre sa tournée, notamment en se rendant en Ethiopie, siège de l’Union africaine et qui accueillera en janvier prochain, le sommet qui verra l’adhésion du Maroc.
    Cette adhésion se décide à la majorité simple, au niveau de la commission africaine, dont la présidente ne cache pas son hostilité au Maroc.
    Un séjour à Madagascar les 26 et 27 novembre dans le cadre du sommet de la francophonie est probable.
    Le 16 novembre, au lendemain de l’ouverture du sommet des Chefs d’Etat de la COP22, il est également probable que le Roi Mohammed VI réunisse ses pairs africains présents dans la ville ocre pour un sommet informel et une coordination des positions africaines dans le cadre de la COP, car l’Afrique est le continent le plus vulnérable au réchauffement climatique.


    media24

  • #2
    Le programme du Maroc pour toucher d'autres pays au delà des francophones continue après la COP22 pour boucler la boucle

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    • #3
      Le joaillier Mohammed VI Roi d'Afrique





      .
      Dernière modification par MEC213, 07 novembre 2016, 18h58.

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      • #4
        t'est jaloux ? tu l'aurai préféré lui comme dirigeant par rapport a la momie a roulette ?

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        • #5
          Ce qu'il faut retenir du discours de Mohammed VI à Dakar

          Publication: 06/11/2016 23h12 CET Mis à jour: 06/11/2016 23h17 CET







          MARCHE VERTE - Une première. Le roi Mohammed VI a prononcé son traditionnel discours du 6 novembre, célébrant la Marche verte, depuis la capitale sénégalaise Dakar, où il est arrivé dimanche en fin de journée en provenance de Libreville. D'entrée de jeu, le monarque est revenu sur l'amitié qui lie le Maroc au Sénégal, ce pays qui "considère la question du Sahara marocain comme étant sa cause nationale propre".
          Le roi a ensuite abordé "la politique africaine du Maroc", qui "ne se limitera pas à l’Afrique occidentale et centrale". "Nous veillerons plutôt à ce qu’elle ait une portée continentale, et qu’elle englobe toutes les régions de l’Afrique. C’est dans ce cadre que Nous avons effectué des visites au Rwanda et en Tanzanie, malgré le fait que les relations avec les Etats d’Afrique de l’Est n’étaient pas suffisantes, non pas par négligence ou par omission, mais pour des raisons objectives comme la langue, l’éloignement géographique et les différences de patrimoine historique".
          Mohammed VI a, par ailleurs, évoqué la "réintégration par le Maroc de l’Union africaine", qui "n’est pas une décision tactique, pas plus qu’elle n’a obéi à des calculs conjoncturels. Elle est plutôt l’aboutissement logique d’une réflexion approfondie (...) En tout état de cause, le Maroc est de retour pour retrouver sa place naturelle. Il dispose d’une majorité écrasante pour occuper son siège au sein de la famille institutionnelle africaine".
          Après un passage sur la "problématique migratoire" et la question du changement climatique en Afrique, le souverain a consacré la dernière partie de son discours à la politique intérieure du royaume, notamment la formation du prochain gouvernement. Celle-ci "ne doit pas être une affaire d’arithmétique, où il s’agit de satisfaire les desideratas de partis politiques et de constituer une majorité numérique, comme s’il était question de partager un butin électoral. Le gouvernement, c’est plutôt un programme clair et des priorités définies concernant les questions internes et externes, avec l’Afrique au premier chef".
          Voici le discours intégral de Mohammed VI:
          "Cher peuple,
          En M’adressant à toi aujourd’hui, à l’occasion du quarante-et-unième anniversaire de la Marche Verte, depuis la ville de Dakar, capitale de la République du Sénégal sœur, Je sais que tu ne seras point surpris par une telle décision.
          En effet, le Sénégal fut parmi les Etats ayant participé à cette épopée nationale, aux côtés d’autres pays africains et arabes.
          Ce pays qui nous est si cher, a toujours été à la tête des défenseurs de l’intégrité territoriale et des intérêts supérieurs du Royaume.
          Plus encore, il a démontré, par les actes et par la parole, à plusieurs occasions, qu’il considère la question du Sahara marocain comme étant sa cause nationale propre.
          Les Marocains n’oublieront pas sa position solidaire courageuse, lors de la sortie du Maroc de l’Organisation de l’Unité Africaine en 1984. En effet, l’ancien président, Monsieur Abdou Diouf, avait estimé qu’on ne pouvait concevoir cette Organisation sans le Maroc.
          La même prise de position avait été exprimée à l’époque par de nombreux Etats africains, tels que la Guinée, le Gabon et l’ex-Zaïre.
          J’ai aussi choisi le Sénégal au regard de la place particulière qu’il occupe en Afrique, grâce à son modèle démocratique historique, à sa stabilité politique et sociale et à son dynamisme économique.
          A cela s’ajoutent les relations de fraternité, de solidarité et de communauté de destin, qui unissent, à travers l’histoire, les peuples sénégalais et marocain, comme un seul peuple, l’un représentant le prolongement naturel de l’autre, dans une symbiose singulière entre deux pays indépendants respectueux de leurs spécificités mutuelles.
          Cher peuple,
          Si Je me suis adressé à toi, ce même jour de l’année dernière, à partir de Laâyoune, au Sahara marocain, au sujet de l’Afrique, je m’adresse à toi maintenant depuis le cœur de l’Afrique au sujet du Sahara marocain.
          Ce discours, prononcé à partir de cette terre accueillante, traduit tout l’intérêt que nous portons à notre continent.
          La politique africaine du Maroc ne se limitera pas à l’Afrique occidentale et centrale. Nous veillerons plutôt à ce qu’elle ait une portée continentale, et qu’elle englobe toutes les régions de l’Afrique.
          C’est dans ce cadre que Nous avons effectué des visites au Rwanda et en Tanzanie, malgré le fait que les relations avec les Etats d’Afrique de l’Est n’étaient pas suffisantes, non pas par négligence ou par omission, mais pour des raisons objectives comme la langue, l’éloignement géographique et les différences de patrimoine historique.
          Animé d’une volonté partagée avec les directions fortes de ces Etats, nous avons décidé d’imprimer une nouvelle dynamique aux relations économiques et politiques entre nos pays, compte tenu du poids politique que représente cette région et des potentialités économiques et des atouts stratégiques dont elle dispose.
          J’ai donc jugé bon, au terme de cette tournée inédite, de partager avec toi, cher peuple, les résultats de ces visites.
          Les prémices de l’ouverture sur cet espace africain important sont apparues avec la visite que Notre frère, Son Excellence le président Paul Kagamé, Président de la République du Rwanda, a effectuée au Maroc en juin dernier.
          De plus, Notre visite au Rwanda a permis de conforter cette orientation, en posant les jalons d’un partenariat prometteur dans les différents domaines, et en faisant de ce partenariat un axe fondamental pour le développement de nos relations avec cette région.
          Quant à Notre déplacement en Tanzanie, il traduit l’estime que Nous lui portons au regard de son statut régional, de sa dimension géographique et de son poids démographique, ainsi que Notre volonté de coordination avec ce pays sur les questions régionales et internationales.
          J’ai également engagé des contacts avec les autorités en République d’Ethiopie, et nous entamerons -si Dieu le veut- une étape nouvelle dans nos relations avec elle.
          Ce sera, donc, la première étape de la deuxième partie de Notre tournée dans un certain nombre de pays africains sub-sahariens, toujours dans le cadre du retour du Maroc à cette institution continentale.
          Cher peuple,
          La réintégration par le Maroc de l’Union africaine n’est pas une décision tactique, pas plus qu’elle n’a obéi à des calculs conjoncturels. Elle est plutôt l’aboutissement logique d’une réflexion approfondie.
          Et lorsque nous annonçons notre retour, nous ne demandons la permission de personne pour obtenir notre droit légitime.
          En tout état de cause, le Maroc est de retour pour retrouver sa place naturelle. Il dispose d’une majorité écrasante pour occuper son siège au sein de la famille institutionnelle africaine.
          Le Maroc, qui ne s’immisce pas dans la politique intérieure des pays, pas plus qu’il ne suit une politique de division, a bon espoir que toutes les parties réagiront avec toute la sagesse requise et en toute responsabilité à cette décision, de manière à faire prévaloir l’unité de l’Afrique et l’intérêt de ses peuples.
          En effet, cette décision est le couronnement de notre politique africaine et de l’action solidaire que le Maroc mène sur le terrain avec de nombreux pays du continent pour y assurer la promotion du développement économique et humain, au service du citoyen africain.
          Outre la coopération bilatérale et avec les ensembles régionaux, ce retour permettra à notre pays de s’impliquer dans les stratégies de développement sectorielles en Afrique et d’y contribuer efficacement en les enrichissant de l’expérience singulière que le Maroc a accumulée dans de nombreux secteurs.

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          • #6
            suite:
            S’agissant des questions et des problématiques majeures, le retour du Maroc au sein de sa famille institutionnelle le mettra en capacité de faire entendre la voix du continent dans les forums internationaux.
            Il lui permettra également de poursuivre et de renforcer son engagement pour trouver des solutions objectives à ces problématiques, et respectant les intérêts et les spécificités des peuples africains.
            A cet égard, Nous avons à cœur de continuer à contribuer à la consolidation de la sécurité et de la stabilité dans les différentes régions qui vivent des situations de tension et de guerre, et d’œuvrer au règlement des différends par les moyens pacifiques.
            Ce retour sera, également, l’occasion pour le Maroc de renforcer son implication dans les efforts continentaux de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, qui hypothèquent l’avenir de l’Afrique.
            Par ailleurs, Nous sommes engagé à partager notre expérience singulière et reconnue mondialement avec nos frères africains, que ce soit dans le domaine de la coopération sécuritaire ou en matière de lutte contre l’extrémisme.
            Concernant la problématique migratoire, notre pays poursuivra ses efforts pour remédier aux causes réelles de ce phénomène, en le reliant au développement et en adoptant une approche humanitaire et solidaire, protégeant les droits des immigrés et préservant leur dignité.
            Ayant conscience que l’Afrique compte parmi les régions les plus affectées par les changements climatiques, Nous avons tenu à ce que la Conférence sur le climat, dont les travaux démarreront cette semaine à Marrakech, soit une conférence pour l’Afrique.
            Aussi, Nous avons appelé à la tenue d’un sommet africain, en marge de cette conférence, en vue de mettre au point une vision commune pour défendre les revendications de notre continent, notamment en ce qui concerne le financement et le transfert de technologie.
            Cher peuple,
            Le retour du Maroc au sein de sa famille institutionnelle continentale ne changera rien dans nos positions immuables concernant la marocanité du Sahara.
            Il nous permettra plutôt de défendre nos droits légitimes et de corriger les contre-vérités colportées par les adversaires de notre intégrité territoriale, notamment au sein de l’Organisation africaine.
            Nous nous emploierons aussi à contrecarrer leurs manœuvres visant à impliquer cette Organisation dans des décisions contraires aux bases adoptées par les Nations unies pour le règlement de ce conflit régional artificiel, et en contradiction avec les positions de la majorité des Etats du continent.
            Cher peuple,
            Notre politique en Afrique, Dieu soit loué, a démontré son succès en commençant à porter ses fruits, tant au niveau des positions politiques au sujet de la question de notre intégrité territoriale qu’en ce qui concerne le renforcement de la présence économique du Maroc et le développement de ses relations avec les différents pays du continent.
            En effet, aujourd’hui, le Maroc constitue une puissance politique influente et jouit d’estime et de crédibilité non seulement auprès des dirigeants des pays africains, mais aussi aux yeux de leurs peuples.
            Nous aspirons à ce que la future politique du gouvernement soit globale et intégrée vis-à-vis de l’Afrique, et que celle-ci y soit perçue comme un ensemble.
            Nous attendons également des ministres qu’ils attachent à l’Afrique le même intérêt qu’ils accordent à leurs missions et à leurs déplacements dans les pays occidentaux.
            Le Maroc a besoin d’un gouvernement sérieux et responsable. Toutefois, la formation du prochain gouvernement ne doit pas être une affaire d’arithmétique, où il s’agit de satisfaire les desideratas de partis politiques et de constituer une majorité numérique, comme s’il était question de partager un butin électoral.
            Le gouvernement, c’est plutôt un programme clair et des priorités définies concernant les questions internes et externes, avec l’Afrique au premier chef. Un gouvernement apte à aplanir les difficultés héritées des années passées, concernant le respect des engagements du Maroc vis-à-vis de ses partenaires.
            Le gouvernement est une structuration efficace et harmonieuse qui s’adapte au Programme et aux priorités. C’est un ensemble de compétences qualifiées, avec des attributions départementales bien définies.
            Je veillerai, donc, à ce que la formation du prochain gouvernement se fasse conformément à ces critères et suivant une méthodologie rigoureuse. Et Je ne tolérerai aucune tentative de s’en écarter.
            De fait, les Marocains attendent du prochain gouvernement qu’il soit à la hauteur de cette étape décisive.
            Cher peuple,
            Nous sommes convaincu que la consolidation du processus démocratique et développemental et le renforcement de notre politique africaine contribuent à immuniser l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays.
            En effet, Nos provinces du Sud, Dieu soit loué, sont fortes par l’attachement de leurs enfants à leur marocanité et au système politique de leur pays.
            Ceci se reflète dans leur participation massive aux différentes échéances électorales et leur implication en toute liberté et en toute responsabilité dans la gestion de leurs affaires locales.
            Elles sont ambitieuses du fait de leur modèle de développement propre et des projets qui ont été lancés.
            Ces provinces possèdent aussi toutes les potentialités en termes de sécurité, de stabilité et d’infrastructures, qui les habilitent à devenir un pôle de développement intégré et agissant dans son environnement régional et continental, et un axe pour la coopération économique entre le Maroc et sa profondeur africaine.
            En effet, le développement et la stabilité de nos provinces du Sud sont une charge historique et une responsabilité nationale que tout le monde se doit d’assumer avec dévouement et dans un esprit de collaboration et de solidarité.
            A cette occasion, Nous avons une pensée émue et déférente pour la mémoire de l’Artisan de la Marche Verte, Notre Auguste Père, Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu bénisse son âme, et pour celle des valeureux martyrs de la patrie.
            Nous rendons également hommage à la mobilisation constante des membres de Nos Forces Armées Royales, dans toutes leurs composantes, sous Notre commandement, ainsi qu’à leur dévouement dans la défense de l’unité et de la souveraineté du pays et la préservation de sa sécurité et de sa stabilité.
            Wassalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouh".

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            • #7
              Bouteflika hospitalisé à Grenoble pour "examens médicaux"


              L'agence de presse officielle ainsi que des médias algériens et français annoncent l'hospitalisation à Grenoble du président Abdelaziz Bouteflika, 79 ans, pour "examens médicaux". Des sources médiatiques spéculent sur la probabilité d'une opération.
              Bouteflika est suivi à Grenoble dans le service de cardiologie du CHU.
              Il avait subi un AVC (accident vasculaire cérébral) en 2013 et depuis cette date, ne se déplace qu'en fauteuil roulant.
              Il y a quelques jours, des sources politiques algériennes avaient laissé entendre une amélioration de son état ainsi qu'une prochaine reprise de la motricité, laissant entendre qu'il pourrait se présenter à un 5e mandat.


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