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Maroc:l'import gonflé par les biens d'équipement

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  • Maroc:l'import gonflé par les biens d'équipement

    Kiosque360. Les biens d'équipements et les demi-produits représentent la moitié des achats. Cela a pourtant peu d'impact sur la création d'emploi. Les détails.

    “Hausse soutenue de l'import des biens d'équipement et de demi-produits”, titre L'Economiste dans son édition du mardi 8 novembre. Deux postes qui dépassent à eux seuls la moitié des importations à fin septembre dernier, pour 153,7 milliards de dirhams. La dynamique qui se maintient depuis plusieurs années devrait, en principe, traduire l'effort d'investissement. C'est le cas pour les demi-produits dont l'impact est visible sur certaines activités, notamment le textile et le BTP. Deux activités qui ont amorcé leur reprise avec, à la clé, la création de 52.000 emplois pour le BTP. En revanche, pas d'impact sur les autres secteurs industriels.

    Visiblement, les biens d'équipements importés sont constitués pour l'essentiel de composants automobiles, électriques et électroniques qui sont réexportés sous forme de produits finis. C'est dire que l'explosion de l'export du secteur automobile résulte plutôt de celle de l'import de ses produits d'équipement. Il faut donc attendre l'amélioration du taux d'intégration de ce secteur pour inverser la donne. En attendant, la valeur des importations de marchandises s'est élevée à 298,8 milliards de dirhams à fin septembre, contre 279,5 milliards un an auparavant, soit une hausse de 6,9%. Cette augmentation concerne l'ensemble des produits, même si ces hausses ont parfois été atténuées par la baisse de la facture énergétique et des acquisitions en produits bruts.

    La facture énergétique s'inscrit toujours sur un trend baissier. Sur les neuf premiers mois, elle a reculé de près de 23%. Sa part dans le total des importations est passée à 13,2%, contre 18,3% à fin septembre 2015. Cette baisse s'explique par le recul des achats d'huile brute de pétrole et, dans une moindre mesure, par la chute de 19,4% de la valeur de l'import de gaz et autres hydrocarbures.

    Au total, les importations des biens et services enregistrent une hausse plus importante que celle des exportations, ce qui explique le creusement du déficit commercial qui s'établit à 73,3 milliards de dirhams, contre 57,1 milliards un an auparavant.
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