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Pourquoi les gens votent pour Trump ?

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  • Pourquoi les gens votent pour Trump ?

    Voici, exprimé par Hillary Clinton, elle-même, l’une des principales raisons pourquoi les gens votent pour Trump:

    Hillary Clinton menace de guerre la Russie ! [1]

    Pour comprendre mieux pourquoi les gens votent pour Trump.

    Voyez ces déclarations:

    Clinton vs Trump : le comparatif que tout le monde devrait voir ! [2]

    Voici ce que déclare Mme Jill Stein [3], la candidate du parti Vert :

    « Clinton nous emmène droit vers la guerre nucléaire avec la Russie, pas Trump »

    Elle ajoute :

    « En pensant à Hillary Clinton présidente, je ne dors plus la nuit. Les positions politiques d’Hillary sont bien plus effrayantes que celles de Donald Trump, qui ne veut pas la guerre avec la Russie. »

    Jill Stein on why Donald Trump is the lesser evil [4]

    ————————–

    Pourquoi on vote pour Trump ?

    1- Pour éviter la guerre.

    2- Parce que Donald Trump n’a rien du politicien habituel.

    3- Parce que Donald Trump a un style direct qui rompt avec l’hypocrisie du discours emballé dans la rectitude politique.

    4- On vote pour Donald Trump en réaction contre la manipulation médiatique.

    5- Aussi pour lutter contre le libre-échange qui tue les industries locales.

    6- Pour les emplois à rapatrier.

    7- On vote pour Donald Trump pour se protéger du terrorisme.

    8- On vote pour Donald Trump par patriotisme ( Make America Great Again ).

    9- On vote pour Donald Trump parce qu’il dit être à l’écoute des gens contrairement à cette élite de bien nantis qui ne travaille que pour son propre bien.

    10- On vote pour Donald Trump pour avoir une politique étrangère plus conciliante et moins guerrière.

    11- Pour cesser de dépenser des sommes astronomiques pour la guerre.

    12- Pour maintenir l’aide sociale et diminuer le prix des médicaments.

    13- Pour l’augmentation de l’impôt des riches spéculateurs de Wall Street.

    14- Pour lutter contre les sautes d’humeur des banques et ainsi protéger les gens.

    15- Pour probablement plusieurs autres points !

    ————————–

    Qui vote pour Trump ?

    Jamais le candidat d’une élection US n’aura réuni autant de factions aussi disparates.

    Il y a bien sûr le noyau dur des Républicains.

    Ceux qui sont catégoriquement pour le 2e amendement (libre port d’arme).

    Ceux qui sont « pro-vie » (contre le libre choix des femmes d’enfanter ou non).

    Mais aussi tous ceux qui sont contre ce pouvoir mondialiste qui soumet et les peuples et les Nations à leur désir d’uniformisation de la planète afin de l’exploiter librement au détriment de populations entières.

    On retrouve les «indignés» [5] qui ont été bafoués et écrasés.

    « Trump Is Succeeding Where Occupy Wall Street Failed » [6]

    On y retrouve aussi les nationalistes qui sont en lutte contre cette mondialisation libre-échangiste.

    Donald Trump n’aurait jamais eu autant de partisans si on avait laissé passer Bernie Sanders. Ce politicien pourtant aguerri, structuré, intelligent et débordant d’idées novatrices suscitant un espoir de renouveau politique indéniable. Mais Bernie Sanders avait le défaut impardonnable d’être « socialiste ». Il fut donc facile à éliminer par les mêmes qui sont aujourd’hui en lutte à finir contre Donald Trump.

    Bernie Sanders, tout comme Donald Trump se présentait comme étant celui qui remettrait le pouvoir hypocrite à sa place afin de travailler pour le peuple et non pour Wall-Street.

    Plusieurs des partisans de Bernie Sanders se sont donc tournés vers l’unique choix véritable qui leur restait : Donald Trump.

    Entre une criminelle avérée qui a fait ses preuves depuis de longues années et un clown imprévisible, le choix est relativement facile.

    Les gens doivent choisir entre le connu et l’inconnu.

    Le choix se résume à continuer dans le chemin de l’exploitation des peuples et la poursuite des atrocités (le connu) ou «l’inconnu» potentiellement garant de détente, de Paix et de plus de justice sociale.

    Plusieurs refusent donc cette campagne de peur qu’on leur sert et vote sans crainte pour le clown sachant très bien comment un président US peut avoir les mains liées.

    Le risque de cataclysme en élisant Donald Trump est minime.

    La présidence US n’a pas ce pouvoir absolu qui peut tout chambarder.

    Par contre, élire une tête de cochon comme celle de Donald Trump peut faire espérer que l’hypocrisie soit dénoncée dès qu’elle se présente et que sa grande gueule nous tienne un peu mieux informé dès manœuvres en cours, et ce, jusqu’à ce qu’on le réduise au silence.

    ————————–

  • #2
    Une élection sans précédent !

    Jamais une élection américaine et même du monde occidental, n’aura suscité autant d’intérêt.

    Jamais une élection occidentale n’a suscité autant d’ingérence étrangère.

    Même le pape s’est immiscé dans cette élection.

    « Donald Trump n’est «pas chrétien», selon le pape François » [7]

    « Le ton monte entre le pape François et Donald Trump » [8]

    Plusieurs gouvernements étrangers s’ingèrent dans cette élection.

    Même la direction des Nations Unis prend position.

    « Trump serait un président «dangereux», estime l’ONU » [9]

    « Trump serait un « président dangereux », déclare un responsable de l’ONU » [10]

    « UN Chief Ban Ki-moon Deplores Divisive Politicians Who Build Walls » [11]

    C’est du jamais vu !

    Jamais nous n’avons vu le pouvoir des exploiteurs mondiaux au service du .01% qui possède la quasi-totalité des richesses mondiales se tenir aussi solidement par les coudes.

    Jamais nous n’avons vu un clivage aussi évident entre le pouvoir mondial et le peuple exploité.

    Jamais il n’y a eu une telle élection.

    Jamais une élection n’a été aussi importante.

    Il s’agit de guerre ou de Paix.

    Il s’agit de la lutte entre l’hypocrisie qui travaille à sa croissance et les aspirations du peuple de plus en plus soumis à un esclavagisme au service de ce pouvoir mondialiste.

    Jamais nous n’avons vu de façon aussi claire et évidente cette association entre le pouvoir mondialiste et leur bataillon médiatique totalement soumis.

    ————————–

    Analyse détaillée:

    Donald Trump n’a rien d’un politicien.

    Il a tout du businessman mal dégrossi qui aime le beau costume chromé et les femmes rayonnantes de beauté.

    Son discours est direct. Il ne connaît pas la rectitude politique. Ce qu’on appelle le «politicaly correct». Cet art d’utiliser de beaux mots et de beaux termes pour emballer les propos « inconvenants ». Cette forme d’hypocrisie «obligée» qui doit être utilisée lorsqu’on est un personnage public ou un politicien charmeur.

    Donald Trump est définitivement un personnage atypique, un « politicien » (sic) totalement «atypique».

    Politicien ??? Vraiment ?

    Donald Trump n’a finalement rien du politicien.

    Il dit des choses que JAMAIS un politicien « sérieux » n’oserait dire (même s’il l’a bien en tête).

    Il ose dire ce que beaucoup de gens désabusés et révoltés en viennent à dire suite à tant de frustrations et même de souffrances.

    Trump dit ce que beaucoup de gens pensent.

    Son allure trop directe le fait souvent glisser vers des propos malhabiles s’apparentant souvent à de la grossièreté. Il fait ainsi la joie des médias.

    Depuis des mois, nos braves journalistes, ces gens qui luttent constamment pour le bien (!), n’en échappent pas une. À chaque incartade, c’est la Une. Et chaque fois on se dit que c’est enfin les gros mots qui tueront ce Trump de malheur.

    On dit alors (et on dit toujours) que Donald Trump est, lui-même, son pire ennemi !

    Mais en vain ! Il n’en est rien. Les inconvenances glissent sur son lustre comme la pluie sur le plumage du canard.

    Selon les normes classiques, la grossièreté est un grave défaut, mais pour Donald Trump, étrangement, ce grave défaut semble, contre toute attente, être une qualité qui plaît. Ses propos directs et triviaux séduisent bien des gens. Des gens qui en ont soupé des discours soporifiques de politiciens hypocrites.

    Le franc-parler est l’un des points recherchés par l’électorat écœuré de se faire endormir avec les refrains tant de fois entendus.

    Donald Trump a-t-il raison de dénoncer les mensonges médiatiques et la propagande contre lui ???

    Oui.

    C’est un fait indéniable qui se vérifie facilement.

    Il n’est pas faux de dire que sans cette campagne de dénigrement médiatique constant contre lui, Donald Trump dépasserait considérablement Hillary Clinton.

    Il y a quelques jours Donald Trump dénonçait l’alliance médiatique contre lui.

    On a tôt fait de ridiculiser ses accusations, mais il est bien difficile de démontrer qu’il a tort.

    En plus d’une année de campagne, aucun article dans les journaux de masse n’a présenté le candidat Trump de façon positive. Ni même de façon simplement neutre.

    Absolument tous les articles le démolissent comme du poisson pourri.

    Quotidiennement on nous fait « comprendre » (!) que voter pour cet individu est complètement irrationnel et même absurde.

    On va jusqu’à clairement insinuer que tous ceux qui veulent voter pour Donald Trump sont en quelque sorte des abrutis ou au mieux des inconscients.

    Hillary Clinton a même été jusqu’à qualifier les électeurs de Donald Trump de «pitoyables» [12]

    On dit aussi que le discours de Donald Trump anti-Washington, anti-Wall Street, anti-immigrés et anti-médias séduit notamment les électeurs BLANCS PEU ÉDUQUÉS ! (Ces idiots « blancs » racistes !)

    C’est totalement faux.

    Commentaire


    • #3
      Donald Trump séduit absolument tous ceux qui sont laissés pour compte et séduit aussi et surtout cette classe moyenne en voie de disparition.

      Il séduit, peu importe la couleur et l’origine des gens.

      Lors du dernier débat, le demi-frère de Barack Obama, Malik Obama, qui est né au Kenya et qui n’a rien de blanc, même s’il vit à Washington et est devenu citoyen américain, était présent pour apporter son appui à Donald Trump [13].

      Est-ce parce que ce Noir est « peu éduqué » qu’il donne ainsi son appui à Donald Trump et fait un pied de nez à son frère président et grand défenseur du bien universel !
      Je ne crois pas.

      Cette présence a suscité de grands émois.

      « Trump invites pro-Hamas Malik Obama to debate » [14]

      « Obama’s half-brother to attend debate as Trump’s guest » [15]

      « Trump invites Obama’s estranged half-brother Malik to third debate » [16]

      Malik Obama a déclaré : [17]

      » J’aime bien Donald Trump, car il parle avec son cœur. « Make America Great Again » est un slogan formidable. Je voudrais le rencontrer « .

      Il a également ajouté qu’il avait été déçu par la ligne politique du Parti démocrate américain, notamment à cause du meurtre du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en octobre 2011 et du soutien actif aux mariages homosexuels.

      Qui donc est le principal groupe que Donald Trump «ne séduit pas» ???

      Donald Trump ne séduit pas ceux qui sont de la classe aisée et ceux qui font encore partie de la relativement confortable classe moyenne. Ce sont majoritairement des Blancs ayant de bons revenus.

      Toutes les élites au pouvoir et les très fortunés qui exploitent le monde entier sont en guerre contre Donald Trump. Ils ont mis leur puissant bataillon médiatique derrière Hillary Clinton. Et ont aussi mis tout en œuvre pour démolir ce Trump de malheur. Mais réussiront-ils.

      Nous le verrons le 8 novembre.

      Malgré cette campagne de salissage constant, Donald Trump ne faiblit pas dans les intentions de vote. On peut même dire qu’il donne l’impression d’avoir le vent dans les voiles. Il rattrape et selon certains « sondeurs » va même jusqu’à dépasser Mme Clinton [18].

      C’est un fait indéniable. À moins d’un efficace cataclysme médiatique, Donald Trump a « de bonnes chances » d’être élu président des États-Unis.

      Pourtant depuis le début, les maisons de sondages et les médias l’annoncent perdant. On a dit que « sept Américains sur dix déclaraient qu’ils n’en voulaient pas comme président » [19] !

      Les mass médias ont tous fait leur grosse Une avec ces sondages « désastreux ».

      Tous espéraient que l’influence du sondage « funeste » ait l’effet boule de neige qui écraserait cet empêcheur de tourner en rond.

      Mais encore là, ce fut en vain. Donald Trump est toujours plus que jamais bien là. Toujours aussi « menaçant » et luttant fermement contre grands vents et multiples fortes marées.

      Le candidat Trump a su faire du ménage dans son équipe de campagne et s’est choisi une directrice plus avisée, que le déplorable Corey Lewandowski [20].

      On a pu constater une nette amélioration de ses discours et de ses prestations lors de la prise en main de Mme Kellyanne Conway [21]

      La nouvelle direction lui a permis de mettre en échec ces attaques médiatiques constantes qui lui attribuaient une sorte de racisme « inné » dont il serait habité.

      Mme Conway semble lui avoir suggéré de s’adresser plus directement aux Noirs et ainsi qu’aux Latinos. Le nouveau dialogue a porté fruit comme en témoignent la présence de ces groupes devenus partisans [22] lors des différents «rallies» Trump.

      Donald Trump, par ce style direct, flamboyant totalement «atypique», est pratiquement impossible à bien cerner.

      Pour plusieurs il est l’image de l’espoir d’un renouveau politique. Un renouveau qui tiendrait compte des indéniables réalités «désagréables». Ces réalités qui sont généralement niées ou pour le moins « atténuées » par les discours politiques « classiques ». Ces discours empreints d’hypocrisie crasse qui répugnent de plus en plus d’électeurs.

      On dit que Donald Trump envisage des solutions « odieuses, grotesques ou sensationnalistes » ! Mais aussi odieuses, grotesques ou sensationnalistes qu’elles soient ses propositions reflètent ce qui irrite une bonne partie de la population. Trump n’invente rien. Il dit ce que bien des gens en viennent à dire.

      Lorsque le chômage est à la hausse on devient intolérant fasse aux nouveaux arrivants « qui viennent « voler » les emplois ».

      Lorsque chaque jour les médias font leur Une avec des attentats faits par des islamistes, on en vient à vouloir interdire le territoire aux musulmans.

      Lorsque le fossé entre la richesse extrême et la pauvreté honteuse se creuse, on en vient à cracher sur ces élites qui boivent du champagne et se goinfre de luxe.

      Les gens en viennent donc à tenir des propos odieux et grotesques.

      Un personnage comme Trump qui décide de prendre le plancher politique et porter avec force le discours de ces gens exaspérés n’a rien de sensationnalisme. Il est pour ces gens un « sauveur » qui fait ENFIN entendre leurs récriminations.

      Donald Trump serait-il un représentant de « l’extrême-droite » ???

      Il faudrait mieux définir ce qu’est vraiment « l’extrême-droite ».

      On qualifie « d’extrême-droite » tous ceux qui proposent des changements majeurs et surtout le retour à la souveraineté nationale.

      Tous les partis qui refusent que les décisions politiques de leur Pays souverain se prennent ailleurs que chez eux sont qualifiés d’extrême-droite ! Tous les partis qui veulent être maîtres chez eux sont, dit-on, « d’extrême-droite » !

      Les mondialistes sont en lutte contre tous les nationalistes.

      Les mondialistes travaillent depuis des années à détruire le pouvoir des gouvernements nationaux et augmenter le pouvoir des exploiteurs mondiaux qui veulent profiter du monde entier sans la contrainte des frontières nationales.

      Trump qui veut annuler les ententes de « libre-échange » et ainsi restaurer les barrières économiques pour réactiver l’emploi, l’industrie et l’économie locale est donc dans la catégorie de ceux qu’on appelle « d’extrême-droite » !

      Donald Trump est donc de la même espèce que le très impoli Rodrigo Duterte récemment élu aux Philippines. Un autre que l’on dit «inclassable et tonitruant» tout comme ce Trump de malheur.

      Il faut bien remarquer que le succès de Duterte repose sur les mêmes points que celui de Trump. Les citoyens philippins ont opté pour le luxe et la fierté de se donner un président qui est capable de faire sans gène un doigt d’honneur [23] à tous ceux qui veulent dicter aux Philippinois comment mener leur Pays «souverain». Finis les complexes [24] ! Et les tout-puissants (trop puissants) prennent leur trou [25].

      Donald Trump est-il «populiste» ???

      Voilà un autre terme à clarifier : «populisme».

      Ahhhh ! « Le peuple ». Le petit peuple !

      La démocratie c’est pourtant la voix (et la voie) du peuple.

      Le peuple par le peuple pour le peuple.

      Mais pour l’élite au pouvoir et leurs puissants porte-parole médiatiques, le peuple est trop imbécile pour lui accorder de l’attention. Les élus doivent donc, selon eux, avoir le « courage » (sic) de gouverner sans tenir compte des aspirations du peuple idiot. Les idiots de la rue qui pourtant ont le droit de vote n’auraient donc pas d’opinion valable et par conséquent seraient inaptes à décider quoi que ce soit de « sérieux ».

      Les populistes sont donc ceux qui écoutent les idiots de la rue. On dit alors qu’ils charment le peuple en utilisant les bassesses que le peuple abruti véhicule. Le «populisme» c’est donc, selon la définition officielle, cette tendance « malsaine » qu’ont certains politiciens «populaires» à écouter les gens et à diriger selon leurs aspirations, leurs désirs et leur volonté.

      Toujours selon la définition officielle, il y a donc deux catégories distinctes de politiciens. Il y a les politiciens populistes qui écoutent la plèbe bancale et le les politiciens « courageux » qui savent prendre des positions contraires à la volonté populaire, mais, disent-ils, pour le bien du peuple et pour l’avenir de leurs enfants (snif ! Le courage c’est tellement émouvant !).

      Mais le peuple est-il à ce point arriéré ? Démontre-t-il une si grande déficience mentale ?

      Commentaire


      • #4
        Devrait-on interdire les élections lorsque l’on voit que des gens comme Trump, Duterte ou Marine Le Pen peuvent être élus ?

        Ahhhh! Les lacunes de la démocratie !

        Le populisme est une magnifique broderie servant à dénigrer les politiciens qui écoutent et agissent en fonction des aspirations de la population.

        On peut sans doute démontrer que souvent le peuple est mal avisé et que son jugement repose sur le cliché et les préjugés. Mais doit-on en tenir responsable le peuple ?

        Comment une population mal informée peut-elle être bien avisée ?

        La qualité du jugement est directement reliée à la qualité de l’information. Il est évident que les populations sont tenues dans l’ignorance, le cliché et le préjugé.

        On la pousse vers les 144 caractères et le simplisme et on lui sert plus facile du «I grab their pussy» que des analyses de fond des enjeux secrets du libre-échange. On les fait plus facilement haïr les supposés « islamistes » qui sèment la terreur qu’on leur explique qui finance, qui radicalise et quelle la source et les enjeux de ce terrorisme.

        Pour avoir un jugement éclairé, il faut une information de qualité et force est de constater que dans la plupart des dossiers importants, entre autres, les dossiers internationaux, la propagande remplace totalement l’information véritable et vérifiable.

        Il est donc très facile de dénigrer les gens qui s’attaquent aux vrais enjeux et tiennent compte de ce qui préoccupe les citoyens. On évite ainsi les vrais débats. Cette campagne électorale US 2016 en est un exemple flagrant. On ferme les yeux sur les problèmes chroniques du système et on cherche tous les «pussy» qu’on peut trouver ! [26]

        Tous ceux qui veulent s’attaquer aux graves problèmes de notre société (guerres, pauvreté, injustice, mensonges, manipulation, perte de souveraineté) sont donc taxé d’être des extrémistes de droite, d’être des radicaux, des fermés, des xénophobes repliés sur eux-mêmes et des « populistes« .

        Le manichéisme omniprésent !

        Donald Trump utilise-t-il un discours manichéen et réducteur qui sollicite les plus bas instincts de certaines catégories sociales» ???

        C’est bien possible, mais encore là en est-il le responsable ?

        Le manichéisme a été installé bien avant Donald Trump.

        Ce n’est pas Donald Trump qui a dit : « You are with us or you are with the terrorists » [27].

        Les politiciens occidentaux et nos grands médias de masse nous baignent quotidiennement dans le manichéisme.

        Il n’y a que des bons et que des méchants.

        Rien entre les deux.

        Les bons sont des bons purs et sans la moindre malice et les méchants sont des méchants «sanguinaires» qui prennent plaisir à bombarder des écoles et des hôpitaux ainsi que ces files de citoyens au bord des boulangeries où déambulant paisiblement dans les marchés.

        L’information est d’une simplicité délirante.

        Il n’y a que des «sanguinaires» sans cœur et «inhumains» et des bons qui leur font la guerre juste, et ce, de façon totalement désintéressée et avec une notable générosité ($$$$) illimitée !

        C’est le bien contre le mal, partout, et tout le temps.

        Et ce, depuis le début de cette guerre dite contre le terrorisme.

        La propagande classique omniprésente et toujours très active lors des guerres.

        Et depuis ce mystérieux 11 septembre 2001, nous sommes en guerre « contre le terrorisme » !!!

        « You are with us or you are with the terrorists » [27].

        Des millions de morts.

        Des milliards pour tuer.

        Ce manichéisme qui réduit tout aux noir et blanc et qui fait appel à la haine la plus vile pour obtenir le consentement populaire permettant de réaliser ces guerres immondes n’est pas une invention de Donald Trump.

        Donald Trump n’est pas plus manichéen, ni plus réducteur que tous ces journalistes complices des crimes contre l’humanité qui se sont déroulés en Afghanistan, en Irak, en Côte d’Ivoire et présentement en Syrie et au Yémen.

        Les journalistes sont complices du « We came, we saw, he died » [28].

        Donald Trump dit que les guerres doivent cesser. Celles-ci ruinent les États-Unis, dit-il.

        Peu importe sa raison, le fait que Donald Trump dise vouloir mettre fin à ces guerres US à travers le monde est comme une bouffée d’oxygène et d’espoir.

        Donald Trump est-il raciste ???

        On dit que Donald Trump tient des discours racistes anti-Noirs, anti-Latinos et anti-musulmans.

        Que dire de nos médias de masse qui ont régulièrement à la Une de leurs journaux, l’illégalité des immigrants latinos ou la violence des Noirs ou encore le terrorisme qui est toujours «islamique» !

        Depuis le 11 septembre 2001, le terrorisme est, dit-on «islamique» et il fait presque quotidiennement la Une.

        Ce n’est pas Donald Trump qui suscite la haine du musulman. Ce sont ces Unes quotidiennes qui nous font voir et entendre du «allah wakbar» partout où des atrocités se commettent.

        Qui donc peut aimer ceux à qui on attribue, depuis 15 ans, tout le terrorisme qu’il y a sur la planète, les égorgements, les décapitations, etc. ?

        Trump n’invente RIEN.

        Il reflète simplement ce que nos médias de masse nous rapportent sans nuance et de façon réductrice et très manichéenne.

        Les gens votent pour Trump parce qu’il dit vouloir s’attaquer directement à ces malheurs qui meublent les premières pages des journaux et les ouvertures des bulletins télévisés.

        Donald Trump est-il un politicien « stratégique » ?

        Certains sont convaincus que Donald Trump a su interpréter, mieux que quiconque, ce qu’on pourrait appeler la « rébellion de la base ».

        Il aurait « avant tout le monde », perçu la puissante fracture qui sépare désormais, d’un côté les élites politiques, économiques, intellectuelles et médiatiques ; et de l’autre côté, la base populaire de l’électorat américain dit « conservateur ».

        Il est assez paradoxal de lui attribuer tant de vision, de stratégie et finalement d’intelligence tout en martelant constamment que ses qualités intellectuelles sont très douteuses !

        Donald Trump est-il un stratège éclairé qui voit venir les choses avant tout le monde ? NON. Catégoriquement NON.

        Donald Trump est simplement l’une des personnes en rébellion contre les élites politiques qui pètent plus haut que leur trou et qui sont d’une hypocrisie infecte.

        Il est simplement l’un de ceux qui en a ras le bol de voir l’hypocrisie médiatique et l’hypocrisie du .01% qui possède la richesse mondiale. Ce .01% qui sait mettre tous les politiciens et les médias de la planète occidentale à leur service.

        Donald Trump N’EST PAS un stratège.

        Il est trop simpliste pour l’être. Donald Trump est riche et a beaucoup de contacts. Il peut ainsi se permettre de faire une telle campagne.

        Donald Trump est riche, simpliste, direct, plus sincère que la moyenne des politiciens, et a un charisme « atypique ».

        Trump dénonce, non pas le système capitaliste auquel il participe depuis toujours, mais la corruption de certains qui jouissent de privilèges immenses et qui favorisent ce fossé indécent entre la richesse et la pauvreté [29].

        Comme le font les gens de la rue et beaucoup de ceux qui luttent pour plus de justice sociale, Trump dénonce ces nantis qui ne se soucient nullement de la misère humaine. Son discours est émotionnel et spontané, exactement comme les gens de la rue, comme Monsieur et Madame Tout l’monde.

        Il porte les frustrations de ceux sur qui les élites crachent.

        Commentaire


        • #5
          Le fameux mur !

          Nos braves journalistes qualifient souvent les déclarations de Donald Trump de déclarations « ignobles » et « odieuses ».

          Bien souvent ces déclarations ont été prises hors contexte et montées en épingle.

          Prenons l’exemple du mur.

          Trump n’est pas le premier à vouloir rendre la frontière USA-Mexique étanche.

          Bien des politiciens avant lui ont tenu des propos totalement similaires.

          Le fameux mur existe déjà et ce n’est pas Trump qui l’a inventé.

          En 2006 on parlait du « mur de la honte » [30]. On disait : « Le Sénat américain vient d’approuver la construction d’un double mur de 1 200 Km sur sa frontière avec le Mexique pour arrêter l’émigration illégale. »

          En 2014, bien avant Trump en campagne on disait « États-Unis-Mexique: le mur de 6 milliards $ » [31]

          On disait « Depuis une vingtaine d’années, un mur de fer est descendu sur la frontière sud des États-Unis, depuis le Pacifique jusqu’au golfe du Mexique. »

          Toute la frontière avec le Mexique est protégée [32] soit par des murs, soit par de hautes clôtures de barbelées avec système de caméras sophistiqués.

          « Le mur États-Unis-Mexique en 15 images » [33]

          Il est donc assez malhonnête de ne pas le souligner. Trump n’a rien inventé, il dit simplement vouloir continuer ce que beaucoup d’autres avant lui ont mis en place.

          Hillary Clinton, elle-même, a voté plusieurs fois [34] pour consolider l’étanchéité de la frontière.

          G.W. Bush a promulgué en 2006 le « Secure Fence Act » [35].

          Les caractéristiques de Donald Trump.

          Trump est un nationaliste et non un mondialiste.

          Cette prise de position politique joue en faveur de Trump pour aller chercher tous ceux qui ont perdu leurs emplois suite aux nombreuses « délocalisations » qui servent à maximiser le profit des exploiteurs capitalistes.

          Trump n’invente pas «les 60 000 usines qui ont dû fermer ces quinze dernières années aux États-Unis et les cinq millions d’emplois industriels ont été détruits.

          C’est un fait indéniable que l’on constate dans tous nos Pays.

          Trump, par cette prise de position, à l’instar de tous les nationalistes, est énergiquement dénigré par la presse de masse qui est au service de la mondialisation.

          Trump est protectionniste.

          Un défaut selon les médias au service de l’exploitation néolibérale mondiale, mais une qualité pour ceux qui veulent que leur Pays reprenne le contrôle de son économie.

          « Ces accords commerciaux sont un désastre. » répète-t-il avec raison.

          Toutes études sérieuses et honnêtes peuvent facilement démontrer les nombreux emplois perdus au profit de la production industrielle chinoise, vietnamienne ou de tout Pays qui offre une main-d’œuvre sous-payée.

          Trump refuse de diminuer l’aide sociale.

          Il a promis ne pas revenir sur ces avancées sociales.

          Il a aussi promis de diminuer les prix des médicaments, d’aider à régler les problèmes des itinérants, de supprimer un impôt fédéral qui touche des millions de familles ayant de faibles revenus.

          Ce point majeur dans sa campagne n’est JAMAIS mentionné dans les médias.

          Il remet cependant en question le très coûteux Obamacare qui finalement participe à maintenir le prix des médicaments élevés et qui profite en fin de compte aux profits faramineux de l’industrie pharmaceutique.

          Donald Trump veut augmenter l’impôt des riches spéculateurs de Wall Street et mieux protéger les gens contre les banques.

          Trump veut établir des discussions qu’on peut qualifier d’amicales avec la Russie et même la Corée du Nord [36]. Trump dit vouloir travailler à la Paix, la bonne entente et même la coopération plutôt qu’à la guerre qui ruine le Pays. Il se dit contre les confrontations mondiales qui fait des victimes partout et pas seulement du côté américain.

          Il dit aussi que par cette bonne entente avec les différents gouvernements russes, chinois et autres, il pourra plus efficacement détruire l’organisation de malades qui égorgent, terrorisent et décapitent et qu’on ose appeler «État» (sic) islamique.

          Lundi dernier (le 17 octobre 2016), Donald Trump déclarait [37] que s’il était élu le 8 novembre, il s’empresserait d’aller rencontrer Vladimir Poutine avant même que son administration soit en place afin de faire diminuer ces tensions de guerres de plus en plus présentes.

          Dimanche dernier il disait être prêt à inviter Vladimir Poutine à Washington [38].

          Sans pour autant donner l’impression qu’il a pour vocation de garantir la Paix, Donald Trump dit que les USA n’ont plus les moyens de faire la guerre.

          Il ajoute aussi que les guerres faites en Irak et en Libye ont été injustes et dévastatrices tout en rendant le monde nettement moins sécuritaire. Pour lui, il est clair que la création de ceux qu’on appelle Daech est directement reliée à ces invasions barbares.

          On accuse aussi Trump d’avoir été en faveur de la guerre de Libye et de le nier. Trump n’a sûrement pas été en faveur longtemps.

          Il faut aussi avoir l’honnêteté de dire que personne n’osait risquer de perdre sa réputation en osant être contre cette « croisade » dite « juste » (sic) » qui disait qu’on allait déloger un dictateur «sanguinaire» qui tuait sa population !

          Dès lors, que Donald Trump analysa plus sérieusement la situation il la dénonça comme en fait foi cette entrevue faite le 28 mars 2011 [39].

          Il dit (à 6;23) «You have to ask yourself, who are we fighting for? They talk about the rebels. I hear on fairly good information that the rebels are closely associated with Iran and they are closely associated with Al Qaeda. Now, what are we going to do, put Iran into Libya? »

          (à 7;10) « I guess they felt Qaddafi was an easy target, he was the most unpopular. The fact is he’s nice compared to what they are doing in some of these other countries. He’s treated them nicely compared to what I’m seeing is happening in some of the other countries. And on those countries we are not doing anything. So they figured he’s unpopular, let’s go after him. »

          Trump est simpliste, mais n’est pas le « débile » qui plaît aux débiles. Possiblement que son simplisme lui vaut l’appui de certains débiles, mais lorsqu’on voit tant d’États-Uniens l’appuyer, il est clair qu’il n’est pas appuyé que par des débiles.

          On ne vote pas pour Donald Trump parce qu’il serait un personnage tordu et stratégiquement vicieux et « populiste ». On vote pour Trump pour le changement, la franchise, l’honnêteté, le langage direct et pour Make the America great again !

          Ceux qui contrôlent la quasi-totalité du monde craignent la démocratie qui peut entraîner des changements.

          On a mis tout en œuvre pour diaboliser Trump exactement comme on s’évertue à diaboliser tous ceux qui proposent du changement véritable.

          Serge Charbonneau

          Québec

          reseau international 21/10/2016

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          • #6
            6- Pour les emplois à rapatrier.


            dans une autre phrase moins hypocrite, c'est '' mettre dehors les immigrés illégaux et n'importe quel immigrant qui n est pas American Citizen encore, spécialement des latinos pour donner leurs emplois actuels aux blancs Americans ,

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            • #7
              Mon commentaire : malgré ses pitreries, son programme tient compte, en partie du moins, des intérêts de la grande masse des déshérités américains.

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