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Giuliani et Sarah Palin seront-ils au gouvernement de Donald Trump ?

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  • Giuliani et Sarah Palin seront-ils au gouvernement de Donald Trump ?

    Après le choc de l'élection du président républicain, l'Amérique attend l'annonce des membres de la future administration. Pas de quoi se rassurer.


    Le podium pour la passation des pouvoirs de Barack Obama à Donald Trump est déjà en cours de construction devant la Maison-Blanche, à Washington.

    Il y a eu le choc de la victoire de Donald Trump. Mais l'Amérique se prépare à un autre choc, peut-être encore plus violent : l'annonce des membres du futur gouvernement. En effet, les noms qui circulent sont tout sauf rassurants. L'équipe de transition, dirigée par Chris Christie, le gouverneur du New Jersey, et Jeff Sessions, le sénateur de l'Alabama, qui prépare depuis des mois l'arrivée de son chef à la Maison-Blanche, a établi une liste. Elle l'a soumise mercredi après-midi à Donald Trump. Le nouveau président panache en général entre des élus, des membres du parti, des individus issus du secteur privé et d'anciens d'administrations précédentes qui ont l'expérience.
    Mais il y a peu de chances que Donald Trump, qui se présente comme le candidat anti-système, suive cette règle. Il n'a cessé de dénigrer l'establishment de son propre parti et les élites de Washington. Ensuite, un certain nombre de hauts fonctionnaires ont déjà annoncé qu'ils refuseraient de travailler pour une administration Trump, ce qui complique le recrutement. En août, une cinquantaine d'anciens responsables de la sécurité nationale, parmi lesquels un ex-directeur de la CIA, un ancien directeur des services secrets, deux secrétaires du département de la Sécurité intérieure, ont signé une lettre déclarant que Donald Trump n'avait pas les qualifications pour occuper le bureau ovale et qu'il serait « le président le plus dangereux de l'histoire américaine ».

    Un ex de Goldman Sachs au Trésor ?

    Il est probable donc que Donald Trump préfère aux experts politiques des outsiders, des milliardaires, de grands patrons qui lui ressemblent. Il a mentionné, par exemple, au poste de secrétaire au Trésor le directeur financier de sa campagne, Steven Mnuchin, un ex de Goldman Sachs qui dirige maintenant une société d'investissement. C'est un des rares banquiers de son entourage et ce serait un moyen d'établir des relations avec Wall Street. Deux autres noms de milliardaires, le patron de fonds spéculatif Carl Icahn, 80 ans, et Wilbur Ross, un financier de 78 ans, circulent. Encore faut-il qu'ils acceptent de se plier à une confirmation devant le Congrès, où il leur faudra peut-être dévoiler leur fortune.
    Un autre milliardaire, Harold Hamm, 70 ans, qui a fait fortune dans le pétrole et le gaz de schiste dans l'Oklahoma et conseille Trump depuis longtemps, prendrait le ministère… de l'Énergie, bien sûr ! Il a déjà appelé à réduire les réglementations qui gênent, selon lui, les producteurs. Pour faire bonne mesure, Donald Trump pourrait nommer Myron Ebell, un des responsables d'un cercle de réflexion qui doute de l'existence du réchauffement climatique, à la tête de l'Agence de protection de l'environnement. Pas vraiment un poste d'avenir, car le nouveau président a l'intention de supprimer tout bonnement l'agence.

    L'ex-maire de New York Giuliani à la Justice ?

    Plus inquiétant encore, Donald Trump va aussi devoir remercier les hommes qui l'ont soutenu pendant la campagne. À commencer par Newt Gingrich, un ex-congressman haut en couleur, qui a lui aussi la fâcheuse manie de faire des déclarations à l'emporte-pièce. On murmure qu'il voudrait le département d'État, mais le nom de John Bolton, un neocons pur et dur qui a servi dans l'Administration de George Bush comme ambassadeur aux Nations unies notamment, est mentionné également.

    Il y a ensuite le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, qui, après son échec aux primaires, s'est rallié très vite à Trump et s'est dévoué à sa cause corps et âme de manière assez risible. Il rêvait de devenir ministre de la Justice, mais il est mêlé jusqu'au cou dans un scandale dans son État et il est possible qu'il fasse l'objet de poursuites judiciaires. Du coup, le poste pourrait revenir à Rudy Giuliani, l'ex-maire de New York, autre personnage excité, très à droite, qui depuis des mois se répand sur les ondes pour faire une promo d'enfer à Trump.

    Sarah Palin citée pour la Défense

    Quant à la Défense, ou la Sécurité nationale peut-être, on parle du lieutenant général Michael Flynn, ex-chef du renseignement du Pentagone nommé par Barack Obama mais qui a quitté son poste en 2012 avec perte et fracas pour incompatibilité de vues. Depuis, il se montre très critique vis-à-vis de l'administration. Il pousse à une politique beaucoup plus musclée à l'égard de Daech, un retour à une Amérique forte, et défend un rapprochement avec la Russie. Il a même participé à un dîner avec Poutine à Moscou.
    La liste manque un peu de femmes, apparemment difficiles à recruter (on se demande pourquoi !), mais, heureusement, il y a l'inénarrable Sarah Palin, la colistière de John McCain en 2012, qui s'est ridiculisée par son ignorance et serait en lice pour le portefeuille de l'Intérieur, à moins que Trump ne lui préfère Forrest Lucas, le cofondateur du groupe de produits pétroliers Lucas Oil.

    La famille appelée à jouer un rôle

    Histoire de mettre aussi un peu de diversité, Ben Carson, autre candidat malheureux aux primaires et chirurgien noir réputé, pourrait devenir ministre de la Santé. Il est incontestablement compétent, mais, lors des primaires, il avait toujours l'air à moitié endormi. Autre Noir potentiel, David Clarke, le shérif du comté de Milwaukee, héros de la Droite conservatrice, qui a critiqué le mouvement Black Life Matters et a encouragé les Américains à s'armer, pourrait prendre le poste du département de la Sécurité intérieure. Et puis, bien entendu, toute la famille, d'Ivanka la fille à son mari en passant par Donald Junior, va jouer sans aucun doute un grand rôle dans l'administration.

    DE NOTRE CORRESPONDANTE À WASHINGTON, HÉLÈNE VISSIÈRE
    Publié le 10/11/2016 à 08:30 | Le Point.fr
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Oui pour Rudy mais pas pour Sarah.
    Mais comme je suis mauvais pronostiqueur...je dirais tout est possible.

    Commentaire

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