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L'année 2017 sera dure pour les Algériens

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  • L'année 2017 sera dure pour les Algériens

    L’année 2016 s’apprête à s’achever sur un conflit ouvert : d’un côté, un front social qui gronde, préoccupé par des perspectives incertaines d’une politique boiteuse et sans cap. De l’autre, un pouvoir autiste, qui, confronté aux réalités économiques, se prend soudain à rêver d’un miraculeux redressement qui ne convainc personne.

    Le gouvernement, qui prend des "mesures-paniques" à tout-va, tente de parer à l’urgence par des moyens grotesques. Les réserves de changes qui s’amenuisent drastiquement et qui devraient atteindre les 60 milliards de dollars fin 2018, selon la Banque mondiale, mettent à nu, la faillite managériale de ces pseudo-décideurs et de leurs politiques de providences menés depuis 20 ans.

    Comme réveillé à la hâte par la forte résonance des caisses qui se vident, le gouvernement décide de s’attaquer aux acquis sociaux et à leurs dérivés tels que les programmes ANSEJ et AADL destinés par le passé, à acheter la paix sociale et à désamorcer les frondes populaires. Le mal est tel que même les retraites et la gratuité des soins se trouvent, à leur tour, menacés par ces plans d’assainissement foireux.

    Le 14 novembre, se dérouleront les premières sessions parlementaires qui devraient consacrer le projet de loi d’une TVA à 19% et 9%. À cela s’ajoute la très controversée loi sur l’imposition des produits pétroliers, qui fera passer le litre de l’essence normal à 32,47 DA, le super à 37, 49 DA et le Gas-oil à 20,23 DA. Cette loi 28, que jugeait Hadj baba Ammi, ministre des Finances comme indispensable, sera une autre pilule amère (avec les hausses énergétiques déjà en vigueur), à faire avaler aux Algériens en cette fin d’année.

    D’autres dossiers lourds, feront probablement débats, notamment sur le probable levé du soutien financier sur des produits de larges consommations tels que le lait, le sucre, la farine et l’huile.

    Des mesures qui nous rappellent de tristes souvenirs d’une Algérie des années 1990, à genoux, négociant péniblement un prêt de seulement 2 milliards de dollars avec le FMI. Ce dernier qui imposa au gouvernement de Mokdad Sifi, des mesures drastiques, qu’Ouyahia s’est fait un malin plaisir d'exécuter.

    Résultats : licenciements massifs (1 million de fonctionnaires), chômage (30%), inflation, dévaluation, pénuries, fermeture et cessions d’usines (à un dinar symbolique) et hausses de prix rythmaient alors notre quotidien morne. Un quotidien, qui pourrait ressurgir, d’entre les mains de ces mêmes incompétents atteint visiblement d’Alzheimer, jouant aux pyromanes et dilapidant l’argent du peuple sans approbation aucune.

    En attendant, les parlementaires algériens s’offrent, quant à eux, une belle récompense de fin de mandat s’élevant à 260 millions de centimes pour chacun. Une prime gracieusement octroyée pour avoir levé la main et fait passer des lois qui ont, ou vont asphyxier les Algériens.

    Hebib Khalil
    Le Matin DZ
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Tu veux punir qui hben?
    Moi j'ai travaillé pendant des années en Algérie.J'ai vu beaucoup de gens habitués à kollèch batel,kollèch subventionné et depuis longtemps.Il est impossible de dire à ces gens aujourd'hui que c'est la saison des vaches maigres et qu'il faut serrer la ceinture.Ils vont te dire que les dirigeant volent plus aujourd'hui qu'avant et c'est pour ça que c'est dur aujourd'hui.
    Believe YOU CAN & you're HALFWAY there

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    • #3
      de plus en plus des diplômés parmi les haragas

      Par défaut Le phénomène prend de plus en plus d’ampleur: Des diplômés candidats à la «harga»
      Dans l’indifférence quasi-totale, le phénomène des harragas a fini par prendre des proportions considérables, dramatiques. Selon des chiffres obtenus auprès d’une association qui suit de près l’évolution de cette situation, près de 800 Algériens, toutes situations sociales confondues, ont tenté ou «pris la fuite» hors du pays au cours du dernier trimestre. Le plus terrible est que ce chiffre concerne uniquement le passage par mer du côté de la wilaya de Annaba.

      Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Kamel Belabed, président du Collectif de harragas de Annaba, est plongé depuis de longues années dans l’univers bouleversant de ces Algériens pour lesquels la vie «intra-muros» n’avait plus de sens. Il est lui-même l’une des victimes de ce drame qui ne dit plus son nom. Son fils Merouane, âgé de 25 ans, fait partie de la liste interminable de ces jeunes pour qui la vie n’a de sens qu’outre-mer. Kamel Belabed ne souffre pas d’un fils parti vers des cieux meilleurs en 2007, le mal qui le ronge est plus profond : Merouane a disparu, en mer ou ailleurs, ne laissant aucune trace derrière lui. «Maintenant, j’ai des centaines d’enfants pour lesquels je me bats», lance dignement ce père courage qui a désormais axé sa vie autour du suivi de ce phénomène.

      Il est à l’affût de toutes les informations qui se rapportent au problème. Les chiffres qu’il détient sont établis sur la base des communiqués officiels, des faits rapportés par la presse, mais aussi des données fournies par les familles de harragas qu’il côtoie ou qui le sollicitent dans l’espoir d’obtenir une aide, une orientation au sujet d’un fils ou d’un frère disparu. «Il y a eu, dit-il, une hausse importante du nombre de harragas au cours de ces derniers mois et les chiffres, il faut le préciser, les embarcations repérées, déclarées. Nous avons recensé près de 800 départs uniquement au cours de ces derniers mois, et je le redis, ce constat concerne uniquement les côtes de Annaba. A Aïn-Témouchent ou ailleurs, ce doit être la même chose.» A l’origine de ce drame, la malvie. «Ce sont des jeunes sans avenir, sans numéro de Sécurité sociale et sans perspective. Ils sont légitimement à la recherche d’une vie meilleure.»

      Les recherches organisées sur le sujet par des professionnels ont cependant mis à nu une autre réalité effarante au cours de ces derniers mois : le profil des harragas a évolué depuis un bon moment. Le phénomène ne concerne plus seulement les désœuvrés, sans bagages ou sans études. Une étude menée par Rym Otmani, de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, démontre que 36% des immigrés clandestins ne sont autres que de jeunes diplômés de l’université algérienne. Ces recherches ont d’ailleurs été exposées au cours de l’année précédente au Centre de recherches en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) d’Oran.

      «Ce sont des diplômés et des travailleurs qualifiés, âgés de 18 à 30 ans avec une prédominance d’hommes de la classe moyenne ayant affronté un marché du travail précaire et, dans une démarche d’autonomie, tentent l’aventure», avait alors détaillé Rym Otmani.

      Pour la majorité de ces clandestins, l’aventure vers l’eldorado prend fin dans des conditions obscures et dramatiques. Les plus chanceux, ceux qui parviennent à atteindre les rives européennes sans trop de dégâts, arrivent dans des conditions de santé pitoyable et sont automatiquement appréhendés à leur arrivée et menés dans des centres de détention européens spécialement conçus pour recevoir les immigrés de ce genre. En 2011, le Secrétariat chargé de la communauté algérienne à l’étranger annonçait la présence de 2 000 harragas dans ces centres. Bizarrement et en dépit de l’augmentation du nombre d’immigrés clandestins, le chiffre annoncé ne semble pas avoir été revu à la hausse ces dernières années.

      Les explications troublantes fournies par le président du Collectif de harragas de Annaba pourraient-elles être à l’origine du fait ? Selon Kamel Belabed, des évènements graves se produiraient actuellement sur le trajet des immigrés clandestins algériens. «Depuis un certain temps, dit-il, nous sommes inquiets face à la croissance du nombre de disparus. Le véritable problème est là aujourd’hui car nous pensons que la majorité des harragas disparus le sont en mer, ils ne s’évanouissent pas dans la nature comme cela.» Kamel Belabed bute un peu sur ses mots, il hésite. Le sujet est très délicat, grave. Avec lui, des familles concernées rapportent des situations hallucinantes, invraisemblables parfois, elles évoquent des images rapportées par des miraculés de… barques «coulées volontairement en mer». Coulées par qui ? «Personne ne le sait, il faut poser la question aux gardes qui sillonnent le large dans le cadre de l’accord Frontex passé entre les différents Etats dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine. Vous savez, les Etats ne peuvent pas tout dire parfois ils se retrouvent face à des questions d’ordre sécuritaire qui nécessitent le silence, mais nous, nous dénonçons les atteintes aux droits physiques des individus.» Notre interlocuteur nous confie l’un de ses plus grands soucis : la difficulté, voire l’impossibilité de faire suivre les doléances des familles par les autorités. «Vous savez, les familles des harragas sont à l’affût de la moindre information susceptible de les renseigner.»

      Le dernier exemple en date remonte au mois d’août dernier lorsque six familles algériennes avaient reconnu chacune leur enfant, lors de la diffusion d’un reportage sur «la traite des humains» découverte en Roumanie. Les concernés sont formels, «ils ont identifié leurs fils. Toutes les démarches entreprises pour tenter de les récupérer ont échoué. Il n’y a personne en face pour les aider…»

      Le Soir
      Faute de grives , nous mangeons des Merles

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      • #4
        Les rats quittent le bateau :22:
        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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        • #5
          Pour cette fois, je pense qu'il y a risque de voir les mécontents descendre dans la rue.

          Ce qui explique la visite à Paris des chefs de la police algérienne. En bons colons , ils ont été chercher l'aide de leurs amis gouer pour contrer toute manifestation populaires sans faire appel à NEZZAR et une ANP qui risque cette fois de retourner ses armes.

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