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Maroc Israël : Quand Hassan II renseignait le Mossad

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  • Maroc Israël : Quand Hassan II renseignait le Mossad

    Révélations de Chlomo Gazit, l’ancien chef du renseignement militaire israélien : en septembre 1965, le roi Hassan II du Maroc a enregistré à leur insu les chefs d’Etats arabes qu’il avait conviés pour un sommet dans un hôtel de Casablanca. Le souverain chérifien, qui se méfiait de ses hôtes, a ensuite transmis l’intégralité de ces enregistrements aux services secrets israéliens. Deux ans avant la guerre des Six jours, le décryptage des bandes confirma l’intention des pays arabes de se lancer dans un conflit généralisé avec Israël et permit au Mossad de connaître en détail l’état des forces militaires qui seraient mises dans la bataille.
    LE PLUS :
    Hassan II (en arabe : الحسن الثاني) ou el-Hassan ben Mohammed el-Alaoui (en arabe : الحسن بن محمد العلوي)) a été le roi du Maroc pendant 38 ans de 1961 à 1999. Fils du sultan, futur roi, Mohammed V, et précédemment appelé Moulay Hassan en tant que prince héritier (variantes : Moulay El Hassan, Moulay Al Hassan1), Hassan est né le 9 juillet 1929 et mort le 23 juillet 1999 à Rabat.
    Son fils Sidi Mohammed lui a succédé sous le nom de Mohammed VI.
    Il est enterré au mausolée Mohammed V de Rabat, où reposent son père et son frère Moulay Abdellah.
    Le règne :
    En décembre 1962, Hassan II fait adopter une constitution sur mesure, mal acceptée par les partis politiques – le roi, commandeur des croyants, est une personnalité « inviolable et sacrée ».
    Une vague de répression s’abat alors sur l’opposition de gauche, suivie, après les émeutes de Casablanca et au Rif en 1965, par cinq ans d’état d’exception. Le 29 octobre de cette année-là, Mehdi Ben Barka, est enlevé au boulevard Saint-Germain à Paris (devant la brasserie Lipp), puis secrètement assassiné.
    Dans le même temps, il poursuit l’unification du royaume et la consolidation de son indépendance et de son intégrité territoriale : libération de la province de Tarfaya (1958) et de l’ancienne colonie espagnole, la province de Sidi Ifni (1969).
    Pour Hassan II, le danger viendra ensuite de l’armée. Le 10 juillet 1971, alors qu’il organisait une réception à l’occasion de son anniversaire, près de 600 soldats pénètrent dans les enceintes du palais royal de Skhirat, faisant plus d’une centaine de morts (dont l’ambassadeur belge), dans une tentative de coup d’État. Le 16 août 1972, c’est le général et ministre de l’Intérieur et de la Défense Mohamed Oufkir qui monte une attaque aérienne contre l’avion du souverain alors que celui-ci rentre d’un voyage en France. Oufkir, selon la thèse officielle, se suicide (pourtant, on retrouvera la dépouille d’Oufkir avec cinq balles dans le dos). À chaque fois, Hassan II en réchappe. Il faudra attendre encore trois ans pour que le roi trouve enfin un terrain d’entente avec son opposition, son armée et, sans doute, son peuple.
    En novembre 1975, la « marche Verte » organisée en direction de l’ancienne colonie espagnole du Sahara occidental lui fournit l’occasion de refaire l’unité autour de sa personne, organisant, entre autres, une sorte de culte de sa personnalité.
    Son portrait apparaît alors dans tout le pays, sur les avenues, chez les commerçants qui peuvent être inquiétés par la police s’il n’est pas bien mis en évidence. Mais ce ne sera qu’à la fin des années 1980, après une nouvelle série d’émeutes (au nord particulièrement, région plongée dans la précarité par le roi après y avoir reçu un coup de poignard au visage quand il était encore prince héritier[réf. nécessaire]) et la montée en force de l’islamisme, que son régime commence lentement à se libéraliser. Les réformes constitutionnelles de 1992 et 1996 atténuent ainsi le caractère absolutiste de la monarchie. En février 1998, enfin, Hassan II nomme un opposant de toujours, le socialiste Abderrahman el-Youssoufi, au poste de Premier ministre chargé d’assurer « l’alternance ».
    Hassan II et le secrétaire américain à la défense Caspar W. Weinberger
    Redoutable manœuvrier, jamais aussi à l’aise que dans le jeu complexe de la diplomatie régionale et internationale, ce roi auquel rien n’était interdit – surtout pas les plaisirs d’une vie terriblement dispendieuse – décide de tout derrière les murailles de ses palais, véritables cités interdites. Cependant, pour préparer le règne de son fils, il engagea une politique d’ouverture démocratique.[réf. nécessaire]
    Moderniste et traditionnel, féodal et politicien madré, fin stratège conciliant Occident et Orient, mais aussi capable d’arbitraire et d’extrême dureté, Hassan II laisse à son fils, Mohammed VI, un Maroc structuré et uni. Mais aussi un royaume où les disparités sociales et les inégalités demeurent criantes. Contrasté et contesté. Son héritage est lourd.
    Source: actuj.com
    Le bœuf est lent, mais la terre est patiente.

  • #2

    "Révélations de Chlomo Gazit, l’ancien chef du renseignement militaire israélien : en septembre 1965, le roi Hassan II du Maroc a enregistré à leur insu les chefs d’Etats arabes qu’il avait conviés pour un sommet dans un hôtel de Casablanca. Le souverain chérifien, qui se méfiait de ses hôtes, a ensuite transmis l’intégralité de ces enregistrements aux services secrets israéliens. Deux ans avant la guerre des Six jours, le décryptage des bandes confirma l’intention des pays arabes de se lancer dans un conflit généralisé avec Israël et permit au Mossad de connaître en détail l’état des forces militaires qui seraient mises dans la bataille."

    On comprends mieux pourquoi le Maroc veut réintégré l'U.A.??
    Question subsidiaire!

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    • #3
      héhéhé

      tu crois que les Africains ont des secrets ?

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      • #4
        Hassan II était un vendeur de secrets ambulants.
        Dernière modification par El_Hour1, 12 novembre 2016, 06h20.
        Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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        • #5
          pfffe comme si israel a besoin de Hassan quelle stupidité!
          Coucher du soleil à Agadir

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          • #6
            Salut Bachi! Si les africains ont des secrets! Aucune idée, mais je me pose des questions: ici, il n'y a que des experts. D'ailleurs, experts en tout. Alors, pourquoi intégrer une organisation TAM TAM...(selon les écrits que j'ai pu lire sur ce forum). Pourquoi tant d'énergie et, en se référant aux règles de cette organisation, le Maroc ne peut y siéger, sauf réécrire les articles fondamentaux !

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            • #7
              Quel était l'objectif du sommet de la ligue arabe en 1965?
              Quelle était la situation politique des états arabes en 1965.
              Hassan 2 était un vendeur de vent,puisque les arabes n'avaient aucun plan de guerre contre Israël. Ils se battaient déjà entre eux.

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              • #8
                Hassan 2 était surtout un traître du monde musulman pour un commandeur des croyants !

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