Tweet
Tout semble rentrer dans l'ordre. L'élection de Michel Aoun à la tête de l'État, rendue possible par un contexte général propice et plus particulièrement au soutien quasi global dont il a bénéficié de la part des parties politiques, avec à leur tête le chef du courant du Futur, Saad Hariri, commence à produire ses effets.
Gelées depuis près d'un an, les relations entre Beyrouth et Riyad seraient de nouveau sur la voie de la détente, soulignent des sources diplomatiques qui font état de préparatifs en vue d'une prochaine visite du président Aoun et du ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil à Riyad, où ils doivent rencontrer le roi Salmane ben Abdel Aziz. L'invitation a été transmise au chef de l'État lors d'une visite de félicitations effectuée par une délégation saoudienne à Baabda, au lendemain de l'élection présidentielle. Toujours selon les sources, citées par l'agence al-Markaziya, l'Arabie saoudite s'apprête aussi à débloquer l'aide de trois milliards de dollars destinée à l'armée libanaise, une nouvelle qui sera annoncée lors de la visite du nouveau chef de l'État.
C'est dans ce contexte qu'il faut placer la visite du chargé d'affaires saoudien, Walid Boukhari, au palais Bustros, où il a rencontré M. Bassil pour lui remettre deux missives, l'une de la part des autorités saoudiennes, l'autre de son homologue saoudien, Adel al-Jubeir.
Les relations entre le Liban et le royaume wahhabite s'étaient dégradées après la polémique sur la décision de l'Arabie saoudite d'interrompre son aide de trois milliards de dollars à l'armée libanaise. Une décision survenue après que le Liban, représenté par son ministre des Affaires étrangères, se fut abstenu d'avaliser le communiqué final lors de la réunion de la Ligue arabe au Caire en janvier dernier.
Les participants au sommet avaient exprimé dans un texte adopté à l'unanimité à l'exception du Liban leur « solidarité totale » avec l'Arabie saoudite face aux « actes hostiles et aux provocations de l'Iran », à la suite de l'exécution à Riyad du dignitaire religieux chiite Nimr al-Nimr. M. Bassil avait affirmé que le Liban « prenait ses distances avec cette crise afin de préserver sa stabilité intérieure ».
OLJ
Gelées depuis près d'un an, les relations entre Beyrouth et Riyad seraient de nouveau sur la voie de la détente, soulignent des sources diplomatiques qui font état de préparatifs en vue d'une prochaine visite du président Aoun et du ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil à Riyad, où ils doivent rencontrer le roi Salmane ben Abdel Aziz. L'invitation a été transmise au chef de l'État lors d'une visite de félicitations effectuée par une délégation saoudienne à Baabda, au lendemain de l'élection présidentielle. Toujours selon les sources, citées par l'agence al-Markaziya, l'Arabie saoudite s'apprête aussi à débloquer l'aide de trois milliards de dollars destinée à l'armée libanaise, une nouvelle qui sera annoncée lors de la visite du nouveau chef de l'État.
C'est dans ce contexte qu'il faut placer la visite du chargé d'affaires saoudien, Walid Boukhari, au palais Bustros, où il a rencontré M. Bassil pour lui remettre deux missives, l'une de la part des autorités saoudiennes, l'autre de son homologue saoudien, Adel al-Jubeir.
Les relations entre le Liban et le royaume wahhabite s'étaient dégradées après la polémique sur la décision de l'Arabie saoudite d'interrompre son aide de trois milliards de dollars à l'armée libanaise. Une décision survenue après que le Liban, représenté par son ministre des Affaires étrangères, se fut abstenu d'avaliser le communiqué final lors de la réunion de la Ligue arabe au Caire en janvier dernier.
Les participants au sommet avaient exprimé dans un texte adopté à l'unanimité à l'exception du Liban leur « solidarité totale » avec l'Arabie saoudite face aux « actes hostiles et aux provocations de l'Iran », à la suite de l'exécution à Riyad du dignitaire religieux chiite Nimr al-Nimr. M. Bassil avait affirmé que le Liban « prenait ses distances avec cette crise afin de préserver sa stabilité intérieure ».
OLJ