Ouyahia, la haine et la division pour seul programme
TSA - 12:40 dimanche 13 novembre 2016 | Par Achira Mammeri
Ahmed Ouyahia, s’est attaqué une nouvelle fois vendredi aux binationaux et aux détenteurs de l’argent sale qu’ils accusent de chercher à déstabiliser le pays. Deux cibles de prédilection pour le patron du RND. Si le chef de cabinet se répète à chaque fois, il n’a jamais osé aller à l’essentiel en donnant des noms aux Algériens.
À force de se répéter, Ouyahia tombe au contraire dans le piège de la banalisation, des accusations non fondées, et même de la diffamation. Parce qu’il s’octroie le droit d’accuser sans apporter la moindre preuve. Ce style très cher au pouvoir constitue même l’épine dorsale de notre système politique qui a toujours fait de la division une source vitale pour sa survie. Ouyahia qui a évolué dans les rouages du système l’a naturellement hérité et l’utilise sans parcimonie pour perpétuer la tradition.
En pointant du doigt « ceux qui ont un pays en Algérie et un autre en Espagne ou à Paris», Ouyahia sème sciemment l’amalgame. Il commet au passage l’irréparable. Celui de tenter de diviser les Algériens en deux catégories distinctes, binationaux et nationaux, ce qui est contraire à la Constitution. Et c’est très maladroit sur le plan politique. À moins qu’il vise des personnes bien précises, sans avoir le courage nécessaire de le faire d’une façon frontale.
Le chef de cabinet de Bouteflika, et accessoirement patron du RND ne cesse de répéter le même discours depuis près d’une d’année, faute de programme. Il peut se rendre utile en proposant des solutions de sortie de crise et en ciblant « les personnes incriminées » ou tout simplement en actionnant la justice contre ces dangereuses personnes qui manigancerait contre l’Algérie.
Ouyahia accuse les binationaux et omet au passage de dire qu’il y’a des algériens qui ont justement un pied ici et un autre la bas qui disposent de deux passeports, ces binationaux occupent des postes officiels au sein des institutions de l’État sans qu’ils ne soient inquiétés.
Il semblerait que ce n’est pas la cible d’Ouyahia pour autant. Le Secrétaire général du RND accuse, on aurait compris les binationaux qui par conviction ou un simple choix refusent de s’aligner sur le discours du pouvoir. Après avoir divisé les nationaux, c’est autour des binationaux de subir le même sort.
Ahmed Ouyahia s’est attaqué aussi aux détenteurs de l’argent sale. Comme pour les binationaux, le patron du RND reste vague. On ne sait pas s’il parle de l’argent de la drogue, de celui de l’évasion fiscale ou de la corruption. Mystère. Si dans les grandes démocraties les règles du jeu sont connues dans le milieu des affaires, en Algérie, les paramètres diffèrent au gré des conjonctures et des alliances. Le pouvoir avait bien défendu et promu des hommes d’affaires sulfureux, comme Rafik Khalifa et il s’appuie bien sur des patrons qui n’ont pas une bonne réputation, ni un exemple en matière de transparence.
Le SG du RND doit expliquer aux Algériens par quel miracle l’ex-ministre de l’énergie Chakib Khelil a été réhabilité alors que c’est le pouvoir qui l’avait accusé de corruption. Et l’incapacité du pouvoir à lutter contre la corruption, à diversifier l’économie, etc.
Les Algériens attendent d’Ouyahia des explications sur les décisions qu’il avait prises lorsqu’il était chef de gouvernement. Des décisions qui sont en partie à l’origine de la crise économique qui frappe le pays actuellement.
TSA - 12:40 dimanche 13 novembre 2016 | Par Achira Mammeri
Ahmed Ouyahia, s’est attaqué une nouvelle fois vendredi aux binationaux et aux détenteurs de l’argent sale qu’ils accusent de chercher à déstabiliser le pays. Deux cibles de prédilection pour le patron du RND. Si le chef de cabinet se répète à chaque fois, il n’a jamais osé aller à l’essentiel en donnant des noms aux Algériens.
À force de se répéter, Ouyahia tombe au contraire dans le piège de la banalisation, des accusations non fondées, et même de la diffamation. Parce qu’il s’octroie le droit d’accuser sans apporter la moindre preuve. Ce style très cher au pouvoir constitue même l’épine dorsale de notre système politique qui a toujours fait de la division une source vitale pour sa survie. Ouyahia qui a évolué dans les rouages du système l’a naturellement hérité et l’utilise sans parcimonie pour perpétuer la tradition.
En pointant du doigt « ceux qui ont un pays en Algérie et un autre en Espagne ou à Paris», Ouyahia sème sciemment l’amalgame. Il commet au passage l’irréparable. Celui de tenter de diviser les Algériens en deux catégories distinctes, binationaux et nationaux, ce qui est contraire à la Constitution. Et c’est très maladroit sur le plan politique. À moins qu’il vise des personnes bien précises, sans avoir le courage nécessaire de le faire d’une façon frontale.
Le chef de cabinet de Bouteflika, et accessoirement patron du RND ne cesse de répéter le même discours depuis près d’une d’année, faute de programme. Il peut se rendre utile en proposant des solutions de sortie de crise et en ciblant « les personnes incriminées » ou tout simplement en actionnant la justice contre ces dangereuses personnes qui manigancerait contre l’Algérie.
Ouyahia accuse les binationaux et omet au passage de dire qu’il y’a des algériens qui ont justement un pied ici et un autre la bas qui disposent de deux passeports, ces binationaux occupent des postes officiels au sein des institutions de l’État sans qu’ils ne soient inquiétés.
Il semblerait que ce n’est pas la cible d’Ouyahia pour autant. Le Secrétaire général du RND accuse, on aurait compris les binationaux qui par conviction ou un simple choix refusent de s’aligner sur le discours du pouvoir. Après avoir divisé les nationaux, c’est autour des binationaux de subir le même sort.
Ahmed Ouyahia s’est attaqué aussi aux détenteurs de l’argent sale. Comme pour les binationaux, le patron du RND reste vague. On ne sait pas s’il parle de l’argent de la drogue, de celui de l’évasion fiscale ou de la corruption. Mystère. Si dans les grandes démocraties les règles du jeu sont connues dans le milieu des affaires, en Algérie, les paramètres diffèrent au gré des conjonctures et des alliances. Le pouvoir avait bien défendu et promu des hommes d’affaires sulfureux, comme Rafik Khalifa et il s’appuie bien sur des patrons qui n’ont pas une bonne réputation, ni un exemple en matière de transparence.
Le SG du RND doit expliquer aux Algériens par quel miracle l’ex-ministre de l’énergie Chakib Khelil a été réhabilité alors que c’est le pouvoir qui l’avait accusé de corruption. Et l’incapacité du pouvoir à lutter contre la corruption, à diversifier l’économie, etc.
Les Algériens attendent d’Ouyahia des explications sur les décisions qu’il avait prises lorsqu’il était chef de gouvernement. Des décisions qui sont en partie à l’origine de la crise économique qui frappe le pays actuellement.
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