Annonce

Réduire
Aucune annonce.

MAROC:Nareva saisit l'opportunité de la COP 22 pour lancer son projet africain

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • MAROC:Nareva saisit l'opportunité de la COP 22 pour lancer son projet africain

    (Agence Ecofin) - Partenaire officiel de la COP22, Nareva Nareva Holding, filiale du holding marocain SNI, s’inscrit dans la dynamique d’un secteur privé conscient du rôle qui lui incombe pour faire face, aux côtés des Etats, aux défis climatiques.

    A travers sa participation à COP22, Nareva présente ses réalisations, va à la rencontre de ses partenaires, clients, fournisseurs et grand public mais aussi contribue aux débats sur les actions et dispositifs à mettre en œuvre pour participer à l’émergence en Afrique de solutions énergétiques innovantes, durables et responsables, enjeu majeur de la lutte contre le réchauffement climatique.

    Producteur indépendant africain d’électricité, Nareva s’est assignée pour objectif stratégique de contribuer au développement d’un mix énergétique sécurisé, compétitif et compatible avec les engagements de lutte contre le réchauffement climatique. Aujourd’hui, le groupe détient un portefeuille d’actifs énergétiques diversifiés de plus de 3000 MW dont 1650 MW en énergie renouvelable, ce qui conforte son positionnement en tant qu’acteur majeur de la transition énergétique au Maroc.

    Un objectif de 5 à 6 GW en Afrique

    Cet été, à l’approche de la COP 22, Nareva a signé un partenariat avec le groupe français Engie (ex-GDF Suez) dans le but de développer en Afrique un portefeuille commun de 5 à 6 GW. Cette stratégie de développement, impulsée par Mounir El Majidi, président de Siger, traduit la vision du roi Mohammed VI de positionner le Maroc en locomotive du continent africain.

    Les pays visés par le partenariat, outre le Maroc, seront l’Égypte, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana et le Cameroun. La négociation de l’accord a été pilotée par Hassan Ouriagli, Président de la SNI, qui met ainsi en œuvre l’ambition panafricaine du fonds d’investissement, dont l’énergie constitue l’un des fers de lance, et par Isabelle Kocher, Directeur général d’Engie, pour qui l’opération devrait permettre une pénétration plus rapide du marché africain de l’énergie, en pleine expansion.

    Ce partenariat entre Nareva et Engie permettra de développer, à travers une synergie de moyens et de ressources, des projets de production d’électricité pour contribuer au développement énergétique du continent africain, et ce, en respectant le cadre institutionnel et réglementaire de chaque pays. L’accord ne concerne que les projets et les technologies qui intéresseraient les deux parties en même temps. Les deux groupes ont l’ambition de construire un portefeuille d’actifs supplémentaires de 5000 à 6000 MW entre 2020 et 2025, produisant l’équivalent de la consommation moyenne de plus de 10 millions de familles des pays concernés.

    Si à ce jour Nareva s’est particulièrement distingué dans l’éolien, les deux partenaires n’ont pas l’intention de se limiter à cette technologie, ainsi que l’explique son directeur général, Ahmed Nakkouch (photo) : « Nareva est un producteur indépendant d’électricité africain qui a la conviction du droit à tous d’accéder à une énergie abordable, sécurisée et permettant le développement économique et social des pays et des citoyens. Nous estimons que ce droit est conciliable avec un mix énergétique qui répond aux exigences de protection de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. Forts de ce crédo, nous n’entendons pas nous limiter à l’éolien. Nous nous intéressons, en effet, à toutes les sources de production d’électricité qu’elles soient renouvelables : hydraulique, éolien, solaire, marine, biomasse, ou bien fossiles : charbon propre, gaz naturel. »

    Un partenariat déjà opérationnel

    Pour rappel, cet accord vient renforcer les liens étroits entre les deux groupes déjà associés dans le cadre de deux projets. En effet, Nareva et Engie se connaissent bien. Ils ont développé ensemble, au Maroc, le plus grand parc éolien d’Afrique, le parc de Tarfaya, un ensemble de 131 éoliennes, pour un investissement total de 450 millions d’euros et une puissance de 301 MW, mis en service en 2014. Le contrat avait été gagné dans le cadre d'un appel d'offres international.

    Actuellement, dans un autre registre, les deux partenaires constuisent ensemble, toujours au Maroc, une centrale thermique au charbon de 2 x 693 MWqui sera la première en Afrique à utiliser les technologies de charbon propre.

    Les technologies de charbon propre, que l’on appelle « centrales supercritiques et ultra-supercritiques », opèrent à des températures et des pressions permettant à l’eau de passer à l'état gazeux sans phase d’ébullition, ce qui améliore considérablement l’efficacité du système et signifie moins d’émissions (notamment de dioxyde de carbone et de mercure), et un coût moins élevé par mégawatt. Dans le cas de la centrale de Safi, à la technologie ultra-supercritique s’ajoute un système de filtrage et de recyclage des polluants atmosphériques.

    Safi Energy Company (35% Nareva, 35% Engie et 30% Mitsui & Co) représente un investissement de 2,6 milliards de dollars, comprenant la construction d’un nouveau port à Safi, doté d’un quai charbonnier. A noter que ni le parc de Tarfaya, ni la centrale thermique de Safi ne sont comptablisés dans l’objectif de 5 à 6 GW récemment annoncé par les deux partenaires : « Cet objectif n’intègre pas les projets développés ou en développement au Maroc», nous confirme le DG de Nareva.

    L’énergie éolienne « la moins chère du monde »

    En mars dernier, Nareva, en consortium avec Siemens et Enel, a remporté l’appel d’offres international pour la construction des centrales éoliennes de Midelt, Tiskrad, Tanger, Jbel Lahdid et Boujdour, d’une capacité globale de 850 MW. Prévus pour être achevés entre 2017 et 2020, les parcs auront un coût de mise en place de 1,2 milliard $, dont 400 millions $ seront apportés par l’Allemagne. L’obtention de ce contrat permettra également l’implantation, par Siemens, au Maroc, d’une usine de fabrication de pâles pour éoliennes terrestres. Avec un coût de 100 millions €, ce projet adjacent permettra la création de 1 200 emplois, accroissant par la même occasion la présence de l’entreprise allemande dans le royaume chérifien. La production des pâles devrait débuter d’ici 2017.

    Selon Abderrahim El Hafidi, le secrétaire général du ministère marocain de l’énergie, le projet présenté par Nareva et ses partenaires européens permettra de produire l’énergie éolienne « la moins chère du monde », entre 30 $ et 25 $ le mégawattheure, soit moins de 30 centimes de dollars que la moyenne. Au Maroc, le prix moyen de l’énergie produite avec les techniques traditionnelles est de 90 centimes le kilowattheure. « Maintenant, nous avons des projets éoliens moins chers que le charbon. C’est fantastique que nous puissions avoir confiance dans l’énergie renouvelable pour l’avenir de notre énergie et l’avenir de la planète.» s’est réjoui M. El Hafidi.

    Ces nouvelles sources de production d’énergie s’inscrivent dans un mix énergétique moderne combinant énergies renouvelables et énergies fossiles, note Ahmed Nakkouch: « Dans un système électrique, ce qui doit être considéré, c’est le coût moyen du mix énergétique qui est composé d’énergies renouvelables, à caractère intermittent, et d’énergies fossiles qui garantissent la puissance et la continuité de service. La baisse du coût des énergies renouvelables impacte positivement le coût moyen du mix énergétique sans remettre en cause la complémentarité de ses différentes composantes. Le Maroc s’est fixé un objectif volontariste et ambitieux d’avoir 52% de la capacité installée en 2030 en énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire). Ceci dit, le complément de la capacité sera apporté en combustibles fossiles pour garantir la stabilité du réseau électrique national et la continuité de service. A terme, avec le développement, en cours, de solutions de stockage de l’électricité à un prix abordable, la part des renouvelables dans le mix énergétique pourrait être encore plus importante. En attendant, ce qui est important c’est que le mix énergétique soit compatible avec les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique et de la préservation de l’environnement. » nous précise le DG.

  • #2
    Nareva Holding, filiale du holding marocain SNI,
    ... et propriété du propriétaire du Maroc.

    Commentaire


    • #3
      Et ? Ça te gène quelque part ?


      Nareva porte la flambeau des énergies renouvelables au Maroc.

      C'est en bonne partie grâce à elle (et à la volonté du roi derrière) que le Maroc a pris une sacrée avance dans la région en énergies renouvelables. Et l'aventure ne vient que de commencer.

      Commentaire


      • #4
        Nareva porte prédation du roi.

        Il n y a aucune compétence ni de sous dans cette filiale du roi.

        L argent est saoudien ou d'ailleurs la technologie et les compétences sont européenne. Seul le client qui paye l addition est marocain.
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

        Commentaire


        • #5
          Pouvoir, de rien, créer quelque chose. C'est la meilleure forme de la plus grande intelligence.


          Il faut tâcher à faire au moins une seule phrase assez "intelligente" pouvant initier le débat, car les insanités et diatribes à l'emporte pièce sont à la fois stériles et reflètent une image bête de celui qui les profère.

          Commentaire


          • #6
            Ben écoute le makhzneto le débat est lancé

            Qui est nareva?

            Chiffre d'affaire, employés, expertise etc
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

            Commentaire


            • #7
              Ben écoute le makhzneto le débat est lancé
              Ajouter l'impolitesse à la bêtise, c'est joindre l'utile à l’agréable.

              Quant à qui est Nareva ? Il faut demander ça au français Engie qui va faire partenariat avec le premier, pour attaquer les marchés de l'Afrique.

              Débat fini.

              Commentaire


              • #8
                MAROC:Nareva saisit l'opportunité de la COP 22 pour lancer son projet africain

                quel projet ???

                ils auraient pu investir dans les R&D et attendre que ce donne ses fruits, 5 ans, 10 ans et on construit notre propre technologie, mais hélas le gain facile fait fureur chez les riches marocains à commencer par le grand mafiosi m6...

                Commentaire


                • #9
                  Simple question d'une personne d'origine marocaine !!!!Pourquoi des entreprises publiques de l’état marocain sont toujours coulées et qu’on observe que la richesse produite profite désormais à des fonds privés comme Nareva et ses amis au lieu d’aller dans les caisses de l’état?

                  Commentaire


                  • #10
                    Simple question d'une personne d'origine marocaine !!!!Pourquoi des entreprises publiques de l’état marocain sont toujours coulées et qu’on observe que la richesse produite profite désormais à des fonds privés comme Nareva et ses amis au lieu d’aller dans les caisses de l’état?
                    parce qu'on a le plus grand conflit d’intérêts jamais vu sur terre..

                    le m6 décide qu'il faut se tourner vers le renouvelable, et c'est sa boite qui rafle tout...

                    et y en a qui applaudissent....

                    Commentaire


                    • #11
                      C est bcp plus grave que ça over concernant nareva.

                      Ils ont décidé de créer une structure privee qui a le monopole sur les ENR, en tout dix gugus qui gèrent tout au nom du roi.
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                      Commentaire


                      • #12
                        il a crée masen, qui s'occupe des énergies renouvelables au Maroc, et parodie c'est lui qui décident de qui s'en occupe, pas le ministre des énergies...


                        voleur des chez voleurs qui n'est tjr pas rassasié weld lkalb...

                        Commentaire


                        • #13
                          Et ? Ça te gène quelque part ?
                          Autant que de voir l'avant centre d'une équipe de foot assurer lui même l'arbitrage et ses copains de classe placés en juge de touche.

                          Commentaire


                          • #14
                            Pourquoi des entreprises publiques de l’état marocain sont toujours coulées et qu’on observe que la richesse produite profite désormais à des fonds privés comme Nareva et ses amis au lieu d’aller dans les caisses de l’état?
                            La réponse à ta question se trouve dans les nombreuses incohérences qui la forment.

                            Tiens on la décortique....

                            1/ Pourquoi des entreprises publiques de l’état marocain sont toujours coulées : Hein ? Exemple ?

                            2/ qu’on observe que la richesse produite profite désormais à des fonds privés comme Nareva : Hein ? Nareva est un fond privé ? Comment ça la richesse produite profite à Nareva ? Quelle richesse au juste ?

                            3/ et ses amis au lieu d’aller dans les caisses de l’état? : Je crois avoir compris où tu veux en venir! tu veux voir une entreprise etatique à la place de Nareva c'est cela ? Je peux te repondre en 2 points :
                            - 3la zine le entreprises étatiques li 3endna daba
                            - Nareva n'est pas profitable (pour le moment) et ça demandera un gros effort de l'etat qu'il n'est pas capable de supporter, et il n'y pas mieux que le privé pour investir le secteur qui est assez capitalistique et requiert un savoir faire pointu.
                            Il y a des structures étatiques dans le paysage des EnR cependant qui font plus dans l’étude et planification, réglementation: Masen, ADREE ..etc

                            Commentaire


                            • #15
                              le m6 décide qu'il faut se tourner vers le renouvelable, et c'est sa boite qui rafle tout...

                              et y en a qui applaudissent....
                              Vas y crée ta boite de renouvelables et "rafle tout". On t'applaudira à toi.

                              S'il y a des gens ici qui croient que c'est un secteur "profitable" et que Nareva et SNI et le roi se font de l'argent dans les renouvelables, c'est qu'ils ne comprennent pas grand chose à énormément de choses.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X