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FFS “Le pouvoir a échoué sur toute la ligne”

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    LE PREMIER SECRÉTAIRE DU FFS DEPUIS CHLEF : “Le pouvoir a échoué sur toute la ligne”
    Devant un parterre de militants et de sympathisants présents ce samedi dans la salle de cinéma El-Djamel de Chlef, le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa, a longuement fustigé le pouvoir en place qui ne cesse de mener le pays à la dérive.
    Accompagné d’Ali Laskri et de Lakhdar Bouragaâ, respectivement membre de l’instance présidentielle du FFS et moudjhahid, un des responsables de la wilaya IV, le premier responsable du parti a expliqué, lors de son intervention, que “le citoyen algérien est le seul qui est en train de payer les mauvaises conséquences d’une gestion archaïque et largement dépassée des hauts responsables de l’État”. En insistant auprès de l’assistance à fournir plus d’efforts pour procéder à l’élargissement de la base militante de son parti, Abdelmalek Bouchafa a rappelé, dans la foulée, qu’il est temps de faire face aux dépassements des gestionnaires des affaires du pays “qui n’ont jamais été à la hauteur de la responsabilité qui leur a été confiée.
    Il faut assurer la continuité du combat que Dda L’Hocine ne cessait de mener dans l’unique but d’apporter aux Algériens espoir, paix et tranquillité, d’un côté, et de garantir à notre pays sécurité et avenir meilleur dans tous les domaines, de l’autre”. Pour l’intervenant, la situation sociale, économique et politique que traverse le pays est plus que catastrophique “car le pouvoir a échoué sur toute la ligne et est totalement incapable de résoudre le moindre des problèmes que rencontrent nos concitoyens, ni encore d’être en mesure de prendre en charge leurs préoccupations.

    Ce qui les intéresse, c’est de continuer à s’accaparer du pouvoir sans pouvoir répondre aux exigences de la population particulièrement les défavorisés. Il s’agit d’une dictature caractérisée dont il faut se débarrasser le plus vite possible comme l’a toujours souhaité notre cher Dda L’Hocine”. Le conférencier a aussi évoqué la dictature parlementaire puisque, selon lui, les parlementaires des deux chambres n’ont jamais été au service ni au chevet de ceux qui les représentent. “C’est tout à fait normal étant donné qu’il s’agit d’une dictature qui s’est toujours positionnée en faveur du pouvoir délaissant ainsi le peuple algérien qui continue de s’enfoncer dans la misère, sinon, comment expliquer l’étonnante augmentation du taux de chômage, de la flambée des prix et des crises qui prennent de plus en plus une ampleur inquiétante avec le temps ?”, martèle enfin le premier secrétaire du FFS.

    Par : AHMED CHENAOUI
    LIBERTE
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