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Le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a déploré, hier, depuis la ville de Tazmalt, à l’extrême ouest de la wilaya de Béjaïa, que “l’Algérie continue à s’enfermer sur elle-même, alors que les tenants du pouvoir en place rejettent toute forme de dialogue avec le peuple”, avant de fustiger le chef de l’État, sans le citer, en ajoutant que “le pouvoir central devrait être comptable devant le peuple”.
Animant un meeting populaire, hier, à Tazmalt, le leader du Front de l’Avenir a dénoncé la manière avec laquelle on nomme et on dégomme les ministres et autres cadres supérieurs de l’État. “Nous avons l’habitude d’apprendre, via les médias publics, le limogeage d’un ministre, d’un chef du gouvernement, d’un P-DG ou d’un autre haut responsable de l’État, sans qu’on nous précise les raisons d’une telle décision, ni le bilan du cadre remercié. Même constat, d’ailleurs, pour les successeurs, puisqu’on ne nous communique jamais les motivations d’une nomination ou d’une promotion. On nous prend pour des assistés !” s’est-il indigné.
Abordant la situation socioéconomique du pays, le patron du Front
El-Moustakbal affirmera que “le pouvoir a fermé toutes les portes devant les jeunes. L’absence de dialogue et de perspectives de développement durable pousse au désespoir.
C’est ce qu’explique d’ailleurs ces phénomènes de fermeture de routes, la harga, les suicides…” Pour le Dr Belaïd, l’Algérie ne vit pas une crise économique. “Son vrai problème réside dans ses dirigeants. Il y a un manque de compétence, d’éthique politique, de vision et de programme.” Évoquant les prochaines échéances électorales, M. Abdelaziz Belaïd avouera que “l’instance chargée de la surveillance des élections, créée récemment par le président de la République, ne sera pas vraiment efficace”, affirmant que “la machine de l’administration continuera à faire main basse sur les élections.
Toutefois, le voleur (les auteurs de la fraude, ndlr) finira toujours par se faire rattraper !” Notons, enfin, que le meeting organisé, hier, à Tazmalt par le Front El-Moustakbal entre dans le cadre des festivités commémoratives de la mort de deux héros de cette région de la haute vallée de la Soummam. Il s’agit du colonel Abderrahmane Mira, tombé au champ d’honneur, le 6 novembre 1959, à Ath Hyani (Chellata), et de l’adjudant Salem Titouh, tué par l’armée coloniale, le 1er novembre 1957, au village de Tigrine (Boudjellil), dans la tribu des Ath Abbas.
par KAMAL OUHNIA
LIBERTE
Animant un meeting populaire, hier, à Tazmalt, le leader du Front de l’Avenir a dénoncé la manière avec laquelle on nomme et on dégomme les ministres et autres cadres supérieurs de l’État. “Nous avons l’habitude d’apprendre, via les médias publics, le limogeage d’un ministre, d’un chef du gouvernement, d’un P-DG ou d’un autre haut responsable de l’État, sans qu’on nous précise les raisons d’une telle décision, ni le bilan du cadre remercié. Même constat, d’ailleurs, pour les successeurs, puisqu’on ne nous communique jamais les motivations d’une nomination ou d’une promotion. On nous prend pour des assistés !” s’est-il indigné.
Abordant la situation socioéconomique du pays, le patron du Front
El-Moustakbal affirmera que “le pouvoir a fermé toutes les portes devant les jeunes. L’absence de dialogue et de perspectives de développement durable pousse au désespoir.
C’est ce qu’explique d’ailleurs ces phénomènes de fermeture de routes, la harga, les suicides…” Pour le Dr Belaïd, l’Algérie ne vit pas une crise économique. “Son vrai problème réside dans ses dirigeants. Il y a un manque de compétence, d’éthique politique, de vision et de programme.” Évoquant les prochaines échéances électorales, M. Abdelaziz Belaïd avouera que “l’instance chargée de la surveillance des élections, créée récemment par le président de la République, ne sera pas vraiment efficace”, affirmant que “la machine de l’administration continuera à faire main basse sur les élections.
Toutefois, le voleur (les auteurs de la fraude, ndlr) finira toujours par se faire rattraper !” Notons, enfin, que le meeting organisé, hier, à Tazmalt par le Front El-Moustakbal entre dans le cadre des festivités commémoratives de la mort de deux héros de cette région de la haute vallée de la Soummam. Il s’agit du colonel Abderrahmane Mira, tombé au champ d’honneur, le 6 novembre 1959, à Ath Hyani (Chellata), et de l’adjudant Salem Titouh, tué par l’armée coloniale, le 1er novembre 1957, au village de Tigrine (Boudjellil), dans la tribu des Ath Abbas.
par KAMAL OUHNIA
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