19:46 lundi 14 novembre 2016 | Par Samir Allam
Abdelkader Bensalah et Ramtane Lamamra sont arrivés ce lundi après-midi à Marrakech pour prendre part la réunion de haut niveau qui se tiendra mardi en marge de la Conférence internationale sur le climat Cop22. Le président du Conseil de la Nation, deuxième personnage de l’État, se rend au Maroc en tant que représentant du président Abdelaziz Bouteflika.
Une fois n’est pas coutume, ce sont deux hauts responsables de l’État algérien qui font le déplacement au Maroc pour prendre part à un sommet. Certes, la Cop 22 est une conférence internationale sous l’égide de l’ONU avec des enjeux cruciaux pour l’avenir de la planète.
L’Algérie qui vient de ratifier l’accord de Paris sur le climat ne peut pas se permettre d’être absente d’un tel rendez-vous ou d’être sous-représenté. « C’est tout à fait normal que la participation algérienne soit à un niveau élevé pour un tel rendez-vous », explique à TSA une source algérienne.
Mais en envoyant Abdelkader Bensalah et Ratmane Lamamra à Marrakech, Alger veut aussi réaffirmer sa disposition à régler les points de désaccord entre les deux pays, « dans le cadre d’une approche globale et bien entendu en découplant de manière nette la relation bilatérale avec le Maroc et notre position sur la question du Sahara occidental », précise notre source.
Sahara occidental
Vendredi, Abdelmalek Sellal a choisi Asharq al-Awsat un quotidien saoudien -l’Arabie saoudite est l’un des principaux soutiens du Maroc- pour lancer un message aux Marocains : « L’Algérie est prête à régler ses différends avec le Maroc ».
« Le Maroc est un pays voisin et frère. Nous avons quelques désaccords en suspens. Il y a une divergence de vision. Nous préférons en Algérie une approche globale et un dialogue direct pour régler toutes les questions d’autant qu’il s’agit de dossiers précis et notre pays est prêt à les régler d’une façon sérieuse et pacifique », a affirmé M. Sellal qui effectuera une visite officielle en Arabie saoudite du 15 au 16 novembre.
« La question du Sahara occidental fait l’objet d’un processus politique de négociation entre le Maroc et le Front Polisario sur la base du principe du droit à l’autodétermination. Mon pays soutient ce processus et le respecte et espère une fin rapide des négociations et une solution finale et juste à ce conflit », a expliqué le Premier ministre.
Réouverture des frontières
Rabat reproche à l’Algérie sa position sur le Sahara occidental et la fermeture des frontières qui pénalise fortement les régions est du Maroc. Vendredi, Abdelmalek Sellal a rappelé que la décision de l’Algérie de fermer des frontières terrestres a été prise en réponse à la « décision unilatérale » du Maroc d’imposer un visa aux Algériens.
Officiellement l’Algérie n’est pas opposée à la réouverture de la frontière. Mais elle pose trois conditions dont l’arrêt de la campagne médiatique de dénigrement et l’attitude agressive vis-à-vis de l’Algérie ainsi qu’une coopération réelle, concrète et efficiente contre l’agression que subit notre pays en matière d’infiltration massive de drogues. Pour Alger, le Maroc doit découpler ses relations avec l’Algérie et sa position concernant le conflit au Sahara occidental. Des conditions que rejette le Maroc.
TSA
Abdelkader Bensalah et Ramtane Lamamra sont arrivés ce lundi après-midi à Marrakech pour prendre part la réunion de haut niveau qui se tiendra mardi en marge de la Conférence internationale sur le climat Cop22. Le président du Conseil de la Nation, deuxième personnage de l’État, se rend au Maroc en tant que représentant du président Abdelaziz Bouteflika.
Une fois n’est pas coutume, ce sont deux hauts responsables de l’État algérien qui font le déplacement au Maroc pour prendre part à un sommet. Certes, la Cop 22 est une conférence internationale sous l’égide de l’ONU avec des enjeux cruciaux pour l’avenir de la planète.
L’Algérie qui vient de ratifier l’accord de Paris sur le climat ne peut pas se permettre d’être absente d’un tel rendez-vous ou d’être sous-représenté. « C’est tout à fait normal que la participation algérienne soit à un niveau élevé pour un tel rendez-vous », explique à TSA une source algérienne.
Mais en envoyant Abdelkader Bensalah et Ratmane Lamamra à Marrakech, Alger veut aussi réaffirmer sa disposition à régler les points de désaccord entre les deux pays, « dans le cadre d’une approche globale et bien entendu en découplant de manière nette la relation bilatérale avec le Maroc et notre position sur la question du Sahara occidental », précise notre source.
Sahara occidental
Vendredi, Abdelmalek Sellal a choisi Asharq al-Awsat un quotidien saoudien -l’Arabie saoudite est l’un des principaux soutiens du Maroc- pour lancer un message aux Marocains : « L’Algérie est prête à régler ses différends avec le Maroc ».
« Le Maroc est un pays voisin et frère. Nous avons quelques désaccords en suspens. Il y a une divergence de vision. Nous préférons en Algérie une approche globale et un dialogue direct pour régler toutes les questions d’autant qu’il s’agit de dossiers précis et notre pays est prêt à les régler d’une façon sérieuse et pacifique », a affirmé M. Sellal qui effectuera une visite officielle en Arabie saoudite du 15 au 16 novembre.
« La question du Sahara occidental fait l’objet d’un processus politique de négociation entre le Maroc et le Front Polisario sur la base du principe du droit à l’autodétermination. Mon pays soutient ce processus et le respecte et espère une fin rapide des négociations et une solution finale et juste à ce conflit », a expliqué le Premier ministre.
Réouverture des frontières
Rabat reproche à l’Algérie sa position sur le Sahara occidental et la fermeture des frontières qui pénalise fortement les régions est du Maroc. Vendredi, Abdelmalek Sellal a rappelé que la décision de l’Algérie de fermer des frontières terrestres a été prise en réponse à la « décision unilatérale » du Maroc d’imposer un visa aux Algériens.
Officiellement l’Algérie n’est pas opposée à la réouverture de la frontière. Mais elle pose trois conditions dont l’arrêt de la campagne médiatique de dénigrement et l’attitude agressive vis-à-vis de l’Algérie ainsi qu’une coopération réelle, concrète et efficiente contre l’agression que subit notre pays en matière d’infiltration massive de drogues. Pour Alger, le Maroc doit découpler ses relations avec l’Algérie et sa position concernant le conflit au Sahara occidental. Des conditions que rejette le Maroc.
TSA
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