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Exportations: La Banque d'Algérie annonce des mesures de facilitation

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    Réunis autour du ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, au siège de son département, les opérateurs économiques et les représentants d'organisations patronales sont revenus, dans un débat franc, sur les entraves à l'origine du retard de l'acte d'exportation. Le gouverneur, mettant en exergue la volonté de l'Etat à encourager l'exportation hors hydrocarbures génératrice de devises, a déclaré, lors de cette rencontre, que « nous sommes tous concernés par l'acte d'exportation inscrit en droite ligne de la diversification de notre économie ». Il estimera que « des entraves d'ordre opérationnel (réglementations d'échange) subsistent », d'où le lancement du processus de facilitation de l'acte d'exportation et la lutte contre les facteurs de blocage. « Cette volonté féroce de s'attaquer aux obstacles, dira le gouverneur de la BA, s'est concrétisée par l'ouverture du dossier exportation au mois de juillet dernier ».

    Dans ce sens, Mohamed Loukal soutient que « des mesures très fortes et des réformes assez importantes sont mises en place ». Il s'agit du marché des devises, en chantier, qui vise à prémunir les investisseurs de la dépréciation du dinar. Ce marché, affirmera le gouverneur, s'est stabilisé depuis le mois de juillet dernier.

    L'autre mesure annoncée a trait au « dégel du contrôle d'échange en sus des mesures structurelles qui permettent de faire avancer le processus ». Le ministre du Commerce a affirmé, au terme de cette rencontre, être « convaincu de trouver des solutions à l'acte d'exportation ». Comme il a annoncé la programmation de rencontres similaires avec « le ministre de l'Agriculture, celui de l'Industrie et le directeur général des Douanes ». La rencontre, initiée par le ministère du Commerce, a été une opportunité pour les exportateurs d'évoquer les barrières qui entravent leurs activités.

    Allant de la prorogation du délai de 180 à 360 jours pour le rapatriement des devises qui permettra de répondre aux besoins des exportateurs à la possibilité d'ouvrir des agences afin de se positionner sur la marché étranger, notamment celui de l'Afrique, en passant par le développement d'un réseau bancaire, sont autant de propositions émises par les participants. Les obstacles rencontrés peuvent mettre en péril des projets comme celui de la réalisation d'une centrale au Tchad pour un coût de 890 millions de dollars. Ali Bey Nasri, l'un des 722 exportateurs recensés par le Cnis, a souligné la nécessité de « faire évoluer la réglementation et de former les banquiers ».

    Comme il a demandé l'application « de la domiciliation préalable aussi bien pour le transfert que pour le rapatriement des devises ». Nasri a fait état des efforts réalisés notamment pour débloquer le problème relatif à l'exportation à hauteur de 4 millions de dollars d'huile. De son côté, le directeur de Condor, Benhamadi, a reconnu que « l'exportation est un acte difficile, d'où la nécessité d'ouvrir des banques à l'étranger afin de payer la pièce de rechange pour la maintenance des produits exportés ».

    C'est également le souci exprimé par le représentant d'IMC Industrie Pharmaceutique en possession d'un contrat de maintenance des hôpitaux du Mali, afin d'éviter les opérations triangulaires. Celle impliquant le fournisseur étranger et donc une marge supplémentaire à son profit.

    Le conseiller à l'exportation, Nacer Lalmas, a, pour sa part, appelé à la mise en place d'une stratégie de l'exportation à cinq phases : le recensement des problèmes rencontrés, l'étude de ces entraves puis la mise en place d'une matrice susceptible de récupérer les propositions avant de les soumettre pour validation après débat. Comme il a proposé l'installation d'une commission qui rendra ses conclusions dans un délai d'un mois.

    Horizons
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