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En marge de la COP22, les régions du Maroc se battent pour accueillir les usines chinoises de bus électriques

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  • En marge de la COP22, les régions du Maroc se battent pour accueillir les usines chinoises de bus électriques

    Les différentes régions du Maroc se battent pour accueillir les trois usines d'entreprises chinoises annoncées lors de la dernière visite du roi en Chine. Yangtse Maroc devrait construire une dernière génération de bus électriques ultra-light.

    "La première usine de bus électriques chinois au Maroc devrait être opérationnelle fin 2017, début 2018". c'est ce que promet Hassan Harrak, adjoint au directeur général de la Société d’Investissements énergétiques ou SIE une entreprise publique. La SIE espère que les trois usines industrielles maroco-chinoises, annoncées lors de la visite officielle du roi en Chine, les 11 et 12 mai dernier, seront toutes opérationnelles dès 2017.
    "Nous ne savons pas encore dans quelles endroits les usines seront implantées. Toutes les régions du Maroc se battent et offrent des avantages pour les attirer. On verra lesquelles l’emporteront, souligne Hassan Harrak. Bien sûr, en tant qu’entreprise publique, la SIE reste neutre sur cette question."
    Autre sujet le degré réel de contenu local dans les usines car le Maroc ne fabrique ni de batteries dernière génération, ni les systèmes d'entrainement électro-techniques.
    Marché de compensation industrielle
    Coté usine, le marché de compensation industrielle décroché par le Maroc pour l’achat, par la ville de Marrakech d’une quarantaine de bus à la société chinoise Yangtse Ltd, semble le plus avancé. Une dizaine de bus électriques est d’ores est déjà opérationnelle au sein de la ville et une trentaine d’autres devrait suivre d’ici la fin de l’année. La société créée en joint-venture et détenue à 10% par la SIE, 50% par Yangtse et 39% par le groupe marocain Marita doit investir 1,2 milliard de dirhams soit environ 112 millions d'euros (1000 dirhams = 92 euros).
    "Nous tenons à ce que l’usine produise la toute dernière génération de bus électriques de la marque qui est encore à l’état de prototype et présentent l’avantage d’être extrêmement légers. A Marrakech, les bus achetés pèsent 12 tonnes et disposent d’une autonomie de 150 km. Les bus ultra-light pèsent deux fois moins lourd et ceci augmente d’autant leur autonomie. De la sorte, ces bus pourraient ne pas avoir besoin d’être rechargés avant le retour au dépôt pour la nuit", explique Hassan Harrak.
    La chaleur de Marrakech
    La technologie des transports électriques est cependant réputée très sensible à la chaleur. L’Iresen, par exemple, en a fait les frais cet été à Ben Guérir sur le site du Green Energy Parc : ses quelques voitures électriques tombaient en panne au bout de quelques minutes d’utilisation en dépit d’une mise en charge constante à cause de la chaleur.
    Rachid Yazami, chercheur auprès du laboratoire Energy Research Institute de l’Université de Technologies de Nanyang à Singapour, primé en 2014 pour sa participation au développement des batteries au lithium rechargeables, met même régulièrement en garde la Ville depuis quelques temps contre le risque de voir s’enflammer les batteries des bus.
    "La région de Chine où les bus Yangtse sont utilisés souffre à la fois de la chaleur et de l’humidité, mais aucun problème n’a été relevé jusqu’à aujourd’hui. D’ailleurs, les premiers bus électriques à Marrakech font figure de test. Nous avons beaucoup de demandes de la Côte d’Ivoire et du Sénégal pour ce type de bus", rassure Hassan Harrak.
    Hareon Solar Maroc et Linuo Paradigma Maroc
    La SIE poursuit en parallèle ses négociations avec les industriels chinois et marocains pour développer les deux autres sites industriels signés à Pékin. La répartition du capital du joint-venture pour la production au Maroc de modules et cellules photovoltaïques est désormais connue : la SIE détiendra 20% du capital, contre 40% pour le Chinois Hareon Solar Ltd. et 40% pour Jet Contractors, filiale de Jet Energy. Le JV disposera au départ d’une capacité de 160 MW de cellules et 160 MW de modules PV, moyennant un investissement de 1,168 milliards de dirhams. Cette capacité devrait être doublée au bout de 4 à 6 ans.
    Enfin, le troisième investissement chinois auquel s’est associé la SIE - 100 millions de dollars dans une unité industrielle de fabrication des chauffe-eaux solaires - verra une participation chinoise majoritaire : Linuo Ritter International détiendra 40% de son capital, contre 30% pour Cap Holding et autant pour la SIE. "Nous ne sommes jamais majoritaires, car si nous voulons avoir un effet de levier nous avons in fine vocation à nous retirer du capital de chaque société pour investir ailleurs", précise Hassan Harrak.
    Julie Chaudier à Marrakech

  • #2
    Je pense que les régions dépourvues de structures industrielles importantes comme Nador ou Safi sont plus indiquées pour créer des empois et une plate forme future qui verront d(autres industrielles franchir le pas et lancer des investissements dans ces régions

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    • #3
      Je pense que les régions dépourvues de structures industrielles importantes comme Nador ou Safi sont plus indiquées pour créer des empois et une plate forme future qui verront d(autres industrielles franchir le pas et lancer des investissements dans ces région
      Peut être pas Safi ou il y a déjà un complexe chimique de 3 unités (Maroc Chimie et Maroc Phosphore 1 et 2), l'usine FERTIMA qui fournit tout le Maroc en engrais, l'usine Ciment du Maroc et bien sûr les usines de conserves et de farines de poissons.

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      • #4
        je crois que Marrakech doit être un bon endroit pour ce genre de projet, il est a 2 heures de casa et Safi...mais serieusement si ces usines veulent être compétitive, il faut qu'il se limite a l'axe CASA Tanger

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