Des hommes d’affaires saoudiens se sont dit prêts à assurer un flux d’investissements en Algérie de 5 milliards de dollars annuellement, sous réserve de lever tous les obstacles pouvant venir les compromettre.
Younès Djama - Alger (Le Soir) - S’exprimant hier lors de la tenue à Alger de la 8e session du conseil d’affaires algéro-saoudien, organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), le co-président de ce conseil, le Saoudien Raed Ben Ahmed Al Mazroua, a indiqué que des hommes d’affaires de son pays sont prêts à mettre sur la table 2 milliards de dollars pour des investissements dans le court et moyen terme, évoquant la possibilité d’assurer un «flux» d’investissements annuels de 5 milliards de dollars si le gouvernement algérien montrait suffisamment de volonté quant à lever toutes les contraintes et obstacles, notamment bureaucratiques, pouvant compromettre la bonne marche de ces investissements.
A l’occasion de la tenue du conseil d’affaires algéro-saoudien, quatre projets d’investissements saoudiens sont annoncés pour les quelques semaines et mois à venir, et ce, dans les secteurs de la santé, l’immobilier et la mécanique de précision. Ainsi, un projet d’un hôpital privé dans le cadre du partenariat algéro-saoudien est prévu dans la capitale algérienne, annonce le co-président du conseil d’affaires algéro-saoudien, Azeddine Adoul, qui ne précise pas le montant de l’investissement.
A noter que la balance commerciale entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite penche sensiblement du côté des Saoudiens qui ont exporté vers l’Algérie durant les deux premiers mois de 2016 pour 101 millions de dollars sur un total d’échanges de 102 millions de dollars.
En 2015, les Saoudiens ont exporté vers notre pays pour plus de 610 millions de dollars sur un total d’échanges de 619 millions de dollars. La venue des chefs d’entreprises saoudiens coïncide avec la conjoncture difficile sur le plan économique et financier du pays, suite à la chute des hydrocarbures. C’est, aussi mauvaise qu’elle soit, cette situation qui devrait inciter les Algériens à diversifier leur économie et à contracter des partenariats basés sur l’investissement.
C’est dans ce sens qu’abonde le président de la Caci, Laïd Benamor, qui souligne que l’Algérie «est tenue de diversifier son économie et trouver des partenaires» qui pourraient l’accompagner dans cette entreprise. «Avec la délégation saoudienne, nous voyons que la volonté de la partie saoudienne est présente aussi dans le domaine de l’agroalimentaire, pétrochimique, et médical».
Relevant le potentiel important dont dispose l’Algérie, Benamor note que le taux de l’industrie dans le PIB est faible avec seulement 5%. D’où, selon lui, l’urgence de développer l’industrie et trouver les partenaires.
«La volonté est là, et aussi le potentiel, c’est à nous, opérateurs privés, d’enclencher cette dynamique et assurer des facilitations à nos partenaires afin de construire ensemble des partenariats durables», affirme Laïd Benamor.
Saluant la décision des pouvoirs publics d’ouvrir le secteur de la pétrochimie au privé, le président de la Caci a souligné qu’il était temps pour l’Algérie d’assurer elle-même ses besoins en matière de produits pétrochimiques qu’elle importe actuellement.
«On doit absolument valoriser nos richesses et cesser de les exporter en brut», affirme Benamor qui revendique la place de l’opérateur privé dans ce domaine.
Y. D.
le soird'algerie
Younès Djama - Alger (Le Soir) - S’exprimant hier lors de la tenue à Alger de la 8e session du conseil d’affaires algéro-saoudien, organisée par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), le co-président de ce conseil, le Saoudien Raed Ben Ahmed Al Mazroua, a indiqué que des hommes d’affaires de son pays sont prêts à mettre sur la table 2 milliards de dollars pour des investissements dans le court et moyen terme, évoquant la possibilité d’assurer un «flux» d’investissements annuels de 5 milliards de dollars si le gouvernement algérien montrait suffisamment de volonté quant à lever toutes les contraintes et obstacles, notamment bureaucratiques, pouvant compromettre la bonne marche de ces investissements.
A l’occasion de la tenue du conseil d’affaires algéro-saoudien, quatre projets d’investissements saoudiens sont annoncés pour les quelques semaines et mois à venir, et ce, dans les secteurs de la santé, l’immobilier et la mécanique de précision. Ainsi, un projet d’un hôpital privé dans le cadre du partenariat algéro-saoudien est prévu dans la capitale algérienne, annonce le co-président du conseil d’affaires algéro-saoudien, Azeddine Adoul, qui ne précise pas le montant de l’investissement.
A noter que la balance commerciale entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite penche sensiblement du côté des Saoudiens qui ont exporté vers l’Algérie durant les deux premiers mois de 2016 pour 101 millions de dollars sur un total d’échanges de 102 millions de dollars.
En 2015, les Saoudiens ont exporté vers notre pays pour plus de 610 millions de dollars sur un total d’échanges de 619 millions de dollars. La venue des chefs d’entreprises saoudiens coïncide avec la conjoncture difficile sur le plan économique et financier du pays, suite à la chute des hydrocarbures. C’est, aussi mauvaise qu’elle soit, cette situation qui devrait inciter les Algériens à diversifier leur économie et à contracter des partenariats basés sur l’investissement.
C’est dans ce sens qu’abonde le président de la Caci, Laïd Benamor, qui souligne que l’Algérie «est tenue de diversifier son économie et trouver des partenaires» qui pourraient l’accompagner dans cette entreprise. «Avec la délégation saoudienne, nous voyons que la volonté de la partie saoudienne est présente aussi dans le domaine de l’agroalimentaire, pétrochimique, et médical».
Relevant le potentiel important dont dispose l’Algérie, Benamor note que le taux de l’industrie dans le PIB est faible avec seulement 5%. D’où, selon lui, l’urgence de développer l’industrie et trouver les partenaires.
«La volonté est là, et aussi le potentiel, c’est à nous, opérateurs privés, d’enclencher cette dynamique et assurer des facilitations à nos partenaires afin de construire ensemble des partenariats durables», affirme Laïd Benamor.
Saluant la décision des pouvoirs publics d’ouvrir le secteur de la pétrochimie au privé, le président de la Caci a souligné qu’il était temps pour l’Algérie d’assurer elle-même ses besoins en matière de produits pétrochimiques qu’elle importe actuellement.
«On doit absolument valoriser nos richesses et cesser de les exporter en brut», affirme Benamor qui revendique la place de l’opérateur privé dans ce domaine.
Y. D.
le soird'algerie
Commentaire