Par Djamil Mesrer | 17 Novembre 2016
Selon un très influent Think Tank américain, "Carnegie Endowment For International Peace", le nouveau président américain Donald Trump inverserait l’ordre des priorités stratégiques de son pays au Maghreb, en se détournant du Maroc au profit de l’Algérie.
Le journal marocain en ligne, Le mag.ma qui rapporte cette information, indique que "Carnegie Endowment For International Peace" a publié, à la suite de l’élection de Donald Trump, une série de notes et d'analyses consacrées aux effets de cette nouvelle donne politique américaine sur la région MENA. L’une d’elles traite du des futures relations USA-Maghreb, sous la nouvelle administration américaine.
Ainsi, Carnegie a d'abord posé le postulat que l’Afrique du Nord est et sera toujours, une "région secondaire pour la politique étrangère des Etats-Unis". Par conséquent, la politique américaine au Maghreb se construit, au gré des petites circonstances, aux penchants et préférences de tel ou tel responsable américain, au conseil de sécurité nationale de la maison blanche, au département d’Etat, au Pentagone, à la CIA, DIA ou NSA rapporte la même source.
Carnegie a expliqué, que grâce à cette approche, le Maroc a réussi à se placer au rang de l’allié principal de Washington dans sa région : ‘‘Le Maroc accueille chaque année un grand nombre de volontaires du Peace Corps, collabore à des questions de renseignement, organise des exercices militaires avancés et est même considéré comme le remplaçant idéal de l'Allemagne pour accueillir l'AFRICOM’’.
Mais indique Carnegie, Trump qui est arrivé pour "révolutionner" les positions de son pays sur tous les dossiers, pourrait effectuer la même chose au Maghreb, en faisant basculer la préférence de son pays du côté de l’Algérie, au détriment du Maroc.
Le think tank américain avance comme preuves qu’il a toujours existé une forme de proximité méthodologique entre le pouvoir algérien et le parti républicain américain. Les deux, relève le Think Tank US, privilégient l’autoritarisme pour imposer la stabilité et développer les relations dans le domaine énergétique. Et les algériens, pourraient tenter d’obtenir de Trump, un rôle de maintien de l’ordre dans les zones libyennes et sahéliennes.
Carnegie conclut son analyse en indiquant que les relations économiques de l’Amérique avec l’Afrique du Nord, très faibles habituellement, continueront à l'être sous la gouvernance du président Donald Trump l’isolationniste, qui irait jusqu'à faire peu cas des questions de démocratie et de droits de l’homme dans les trois pays de cette région, contrairement à l'Administration précédente.
Selon un très influent Think Tank américain, "Carnegie Endowment For International Peace", le nouveau président américain Donald Trump inverserait l’ordre des priorités stratégiques de son pays au Maghreb, en se détournant du Maroc au profit de l’Algérie.
Le journal marocain en ligne, Le mag.ma qui rapporte cette information, indique que "Carnegie Endowment For International Peace" a publié, à la suite de l’élection de Donald Trump, une série de notes et d'analyses consacrées aux effets de cette nouvelle donne politique américaine sur la région MENA. L’une d’elles traite du des futures relations USA-Maghreb, sous la nouvelle administration américaine.
Ainsi, Carnegie a d'abord posé le postulat que l’Afrique du Nord est et sera toujours, une "région secondaire pour la politique étrangère des Etats-Unis". Par conséquent, la politique américaine au Maghreb se construit, au gré des petites circonstances, aux penchants et préférences de tel ou tel responsable américain, au conseil de sécurité nationale de la maison blanche, au département d’Etat, au Pentagone, à la CIA, DIA ou NSA rapporte la même source.
Carnegie a expliqué, que grâce à cette approche, le Maroc a réussi à se placer au rang de l’allié principal de Washington dans sa région : ‘‘Le Maroc accueille chaque année un grand nombre de volontaires du Peace Corps, collabore à des questions de renseignement, organise des exercices militaires avancés et est même considéré comme le remplaçant idéal de l'Allemagne pour accueillir l'AFRICOM’’.
Mais indique Carnegie, Trump qui est arrivé pour "révolutionner" les positions de son pays sur tous les dossiers, pourrait effectuer la même chose au Maghreb, en faisant basculer la préférence de son pays du côté de l’Algérie, au détriment du Maroc.
Le think tank américain avance comme preuves qu’il a toujours existé une forme de proximité méthodologique entre le pouvoir algérien et le parti républicain américain. Les deux, relève le Think Tank US, privilégient l’autoritarisme pour imposer la stabilité et développer les relations dans le domaine énergétique. Et les algériens, pourraient tenter d’obtenir de Trump, un rôle de maintien de l’ordre dans les zones libyennes et sahéliennes.
Carnegie conclut son analyse en indiquant que les relations économiques de l’Amérique avec l’Afrique du Nord, très faibles habituellement, continueront à l'être sous la gouvernance du président Donald Trump l’isolationniste, qui irait jusqu'à faire peu cas des questions de démocratie et de droits de l’homme dans les trois pays de cette région, contrairement à l'Administration précédente.
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