‘‘Anémone’’
Oh ! Nuit, Ôte ce masque qui assombrit mon cœur,
Et laisse paraître ce beau jour qui luit.
Passes les jours et les semaines de pleurs,
Que mes yeux puissent voir le cœur de mon bien-aimé qui jouit.
Oh ! Nuit, de ce store tu encombre mes yeux,
Ces yeux qui regardent ma fleur avec tendresse.
Tu as engloutis l’espace et ce bleu,
Me guidant vers une ignoble paresse.
Un regard vaut tous les langages de la terre,
Un langage pur, saint et plein de sentiments.
Un regard suivi d’une âme, de larmes semblables à la mer,
Me laissant rêveur de ce qui m’attend.
Oh ! Ciel, lumière et nature muette,
Vous que Dieu préserve du temps.
Moi, je n’ai qu’une seule vie éphémère,
Pour regarder ma bien-aimé, mon printemps.
Ces doux yeux qui me caressent tous le temps,
Ne savent pas ce qu’est le vice ni la haine.
Ces beaux yeux ne connaissent pas pourtant,
L’amour d’un être sain ; Sirène.
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