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L'Émir Abd-el-kader - La face cachée (Version Complète)

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  • L'Émir Abd-el-kader - La face cachée (Version Complète)

    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Azul Solas

    Ce que ta vidéo ne raconte pas, c'est qu'après les tortures que lui avaient infligé l'armée française, il n'avait plus la capacité de combattre. La famille de l'Emir Abdelkader servait d'otages, pour faire pression, ils avaient été dispatchés dans divers endroits comme l'ile de Sainte Marguerite. Il avait remercié Louis Napoléon car c'est lui qui le fait libérer de sa prison d'Amboise en échange de quoi l'Emir s'engagea à ne plus retourner en Algérie. Il choisit de s'exiler à Damas où il sauve un millier de chrétiens qui allaient se faire massacrer d'où la légion d'honneur qui lui sera décerné. Donc rien d'un traitre mais tout d'un ex combattant passé dans les mains de l'armée française qui utilisait les pires méthodes pour la torture. Difficile de juger et condamner quelqu'un qui a été torturé et déporté pour son combat contre la colonisation.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      les Algériennes emprisonnées au château d’Amboise avec l’émir Abd el-Kader

      l’histoire des femmes et des enfants emprisonnés avec l’Émir pendant cinq ans en France. Quatre années d’incarcération au château d’Amboise, sept mois à Pau, trois mois à Toulon.

      Dans Les Algériennes du château d’Amboise, Chaouati reprend les fils de l’histoire depuis 1847 jusqu’à 1852, date de la fin de l’emprisonnement de l’Émir et de ses proches à Amboise pour nous raconter ce que les archives ont conservé sur ces femmes et ces enfants.

      Qui étaient-elles ? Des femmes de la filiation directe de l’Émir, comme sa mère, sa sœur, ses trois épouses, ses enfants, et leurs domestiques, ainsi que les femmes et les enfants de ses trois frères, ceux de son khalifa, qui ont été exilés avec lui. Toutes ces femmes ont soutenu l’Émir, et ont été aux premiers rangs des conséquences de ses combats.

      En décembre 1847, après avoir été trahi par ceux chez qui il était allé chercher refuge au Maroc et abandonné par ses alliés en Algérie, l’émir Abd el-Kader et ses proches, femmes et enfants, se retrouvent complètement cernés près du col de Kerbous par « deux détachements de deux cents spahis déguisés en burnous ». Il sait qu’ils risquent de périr tous. Après 15 ans de combats, l’Émir prend la décision de rendre les armes et envoie son khalifa, Ben Kouia, remettre une première lettre au duc d’Aumale pour demander l’amane.


      Les autorités françaises, représentées par le duc, acceptent sa reddition et s’engagent à respecter la demande de l’Émir : ils transféreront Abd el-Kader et les siens soit vers la Syrie, soit vers Alexandrie, pour un exil définitif.

      Abd el-Kader insistera pour qu’on lui remette un accord écrit. Mais même avec cet engagement signé, l’Émir et sa suite seront conduits au port d’Oran où ils vont traverser la Méditerranée pour être incarcérés en France. Ils arriveront à Toulon le 29 décembre 1847 et à partir de cette ville, ils seront transférés en tant que prisonniers au château d’Amboise.

      Dès leur arrivée à Toulon, les femmes sont séparées : « Les esclaves et les domestiques furent enfermées dans le sinistre fort Malbousquet rasé depuis. D’autres furent envoyées à l’île Sainte-Marguerite. Les femmes de la suite d’Abd el-Kader ben Mahiédine, les domestiques et les esclaves qui leur étaient rattachées, furent transférées au fort Lamalgue (…) ».

      Abd el-Kader Ben Mahiédine et les siens seront d’abord emprisonnés au château d’Amboise, puis au château de Pau pendant 7 mois, pour être re-transférés en septembre 1848 à Amboise jusqu’à 1852.

      Ces années d’emprisonnement se dérouleront dans des conditions déplorables. À Pau, cinq enfants, dont la fille et le fis de l’émir Abd el-Kader et sa nièce, vont décéder. Ils seront enterrés au cimetière de Pau sur une concession de terre que l’Émir acquerra pour recevoir la sépulture de ses enfants. À Amboise, 25 personnes, femmes et enfants, vont décéder entre 1848 et 1852. Elles seront enterrées dans une fosse commune.
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        Abd el-Kader Ben Mahiédine et les siens seront d’abord emprisonnés au château d’Amboise, puis au château de Pau pendant 7 mois, pour être re-transférés en septembre 1848 à Amboise jusqu’à 1852.

        Ces années d’emprisonnement se dérouleront dans des conditions déplorables. À Pau, cinq enfants, dont la fille et le fis de l’émir Abd el-Kader et sa nièce, vont décéder. Ils seront enterrés au cimetière de Pau sur une concession de terre que l’Émir acquerra pour recevoir la sépulture de ses enfants. À Amboise, 25 personnes, femmes et enfants, vont décéder entre 1848 et 1852. Elles seront enterrées dans une fosse commune.
        Contrairement aux allégations de certains esprits haineux et malintentionnés, cela signifie que les conditions de détentions de l'émir et des siens étaient très pénibles.
        ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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        • #5
          personnellement,je considère l'Emir Abdelkader comme la personnalité "algérienne" marquante du 19 éme siècle .
          Un érudit éclairé,un chef de guerre droit et juste,un penseur brillant et visionnaire .
          cet homme avait de l'avance intellectuellement sur ses contemporains et sur les générations d'hommes et de femmes qui suivront y compris la nôtre.
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            Azul Delci

            Contrairement aux allégations de certains esprits haineux et malintentionnés, cela signifie que les conditions de détentions de l'émir et des siens étaient très pénibles.
            Particulièrement pour les femmes et les enfants qui furent torturés et humiliés comme les autres familles de Moudjahid. Pour beaucoup d'autres Moudjahidin, les autorités coloniales utilisèrent les femmes et les enfants pour faire pression et les obliger à se rendre. Ca faisait parti de ce qu'ils appelaient les "actions psychologiques" pour terroriser les populations et empêcher qu'ils viennent en aide aux véritables Moudjahidin. Djamila Boupacha ou Djamila Bouhired ainsi que Louisette Ighil font parties de ces femmes qui ont eu le courage de témoigner et de porter la voix de toutes les autres que la honte empêchait de parler.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              xenon

              Un érudit éclairé,un chef de guerre droit et juste,un penseur brillant et visionnaire .
              Heureusement que ce n'est pas tout nos chef de guerre qui on agit comme lui , si tout le monde partait ou se rendait a chaque fois qu'une bataille etait perdu , je me demande ou on en serait de nos jrs

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              • #8
                Contrairement aux allégations de certains esprits haineux et malintentionnés, cela signifie que les conditions de détentions de l'émir et des siens étaient très pénibles.
                Mais oui! mais oui!...
                "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                • #9
                  Ah non, l'émir n'est pas un traitre, il a juste été vaincu, a déposé les armes
                  Et devenu l'ami de la France, ensuite il a écrit de belles lettres pour remercier Napoléon. Non l'émir abdekka n'est pas un traitre , il a juste monnayé sa lliberté et sa sécurité et surtout la prospérité pour lui et toute sa descendance. L'émir ne peut pas être un traitre puisque des di2aines de places, de lycée, d'universités portent son nom.
                  Et puis pourquoi vous voulez foutre la m......., on a besoin d'un héros qui sait faire des poèmes en arabe sacré. Non mais!!!
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    Saha discus
                    justement,il n'a pas abandonné à la première bataille perdue,il a combattu de 1832 à 1847 ou 48,quinze années de suite,peu de personnalités ou chefs pouvaient en dire autant à l'époque ?
                    il s'est rendu par ce qu'il a été trahi par les siens et par ce qu'avant d'être un chef de guerre,il était d'abord un érudit et un humaniste,il ne voyait donc pas l’intérêt d'aller au massacre inutile si la défaite était consommée.
                    l'Emir était l'incarnation même de ce que devait être un seigneur de guerre musulman,un homme qui combat sans haine et sans peur .
                    beaucoups l'ont comparés à Jughurta,je pense qu'il avait plutôt le profil moral d'un saladin.
                    attention loin de moi l'idée de diminuer le mérite des autres personnalités de l'époque pour qui d'ailleurs j'ai beaucoup de considération pour ce qu'ils ont fait,comme le sujet traite de l'émir, je l'évoque un peu plus simplement.
                    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                    • #11
                      xenon

                      Suis pas amateur des extremes xenon , il a fait du bon , nul doute la dessus , ce que je lui reproche , c'est d'avoir agit en roi et non en emir , la difference et de taille , tu dois sans doute comprendre ou je veux en venir .
                      maintenant qu'il s'est fait avoir et par deux fois , l'une le jour ou il a cru en son ennemi , la deuxieme ( et etrange soit elle pour ceux qui n'arrive pas a saisir ) et c'est la plus grave , c'est quand son ennemi a su le manipuler comme il l'a tant fait avec d'autres , ( et ce des fois avant meme d'avoir mis les pieds chez nous , aurelie picard alias Yamina on est un bon exemple parmi d'autres ) la c'est une tout autre histoire et qui na pas ete sans consequences ..

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                      • #12
                        Et devenu l'ami de la France, ensuite il a écrit de belles lettres pour remercier Napoléon. Non l'émir abdekka n'est pas un traitre , il a juste monnayé sa lliberté et sa sécurité et surtout la prospérité pour lui et toute sa descendance.
                        Il est possible aussi qu'il a compris avant tout le monde que l'Algérie ne pouvait trouver son bonheur qu'avec la France ! ...

                        Ce qui se confirme à présent chaque jour que Dieu fait , à voire la déliquescence et les décombres ou s'achemine le pays ! ...

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                        • #13
                          Azul Hben

                          il a juste monnayé sa lliberté et sa sécurité et surtout la prospérité pour lui et toute sa descendance
                          Il n'a rien monnayé, ce sont des diplomates américains, russes et même algériens qui ont exigé plus d'humanité, obtenu des réparations et même une pension au regard des sévices et humiliations que lui et sa famille subissaient au vu et au su de tous les habitants d'Amboise, l'Ile Sainte Marguerite et autres. La France a toujours tenu à sauvegarder les apparences aux yeux de l'opinion internationale, ils étaient sensés être en Algérie pour une pacification et sauver les autochtones de la barbarie des ottomans mais le traitement infligé à la famille de l'Emir Abdelkader ne concordait pas avec la propagande diffusée par les médias et les officiels. ils ont été obligé de sauver les apparences.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            il a juste monnayé sa liberté et sa sécurité et surtout la prospérité pour lui et toute sa descendance. L'émir ne peut pas être un traitre puisque des di2aines de places, de lycée, d'universités portent son nom.
                            Que de légèretés simplistes et dignes de discussions de cafés populaires entre incultes et haineux , juger de la sorte un Algérien qui s’est opposé a l ‘invasion par une nation Européenne devenue très puissante est indigne de ses compatriotes , un homme qui faisait face a la France , aux ottomans ( empire affaibli et démembré par les nouvelles puissances ) , pire encore, il faisait face aux siens , l’Algérie était en ce temps une mosaïque de centaines de tribus , chaque tribu faisait la loi dans son tout petit coin , les chefs de tribus rejetaient catégoriquement l’union sous l’autorité de l’émir pour face aux français.

                            Ceux la même qui l’attaquent , savaient-ils qu’en ces temps la , les leurs étaient terrés priant Dieu Que l’ennemi ne viendra pas les déranger dans leur sommeil.

                            Qu’aurait pu faire un simple chef avec une poignée d’hommes et quelques chevaux sous son autorité face a une France qui défiait les empires Anglais et Espagnols et qui partageait le reste du monde avec ces deux empires.

                            Pour rappel , la France est entré au Maroc et en Tunisie sans la moindre résistance et sans tirer une seule cartouche.

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                            • #15
                              sauver les autochtones de la barbarie des ottomans
                              Non , mais , je reve , es-tu une partisane de la colonisation bienfaisante et civilisatrice ?
                              les récits historiques sur les massacres des populations algériennes pullulent , la population Algérienne a diminué de prés du quart sous l'effet des maladies et massacres ...
                              il n y avait ni armée ottomane ni population ottomane , l'empire ottoman s'effondre de partout , les puissances européennes se le partagent .
                              je me demande enfin : quelle histoire on vous enseigne en France? quoique je suis sur que ca ne doit pas etre celle que tu racontes , l'histoire que tu racontes est celle des forums douteux et médias haineux .

                              Si c'est pour sauver des populations , pourquoi les déporter des populations en nouvelle Calédonie moyen orient , les ottomans sont partis .

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