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Mondialisation à la chinoise

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  • Mondialisation à la chinoise

    Il l’a dit, il le fera : Donald Trump retirera les États-Unis de l’Accord de partenariat transpacifique (TPP) le premier jour de son arrivée à la Maison-Blanche. Un geste politique clair adressé à ceux qui ces derniers jours estimaient que le nouveau président américain, une fois en poste, allait s’asseoir sur ses promesses de campagne. Mais surtout un signal fort à ceux qui, ailleurs dans le monde, parient déjà sur le repli des États-Unis pour mieux occuper la place.

    Car la mondialisation a horreur du vide, et le coup d’arrêt que veut lui porter Donald Trump fait les affaires de la Chine. Qui, il faut le reconnaître, ne perd pas de temps. Au moment où le monde entier avait les yeux rivés sur la carte électorale américaine au début du mois, son Premier ministre Li Keqiang accomplissait une tournée en Asie centrale et en Europe de l’Est : à Bichkek, capitale kirghize, où se tenait le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, le dirigeant chinois a proposé à ses partenaires de créer ensemble une zone de libre-échange. Quelques jours plus tard, à Lima, capitale péruvienne, les responsables chinois ont proposé aux membres du Forum de la Coopération économique des pays d’Asie-Pacifique un “accord de partenariat économique régional intégral”.

    Oublions ce jargon barbare et les acronymes : ce que veut la Chine, c’est bien devenir le nouveau champion de la mondialisation. Dans les faits, avec une part de marché qui a quintuplé en vingt ans, elle domine déjà les échanges commerciaux. Aujourd’hui, elle veut aller plus loin, et tirer à son tour les ficelles du grand marché mondial.


    le courrier international
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