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Etats-Unis : Walid Pharès, l’autre appui du Maroc au sein de l’équipe Trump ?
En plus de ses réseaux au sein de l’appareil du parti Républicain et des organisations juives aux Etats-Unis, le Maroc peut compter sur l’appui de Walid Pharès, un Américain d’origine libanaise, conseiller en politique étrangère de Donald Trump. En revanche, l’expert est connu pour son opposition aux partis islamistes. Eclairage.
Au sein de l’équipe de Donald Trump, les pays arabes pourront compter sur l’appui de Walid Pharès. Un Américain d’origine libanais de 58 ans, proche des organisations juives aux Etats-Unis, qui assume les fonctions de conseiller en politique étrangère du milliardaire. Le Maroc fait partie des Etats de la région dont Pharès salue la gestion de la menace terroriste.
En juillet dernier en marge de la convention d’investiture de Trump candidat du parti Républicain, tenue à Cleveland, l’expert en mouvements islamistes et les questions de sécurité internationale avait déclaré à l’occasion d’une conférence organisée par American Jewish Council que « le Royaume a réalisé un travail gigantesque en matière de lutte contre l’extrémisme violent notamment par l’éducation ». Le conseiller a plaidé pour une intensification de la coopération de la prochaine administration avec les gouvernements de la région, « comme le Maroc, qui dispose d’une expérience unique en la matière ». Il a également salué « le leadership » du Royaume en Afrique du nord.
Pharès et Romney opposés aux partis islamistes arabes
En revanche, Pharès est très critique vis à vis de la politique de la main tendue prônée, depuis des années, par les Etats-Unis en direction des formations islamistes dans le monde arabe. Une position qu’il a d’ailleurs eu l’occasion d’exprimer à maintes reprises dans des déclarations à la chaîne saoudienne Al Arabiya. Ainsi, il s'est dit favorable pour classer les Frères musulmans sur la liste des organisations terroristes. L’élection de Trump pourrait relancer en effet la proposition de loi du sénateur texan Ted Cruz, un des adversaires malheureux du milliardaire aux primaires du parti Républicain, présentée en novembre 2015 visant à mettre la confrérie sur la liste noire aux Etats-Unis.
Cette rupture qui se profile avec la politique menée par Hillary Clinton, alors chef de la diplomatie et suivie par son successeur, pourrait être officialisée si le mormon Mitt Romney est désigné à la tête du Département d’Etat. Il est lui aussi connu pour son opposition aux formations islamistes dans le monde arabe. En 2012, alors candidat à la présidentielle contre Barack Obama, il avait exprimé publiquement sa « déception du vote des électeurs au Maroc et en Tunisie, en faveur des partis islamistes ».
Une mauvaise nouvelle donc pour le PJD qui avait les faveurs de Hillary Clinton, souhaitant même à Benkirane un 2e mandat à la tête du gouvernement. Le secrétaire général de la Lampe, dans une interview accordée à la chaine américaine Al Hurra, avait déclaré que « Donald Trump [lui] fait un peu peur ».
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En plus de ses réseaux au sein de l’appareil du parti Républicain et des organisations juives aux Etats-Unis, le Maroc peut compter sur l’appui de Walid Pharès, un Américain d’origine libanaise, conseiller en politique étrangère de Donald Trump. En revanche, l’expert est connu pour son opposition aux partis islamistes. Eclairage.
Au sein de l’équipe de Donald Trump, les pays arabes pourront compter sur l’appui de Walid Pharès. Un Américain d’origine libanais de 58 ans, proche des organisations juives aux Etats-Unis, qui assume les fonctions de conseiller en politique étrangère du milliardaire. Le Maroc fait partie des Etats de la région dont Pharès salue la gestion de la menace terroriste.
En juillet dernier en marge de la convention d’investiture de Trump candidat du parti Républicain, tenue à Cleveland, l’expert en mouvements islamistes et les questions de sécurité internationale avait déclaré à l’occasion d’une conférence organisée par American Jewish Council que « le Royaume a réalisé un travail gigantesque en matière de lutte contre l’extrémisme violent notamment par l’éducation ». Le conseiller a plaidé pour une intensification de la coopération de la prochaine administration avec les gouvernements de la région, « comme le Maroc, qui dispose d’une expérience unique en la matière ». Il a également salué « le leadership » du Royaume en Afrique du nord.
Pharès et Romney opposés aux partis islamistes arabes
En revanche, Pharès est très critique vis à vis de la politique de la main tendue prônée, depuis des années, par les Etats-Unis en direction des formations islamistes dans le monde arabe. Une position qu’il a d’ailleurs eu l’occasion d’exprimer à maintes reprises dans des déclarations à la chaîne saoudienne Al Arabiya. Ainsi, il s'est dit favorable pour classer les Frères musulmans sur la liste des organisations terroristes. L’élection de Trump pourrait relancer en effet la proposition de loi du sénateur texan Ted Cruz, un des adversaires malheureux du milliardaire aux primaires du parti Républicain, présentée en novembre 2015 visant à mettre la confrérie sur la liste noire aux Etats-Unis.
Cette rupture qui se profile avec la politique menée par Hillary Clinton, alors chef de la diplomatie et suivie par son successeur, pourrait être officialisée si le mormon Mitt Romney est désigné à la tête du Département d’Etat. Il est lui aussi connu pour son opposition aux formations islamistes dans le monde arabe. En 2012, alors candidat à la présidentielle contre Barack Obama, il avait exprimé publiquement sa « déception du vote des électeurs au Maroc et en Tunisie, en faveur des partis islamistes ».
Une mauvaise nouvelle donc pour le PJD qui avait les faveurs de Hillary Clinton, souhaitant même à Benkirane un 2e mandat à la tête du gouvernement. Le secrétaire général de la Lampe, dans une interview accordée à la chaine américaine Al Hurra, avait déclaré que « Donald Trump [lui] fait un peu peur ».
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