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Le Parlement européen s'oppose à l'entrée de la Turquie, mais Ankara s'en moque

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  • Le Parlement européen s'oppose à l'entrée de la Turquie, mais Ankara s'en moque

    Un vote qui n’a aucune valeur, peu importe le résultat. » Recep Tayyip Erdogan n’a pas l’intention de changer de position ou de politique, malgré un vote du Parlement européen attendu jeudi 24 novembre 2016 contre lui. Le président turc semble bien avoir l’intention de jouer la carte de l’intransigeance jusqu’au bout. Une position qui est aussi motivée par des intérêts domestiques.

    Une fin de non-recevoir : c’est en quelque sorte la réponse de Recep Tayyip Erdogan au vote attendu demain jeudi à Strasbourg. Les eurodéputés doivent se prononcer pour un gel du processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Un vote non contraignant. Et le président turc fait mine de ne pas y attacher d’importance, dans la logique de la position adoptée par Ankara ces dernières semaines, notamment le fait d'affirmer que la Turquie avait d’autres alternatives que l’UE. Une façon de se placer en position de force face à Bruxelles, mais aussi de servir des intérêts politiques internes à la Turquie.

    Pour Sinan Ülgen, de l’institut d’analyse EDAM d’Istanbul, « la stratégie qui a été adoptée par Erdogan est essentiellement une stratégie d’escalade, dont le but est d’obtenir un accord sur les dossiers tranchants. Il y a un double objectif à cette réthorique assez sévère. D’abord, mettre pression sur l’Union européenne. Et le deuxième, c’est une réthorique qui vise à consolider le vote nationaliste, donc cette réthorique sévère à l’égard de l’Europe sert aussi à maintenir cette alliance au niveau domestique. » Une alliance essentielle à Recep Tayyip Erdogan pour imposer sa réforme constitutionnelle et passer à un régime présidentiel, au risque d’un affrontement violent avec l’Europe.

    RFI
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