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Jean-Pierre Saïd nous a quittés

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  • Jean-Pierre Saïd nous a quittés

    Vers 1965, avec la rédaction d'Alger-Républicain. debout à l'extrême gauche, avec sa pipe. Photo DR

    Jean-Pierre est décédé samedi dernier près de Nîmes en France, à l’âge de 83 ans. Né dans une famille juive de Tenès, il s'engage très tôt dans la lutte contre l'oppression coloniale. Il rejoint Alger Républicain en 1952 puis le parti communiste algérien un an plus tard. Il participera activement à la lutte de Libération nationale, puis reprend en 1962 sa place dans l'équipe du journal. Jean-Pierre Saïd fut expulsé illégalement vers la France, au lendemain du coup d' Etat militaire du 19 juin 1965. Le site d'Alger-Républicain publie une biographie très vivante du défunt.

    Deux jeunes juifs de Tenès

    Sur la photos ci-après, Jean-Pierre Saïd, avec sa pipe éternelle est en compagnie de son jeune cousin de Tenès, Pierre Ghenassia. Ce dernier monté au maquis après la grève des étudiants, tombera au champs d'honneur. De ce moudjahid que ses compagnons surnommait El Hadj, son chef le commandant Azzedine a écrit dans son ouvrage "On nous appelait fellagha": "Parmi [les infirmiers et médecins], l’une des figures les plus attachantes fut celle de notre infirmier zonal, Hadj. Nous l’appelions ainsi, mais son vrai nom était Ganacia (sic). Il était israélite, parlait très bien l’arabe. Pour tous ceux qui tiennent comme un fait établi le prétendu antagonisme de nos origines religieuses, je voudrais qu’on le sache : Hadj est mort, refusant d’abandonner ses blessés. C’était un frère et nous l’avons pleuré. À Boukren, il sauva Boualem Oussedik de la gangrène. […] Hadj est mort à Tiberguent, en défendant une infirmerie et les blessés dont il avait la responsabilité".
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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