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Irak: Mossoul totalement isolée des autres territoires occupés par l'EI

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  • Irak: Mossoul totalement isolée des autres territoires occupés par l'EI

    La ville de Mossoul vient enfin d'être totalement encerclée par l'armée irakienne et les milices kurdes et chiites. Autrement dit, les jihadistes du groupe Etat islamique sont à présent pris dans un étau et ne peuvent plus recevoir des renforts ou des approvisionnements des poches qu'ils contrôlent encore dans le nord de l'Irak ou même en Syrie.

    Les paramilitaires du Hachd al-Chaabi, coalition chiite appelée Mobilisation populaire, annoncent ce mercredi 23 novembre qu’ils ont atteint la route reliant Tal Afar, 50 kilomètres à l’ouest de Mossoul, à Sinjar, et fait leur jonction avec les forces kurdes. Ce qui leur permet de couper les axes d’approvisionnement de l’organisation Etat islamique entre Mossoul et ses territoires de l’est de la Syrie, principalement son fief de Raqqa, à 400 kilomètres de là.

    « Les forces de la Mobilisation populaire avaient pour mission de libérer les villages et reprendre les territoires à l’ouest de Mossoul, explique Issam Sada, chargé des relations avec la presse au sein de la coalition chiite. La Mobilisation populaire est parvenue à avancer dans ces zones-là et à créer la jonction avec les peshmergas qui se trouvent au nord de Mossoul. Le point de jonction avait été déterminé au préalable. Il se trouve dans la région de Sinjar. A partir de là, les forces de la Mobilisation populaire ont réussi à couper définitivement la route entre Mossoul et la Syrie. Avec la fermeture de cette dernière portion de territoire, Mossoul se retrouve entièrement encerclée. Daech perd toutes ses voies d’approvisionnement et Mossoul est totalement isolée, coupée du reste de l’Irak. »

    Des milliers de familles sunnites de Tal Afar auraient fui la ville, effrayés par l’arrivée de miliciens chiites accusés d’avoir torturé des civils chiites dans les zones qu’ils avaient aidé à reprendre.

    De l’autre côté de la ligne de front, les troupes antiterroristes irakiennes affirment qu’elles contrôlent désormais plus de 40% de Mossoul-est, tout en avouant être confrontées à une forte résistance – attaques-suicide, voitures piégées, explosifs dans les habitations.

    La ville abriterait 3 000 à 4 000 jihadistes, et la partie ouest de la ville va être difficile à reprendre avec ses ruelles étroites qui laissent peu de place pour les véhicules blindés de l’armée irakienne.

    Près de 70 000 personnes ont déjà fui Mossoul, un million de civils seraient encore sur place. L'ONU n'a récolté que le tiers des 284 millions de dollars qu'elle demande pour faire face à l'urgence humanitaire dans la deuxième ville d’Irak.

    Trier les civils

    Dans une maison de Gogjali, banlieue de Mossoul, les forces spéciales irakiennes organisent le premier accueil des habitants qui ont fui la ville après après avoir vécu plus de deux ans sous l'autorité du groupe Etat islamique, rapporte notre envoyée spéciale Oriane Verdier.

    Fatima vient d'arriver avec dix autres membres de sa famille. La vieille dame a les pieds couverts de poussière. « Nous avons fui l'Etat islamique, il y avait beaucoup de bombardements. Notre porte était cassée, nos vitres aussi, notre voiture... Alors nous sommes partis à pied de maison en maison. Cela nous a pris quatre jours. Maintenant nous voulons aller dans un camp de déplacés, mais mon fils a perdu sa carte d'identité. Sans elle, il ne peut pas passer », raconte-t-elle.

    En effet, afin d'être conduit dans les camps, ces civils doivent prouver qu'ils n'ont pas collaboré avec l'organisation Etat islamique. Le force spéciale Ahmed s'occupe de ce filtrage. « Quand les familles arrivent, nous leur demandons leur carte d'identité et nous vérifions s'ils ne sont pas dans nos listes. Dans nos ordinateurs, nous rentrons les noms de toutes les personnes ayant collaboré avec Daech. Les habitants du quartier nous les donnent. Ceux qui ont été victimes des jihadistes savent qui les a vendus. Si une personne est dans notre liste, nous la livrons au général, sinon ils peuvent partir dans les camps », explique-t-il.

    Quelques minutes plus tard, Fatima monte finalement dans un grand camion-benne. Entassée et enfermée avec une cinquantaine d'autres personnes. Direction le Kurdistan irakien où les autorités questionneront à nouveau sa culpabilité.

    RFI

  • #2
    La ville abriterait 3 000 à 4 000 jihadistes
    Une alliance de plusieurs pays , les americains a leur tete pour y deloger seulement 4000 hommes , qui plus est , ca dit qu'ils son a la solde des ricains , va comprendre ! :22:

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    • #3
      Y a trop de cinéma là dedans

      Trump a déjà invité Abbadi
      La haine aveugle

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