14:23 jeudi 24 novembre 2016 | Par Nacereddine Benkharef | Actualité
L’Algérie a répondu indirectement au retrait du Maroc du sommet afro-arabe qui se tient actuellement à Malabo en Guinée Equatoriale en mettant en avant ses aides au continent africain.
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, qui participe à ce sommet a souligné en effet « l’intérêt majeur » qu’accorde l’Algérie depuis son indépendance « à sa profondeur stratégique arabo-africaine », rapporte la Radio nationale, ce jeudi.
Lors de son intervention, M. Messahel a précisé que l’Algérie « n’a jamais hésité à apporter son aide aux États africains et arabes, ni à établir avec eux des passerelles de fraternité et de solidarité ».
Pour étayer ses propos, M. Messahel a tenu à rappeler la présence de l’Algérie sur la scène africaine, notamment dans le domaine du développement humain et de la formation universitaire via l’octroi, chaque années, de « milliers de bourses d’études aux étudiants africains et arabes », ajoutant que « plus de 65.000 étudiants africains se sont formés depuis l’indépendance dans les universités et les instituts algériens ».
Dans le même sillage, M. Messahel a affirmé que « l’Algérie aspire à intensifier les programmes tripartites de par sa position stratégique qui l’érige en porte de l’Afrique, et ce à travers les projets qu’elle avait adoptés et qui ont un impact réel sur l’intégration régionale ». Il cite « l’exemple de la route transsaharienne qui relie Alger à Lagos et du projet de l’infrastructure portuaire du Centre du pays qui est appelé à faciliter le transit des marchandises, à encourager le secteur des services et à draîner des investissements étrangers ». Il a rappelé que l’Algérie « abritera, les 3 et 5 décembre, le Forum d’affaires africain, le premier du genre à réunir des représentants des gouvernements ainsi que l’ensemble des partenaires économiques ».
| LIRE AUSSI : Retrait du Maroc du Sommet afro-arabe : l’Union africaine réaffirme son soutien au Sahara occidental
Les déclarations de M. Messahel interviennent dans un contexte marqué par le retrait Maroc ainsi que 9 pays arabes dont l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, des travaux de ce Sommet en raison de la présence d’une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). La décision marocaine n’a pas été commentée par Messahel. Mais ses déclarations sonnent comme un rappel au voisin marocain que l’Afrique peut encore compter l’Algérie.
L’Algérie a répondu indirectement au retrait du Maroc du sommet afro-arabe qui se tient actuellement à Malabo en Guinée Equatoriale en mettant en avant ses aides au continent africain.
Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel, qui participe à ce sommet a souligné en effet « l’intérêt majeur » qu’accorde l’Algérie depuis son indépendance « à sa profondeur stratégique arabo-africaine », rapporte la Radio nationale, ce jeudi.
Lors de son intervention, M. Messahel a précisé que l’Algérie « n’a jamais hésité à apporter son aide aux États africains et arabes, ni à établir avec eux des passerelles de fraternité et de solidarité ».
Pour étayer ses propos, M. Messahel a tenu à rappeler la présence de l’Algérie sur la scène africaine, notamment dans le domaine du développement humain et de la formation universitaire via l’octroi, chaque années, de « milliers de bourses d’études aux étudiants africains et arabes », ajoutant que « plus de 65.000 étudiants africains se sont formés depuis l’indépendance dans les universités et les instituts algériens ».
Dans le même sillage, M. Messahel a affirmé que « l’Algérie aspire à intensifier les programmes tripartites de par sa position stratégique qui l’érige en porte de l’Afrique, et ce à travers les projets qu’elle avait adoptés et qui ont un impact réel sur l’intégration régionale ». Il cite « l’exemple de la route transsaharienne qui relie Alger à Lagos et du projet de l’infrastructure portuaire du Centre du pays qui est appelé à faciliter le transit des marchandises, à encourager le secteur des services et à draîner des investissements étrangers ». Il a rappelé que l’Algérie « abritera, les 3 et 5 décembre, le Forum d’affaires africain, le premier du genre à réunir des représentants des gouvernements ainsi que l’ensemble des partenaires économiques ».
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Les déclarations de M. Messahel interviennent dans un contexte marqué par le retrait Maroc ainsi que 9 pays arabes dont l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, des travaux de ce Sommet en raison de la présence d’une délégation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). La décision marocaine n’a pas été commentée par Messahel. Mais ses déclarations sonnent comme un rappel au voisin marocain que l’Afrique peut encore compter l’Algérie.
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