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A fin octobre 2016, le Maroc n'a récolté que 27,7 milliards de dirhams d'investissements directs étrangers, soit une baisse de 12,6% comparativement à octobre 2015. Cette contre performance n'a été que partiellement compensée par la hausse des transferts des MRE et celle des recettes touristiques.
Le Maroc ne pourra pas compter cette année sur les flux financiers en provenance de l’étranger pour améliorer ses réserves en devises. Le bilan à fin octobre dernier fait ressortir une baisse à ce niveau, même si les transferts des MRE restent globalement bien orientés.
En effet, selon les données de l’Office des changes, l’impact de la baisse des investissements directs étrangers (IDE) cette année n’a pas pu être compensé par les recettes des MRE, ni même par les recettes touristiques.
En tout, les IDE ont rapporté près de 7 milliards de dirhams de devises en moins à fin octobre dernier, leur solde passant de 25,8 milliards de dirhams à 18,9 milliards. Cette baisse s’explique à la fois par le recul des recettes de 4 milliards de dirhams, mais aussi par l’augmentation des investissements marocains à l’étranger de près de 3 milliards de dirhams.
Bien que globalement bien orientées, les recettes des MRE ne permettent pas de compenser l’ampleur de cette baisse. En effet, sur les dix premiers mois de 2016, nos Marocains du monde ont transféré 53,1 milliards de dirhams au lieu de 51 milliards à la même période de l’année dernière, soit une hausse de 4,2%.
Il en est de même du solde des flux sur les voyages. Malgré une hausse des recettes touristiques de 4,1% à 55,4 milliards de dirhams, l’impact des recettes de voyages sur les réserves en devises du royaume a été atténué par l’augmentation plutôt conséquente des dépenses réalisées par les Marocains dans le cadre de leurs voyages à l’étranger. Celles-ci ont dépassé en octobre dernier la barre des 12 milliards de dirhams, laissant ressortir un solde des flux de voyages à 43,4 milliards de dirhams.
le360
Le Maroc ne pourra pas compter cette année sur les flux financiers en provenance de l’étranger pour améliorer ses réserves en devises. Le bilan à fin octobre dernier fait ressortir une baisse à ce niveau, même si les transferts des MRE restent globalement bien orientés.
En effet, selon les données de l’Office des changes, l’impact de la baisse des investissements directs étrangers (IDE) cette année n’a pas pu être compensé par les recettes des MRE, ni même par les recettes touristiques.
En tout, les IDE ont rapporté près de 7 milliards de dirhams de devises en moins à fin octobre dernier, leur solde passant de 25,8 milliards de dirhams à 18,9 milliards. Cette baisse s’explique à la fois par le recul des recettes de 4 milliards de dirhams, mais aussi par l’augmentation des investissements marocains à l’étranger de près de 3 milliards de dirhams.
Bien que globalement bien orientées, les recettes des MRE ne permettent pas de compenser l’ampleur de cette baisse. En effet, sur les dix premiers mois de 2016, nos Marocains du monde ont transféré 53,1 milliards de dirhams au lieu de 51 milliards à la même période de l’année dernière, soit une hausse de 4,2%.
Il en est de même du solde des flux sur les voyages. Malgré une hausse des recettes touristiques de 4,1% à 55,4 milliards de dirhams, l’impact des recettes de voyages sur les réserves en devises du royaume a été atténué par l’augmentation plutôt conséquente des dépenses réalisées par les Marocains dans le cadre de leurs voyages à l’étranger. Celles-ci ont dépassé en octobre dernier la barre des 12 milliards de dirhams, laissant ressortir un solde des flux de voyages à 43,4 milliards de dirhams.
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