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Après le sommet UA-Ligue arabe, Cap sur Alger

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    Après le sommet UA-Ligue arabe, Cap sur le forum d'affaires Algéro-Africain.


  • #2
    Algérie : 2 000 personnes attendues au premier Forum africain d’investissements et d’affaires

    Mehdi Bendimerad et Brahim Benabdeslem, deux vice-présidents du Forum des chefs d’entreprises (FCE), importante confédération patronale algérienne, présentaient, mercredi à Paris, les objectifs de ce premier forum du genre qui se tiendra à Alger du 3 au 5 décembre.

    « L’Algérie qui a joué un rôle majeur pour les indépendances africaines, qui a amplement participé à sa stabilisation en s’impliquant positivement dans de nombreux conflits sur le continent, doit maintenant faire fructifier sa vision du co-développement dans le domaine économique », explique Brahim Benabdeslem dans l’ambiance feutrée du Fouquet ‘s, sur les Champs-Elysées parisiens.

    Avec Mehdi Bendimerad, tous deux vice-présidents du Forum des chefs d’entreprises (FCE), importante confédération patronale algérienne, ils étaient le 23 novembre dans la capitale française pour y présenter à la presse mais aussi aux partenaires français de l’Algérie le Forum africain d’investissements et d’affaires qui se tiendra à Alger du 3 au 5 décembre prochain.

    Faire fructifier dans le domaine des affaires nos excellentes relations diplomatiques
    « Il ne s’agit pas d’un intérêt nouveau pour le continent mais d’une phase dans un processus à long terme qui doit permettre de faire fructifier dans le domaine des affaires nos excellentes relations diplomatiques », insiste Bendimerad.

    Plus de 2 000 hommes d’affaire, entrepreneurs et responsables gouvernementaux et économiques sont ainsi attendus au Centre international de conférences d’Alger pour le premier événement du genre.

    Conférences, tables rondes sectorielles et rencontres B to B se succéderont. « Les avantages sont dans le partage », selon le dicton local que rappellent les deux cadres du FCE et dont ils veulent faire la philosophie de la rencontre.

    Les cinq thématiques de la rencontre

    Cinq grandes thématiques seront au cœur des travaux. En premier lieu, le développement de l’agriculture et de l’agro-industrie : « l’Algérie partage avec le continent l’avantage de vastes terres arables et la faiblesse de ne pas assez les exploiter, ce qui fait du continent le dernier à connaître de grandes famines et de l’Algérie un importateur de denrées alimentaires pour 10 milliards de dollars par an. Nous devons étudier ensemble des solutions pour, par exemple, favoriser la première transformation locale des produits », explique Brahim Benabdeslem.

    Second axe, l’énergie, « domaine où l’Algérie joue dans le cour des grands, poursuit-il, mais la consommation locale risque de bientôt mettre en péril ses capacités d’exportation. Transformation, économie d’énergie, transition énergétique seront au cœur de ces discussions ».

    Le numérique, relais de croissance fort qui a prouvé ses bénéfices dans des pays comme le Kenya, sera le troisième axe, les infrastructures et les finances les deux derniers.

    Des promesses de croissance dans les échanges intra-africains

    « Notre objectif est de créer des ponts dans le domaine économique pour créer une dynamique africaine et encourager la négociation d’accords de libre-échange, comme l’implantation de banques et de liaisons aériennes algériennes sur le continent, canaux essentiels au développement des investissements », commente Bendimerad.

    Car, si les échanges intra-africains pèsent peu à l’échelle globale et que ceux de l’Algérie avec son continent sont peu signifiants, ces indigences constituent d’excellentes promesses de croissance plus qu’un handicap pour les promoteurs de l’événement.

    Quid de la concurrence marocaine, déployée depuis 15 ans sur le continent, ou de celle de l’Égypte qui s’y active depuis deux ans ? « Notre offre est spécifique : l’Algérie est centrale au nord de l’Afrique et nous comptons attirer les capitaux africains comme européens pour faire de notre pays un hub commercial. La construction du port de Cherchell, qui sera à l’horizon 2022 le plus grand port de commerce de Méditerranée, va dans ce sens », conclut Brahim Benabdeslem.

    jeuneafrique

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    • #3
      Toufik Lerari (Président de JIL FCE) évoque ce sommet, ses objectifs, sa préparation ... lors de son entretien avec Souheila Hachemi

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      • #4
        Mehdi Bendimerad et Brahim Benabdeslem, deux vice-présidents du Forum des chefs d’entreprises (FCE),
        FCE par-ci et FCE par-là, on a des yeux que pour le joujou à Haddad?
        Les autres organisations patronales, elles sont frappées par le seau estampillé, à "HADDAD, PAS TOUCHER" dans le genre de l'article 40 d'exclusion et de monopole du pouvoir & la parole cher à la FLN de Messadia & Chadli, Allah ya rhamhoum !
        Et comme c'est parrainé par la "REPOUBLIK POPULAIRE ET SOCIALISTE", elle devait pas en contrepartie de son entregent et sa neutralité envers les individus comme les organisations en association, secte ou autres, exiger des miettes pour les laissés-pour-compte, les organisations à Youssefi et les autres ?
        Dernière modification par pioto, 26 novembre 2016, 22h08.

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        • #5

          Le numérique, relais de croissance fort qui a prouvé ses bénéfices dans des pays comme le Kenya, sera le troisième axe, les infrastructures et les finances les deux derniers.




          Effectivement cette conférence est une bonne chose
          Le kenya mais aussi d'autres pays africains pourront expliquer au pouvoir algerien comment mettre en place un système de paiement sur internet
          ils pourront aussi expliquer comment construire un système financier digne de ce nom
          Plus globalement , comment gerer et faire de la bonne gouvernance

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          • #6
            Le kenya mais aussi d'autres pays africains pourront expliquer au pouvoir algerien comment mettre en place un système de paiement sur internet
            ils pourront aussi expliquer comment construire un système financier digne de ce nom
            Ils pourront avant d'aborder ces questions "pointues" faire un exposé en Off sur la gestion des abattoirs

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            • #7
              Très poétique la vidéo publicitaire, ça me fait rappeler ces beaux vers destinés à la ville algérienne Naciria :

              دع العــراق وبغــدادا وشـامهـمــا - فالنــاصريـة مــا إن مثلــها بـلــد

              بــرّ وبحـر ومــوج للعيـون بــه - مسـارح بــان عنــها الهــمّ والنكــد

              حيث الهوى والهواء الطلق مجتمع - حيث الغنى والمنى والعيشة الرغد

              والنّهـر كالصّـلّ والجنـات مشرفـة - والنهـر والبحر كالمرآة وهـو يــد

              فحيثـما نظـرت راقـت وكـل ّ نـوا حـي الـدار للـفكر للأبـصار تتّـقـد

              إن تنظـر البـرّ فـالأزهار يـانعـة - أو تنظـر البحـر فالأمــواج تطّــرد

              يـا طالبا وصفها إن كنت ذا نصف - قل : جنة الخلد فيها الأهل والولد
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #8
                Pk pas , il y a des choses intéressantes qui se font au sud du sahara et les bonnes idées n'ont ni couleur ni religion
                Par contre voir les bac -10 ( avec mention très bien) faire une vulgaire copie de ce que fait le maroc ..... Jusqu'à reprendre la phraséologie ( hub, porte de l'Afrique ect) , c'est d'un comique et surtout c'est prendre les africains pour des imbéciles
                Ces derniers savent très comment est géré l'Algérie et que c'est tout sauf un modèle de développement
                Même les saoudiens ont fait la leçon a la délégation algérienne , pas d'investissement sans une meilleure gouvernance

                Croire que ceux qui ont ete incapable de gérer les années d'abondance seront capables de gérer les annees de crise ..... C'est se mettre le doigt dans l'œil

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                • #9
                  il n'y a pas bcp de pays africains qui organisent un sommet avec tous les pays africains...

                  il y a eu france-afrique, chine-afrique, turquie-afrique, AFS-afrique..

                  pour l'instant le maroc ne se sent pas capable ? ou il n'a pas obtenu l'autorisation ?

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                  • #10
                    Toi tu dois d'abord faire la difference entre forum et sommet


                    Un peu de lecture, ça sert

                    ATTIJARIWAFA BANK DÉVOILE LES DATES DU FORUM AFRIQUE DÉVELOPPEMENT 2017
                    Par S.T Publication : 11 août 2016 Mis à jour : 11 août 2016 Affichages : 548
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                    Le forum international Afrique Développement, initié par le groupe Attijariwafa bank en 2010 et co-organisé avec Maroc Export depuis 2015, aura lieu pour la 5e fois du 16 au 17 mars 2017.

                    Cet événement offre une visibilité aux banques sur les grands projets d’investissement et sur les plans nationaux de développement au niveau du continent.

                    Au diapason des visions d’État, convaincus de l’impératif d’une coopération Sud-Sud et Nord-Sud-Sud efficientes, mesurant les enjeux des sociétés de notre continent, les recommandations des intervenants et experts dessinent une véritable feuille de route traduite en plaidoyer, selon le communiqué des organisateurs.

                    Les membres du Club Afrique Développement bénéficieront de tarifs préférentiels pour les inscriptions à cette 5e édition, qui seront ouvertes à la rentrée prochaine.

                    La précédente édition, placée sous le haut patronage du roi Mohammed VI, s'est tenue les 25 et 26 février dernier à Casablanca sous le thème «Agriculture et électrification: mobiliser les énergies».

                    Dépassant toutes les prévisions en termes de participation, cet événement a réuni plus de 2.400 opérateurs de 30 pays, dont 24 du continent africain, et enregistré plus de 4.800 rendez-vous B to B.
                    "Qui ne sait pas tirer les leçons de 3 000 ans, vit au jour le jour."
                    Johann Wolfgang von Goethe

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                    • #11
                      extrait de l'interview de Slim Othmani au Point

                      L'alternative viendra-t-elle du secteur privé ? Lequel pousse à une série de réformes. Il est par ailleurs à l'initiative, le FCE du moins, du Forum africain d'investissements et d'affaires qui se doit tenir en décembre prochain...

                      On manque d'humilité d'une certaine manière. On doit se poser la question de savoir ce que nous avons à apporter aux pays africains, lesquels n'ont pas attendu les entreprises algériennes. Les grands acteurs du monde sont déjà présents sur le continent, la Chine, l'Europe, mais aussi le Maroc... Il faut une stratégie claire de déploiement à l'international. Les instruments qui vont accompagner l'offensive algérienne devront avoir été mis en place (nous n'avons pas besoin de réinventer la roue, copions dans un premier temps ce qui existe ailleurs). En 1970, Boumediene avait tracé les grandes lignes de la stratégie africaine de l'Algérie. Mais, à sa mort, le projet est tombé à l'eau. On doit aussi envisager des alliances stratégiques comme avec la Tunisie, pays qui, de mon point de vue, est consubstantiel à l'Algérie. La frontière économique devrait être bannie pour une plus grande mobilité des personnes et des capitaux. La Tunisie compte d'importantes compétences, un tissu économique diversifié sur lequel on pourrait s'appuyer. La Tunisie devra rester une priorité dans la stratégie algérienne. Au-delà, il faut une diplomatie économique active que le ministère des Affaires étrangères tente de déployer. On ne peut que s'en réjouir…

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