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Ce méchant Sputnik qui raconte des salades en 33 langues

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  • Ce méchant Sputnik qui raconte des salades en 33 langues

    © Sputnik. Igor Russak
    Les médias américains proposent une nouvelle méthode pour lutter contre les points de vues alternatifs et donc irrecevables: annoncer qu’il s’agit de fausses informations. Des informations, selon eux, diffusées exclusivement par Sputnik et RT, afin de faire tourner leur «la machine de propagande». Êtes-vous toujours sûr de vouloir lire cet article? © SPUTNIK. EVGENY BIYATOV
    Enfin! Les liens entre RT, Sputnik et les grands de ce monde dévoilés bien qu'imaginaires Les médias américains ne s'en remettent toujours pas de l'élection de Donald Trump. Sinon, comment expliquer cette féroce obstination avec laquelle ils continuent toujours à vouloir trouver la Main du Kremlin dans sa victoire ? Or, cette fois, nos collègues d'outre-Atlantique ont fait un effort pour avancer une toute nouvelle théorie du complot. Comme cette histoire de hackers du Kremlin qui, le jour J, auraient infiltré le système électoral américain pour rajouter des voix à Donald Trump n'a pas tenu debout, le Washington Post en a proposé une autre.
    En voici le scénario : Moscou a en fait induit en erreur, voire a empoisonné le cerveau de 59 937 338 Américains (c'est le nombre exact des électeurs qui ont voté pour Donald Trump).
    Comment cela est-il devenu possible ? Mais justement à l'aide de « la machine de propagande russe qui est de plus en plus sophistiquée ». Attention toutefois, vous aussi êtes en danger, car le fer de lance de la propagande russe est bel et bien Sputnik et RT. « La campagne de propagande russe a créé et diffusé des articles trompeurs afin de punir la démocrate Hillary Clinton et aider le républicain Donald Trump en ébranlant la confiance en la démocratie américaine », martèle le Washington Post.

    À en croire le média américain, Sputnik a ainsi désinformé ses lecteurs concernant l'état de santé de Mme Clinton. Faut-il rappeler pourtant quelle quantité d'encre son malaise, qui ne s'est avéré au final qu'une simple pneumonie, a fait couler dans la presse anglo-saxonne ? « Clinton utilise ses lunettes de soleil bleues pour prévenir les convulsions » titrait le site américain rickwells. « Hillary Clinton est-elle malade au point de ne pas pouvoir être présidente ? », s'interrogeait le inquisitr. « Barack Obama a organisé un examen medical secret pour Hillary Clinton », indiquait le Daily Mail. Les médias français, eux aussi, n'ont pas manqué l'occasion de manifester leur inquiétude par l'état de santé de l'ex-secrétaire d'État: « Hillary Clinton malade: "Il y a chez les Clinton un réel culte du secret" », affirmait l'Obs. Et pourtant, c'est le Kremlin, via sa machine de propagande, qui « a représenté Hillary Clinton comme une criminelle qui cachait ses problèmes de santé » du publique. Autre fait que le Washington Post incrimine à Sputnik : celui d'être… plus rapide que de nombreux autres médias. Les premiers tweets concernant le malaise de la candidate démocrate sont venus de Russie! En effet, dépasser ses concurrents en vitesse est impardonnable pour un média russe!
    Mais cette longue liste de péchés de la part des médias russes qui « lavent les cerveaux des Américains » ne s'arrête pas là. Le nombre d'abonnés à la chaîne YouTube de RT dépasse celui de CNN, s'indigne le Washington Post. Toutes ces personnes ne peuvent certainement pas s'intéresser sincèrement au point de vue alternatif sur l'actualité dans le monde que cette chaîne propose… Attention, donc!, met en garde le Washington Post, RT et Sputnik se camouflent très bien, car ils « imitent le style et le ton des organisations d'information indépendantes ». De fait, lisez nos articles avec modération, et sachez, chers lecteurs, que vous n'êtes jamais à l'abri. Mais par bonheur, le Parlement européen est là pour vous en épargner…
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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